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traversay1
3 570 abonnés
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3,0
Publiée le 27 juillet 2021
Toutes les recettes du Feel Good Movie, à partir d'une histoire vraie, sont déployées dans Dream Horse, conçu comme une revanche des humbles et des sans-grade dans le monde chic et fermé des propriétaires de chevaux de course. Le film du Gallois Euros Lyn, qui a surtout réalisé pour la télévision, s'empare des mêmes valeurs que Fisherman's Friends : la solidarité rugueuse d'une communauté, la résilience après l'échec, la volonté farouche de croire à l'impossible ... Si Dream Horse est sans surprise majeure et déçoit par le peu d'ampleur de ses intrigues secondaires, en revanche, il offre une belle galerie de personnages secondaires et saisit parfaitement les moments d'euphorie auxquels il est difficile de résister. Le film s'attarde parfois et à bon escient sur le caractère gallois et sur la fierté d'un peuple très attaché à son territoire et à ses us et coutumes rustiques, souvent moquées par leurs voisins anglais. Les courses sont filmées avec un surplus d'énergie, vues comme un exutoire et un remède de cheval à la morosité d'un quotidien souvent marqué par le chômage et la précarité. Dans ce contexte, on peut se demander ce que vient faire l'Australienne Toni Collette, certes originaire de la région des Nouvelles Galles du Sud (hum), mais l'actrice est absolument parfaite en cheffe de meute frustrée par sa vie sans attraits. Dream Horse n'a d'autre objectif que de distraire en racontant une histoire édifiante et positive et montre suffisamment de savoir-faire pour atteindre son but.
Quand un film est tiré d'une histoire vraie, on s'attend toujours à quelque chose de peu ordinaire qui mérite d'être raconté et bien ce n'est pas vraiment le cas ici. L'histoire de "Dream Horse" est très classique avec Jan Vokes, une femme dont le quotidien n'a rien de très excitant, qui décide d'élever un cheval de course. Ce qui suit n'a rien d'une success story à l'américaine, il s'agit plutôt d'une histoire humaine. Un feel good movie en somme qui ne m'a pas emballé plus que ça même si les personnages ont quelque chose d'attachant. "Dream Horse" se rapproche d'un téléfilm que ce soit au niveau de l'histoire ou de la mise en scène, et pas sûr qu'il aurait eu la même exposition sans la présence de la formidable Toni Collette. J'avais vraiment apprécié "The Library Suicides", le précédent film d'Euros Lyn, mais celui-ci ne m'a décidément fait ni chaud ni froid.