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FaRem
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2,0
Publiée le 17 juin 2021
Quand un film est tiré d'une histoire vraie, on s'attend toujours à quelque chose de peu ordinaire qui mérite d'être raconté et bien ce n'est pas vraiment le cas ici. L'histoire de "Dream Horse" est très classique avec Jan Vokes, une femme dont le quotidien n'a rien de très excitant, qui décide d'élever un cheval de course. Ce qui suit n'a rien d'une success story à l'américaine, il s'agit plutôt d'une histoire humaine. Un feel good movie en somme qui ne m'a pas emballé plus que ça même si les personnages ont quelque chose d'attachant. "Dream Horse" se rapproche d'un téléfilm que ce soit au niveau de l'histoire ou de la mise en scène, et pas sûr qu'il aurait eu la même exposition sans la présence de la formidable Toni Collette. J'avais vraiment apprécié "The Library Suicides", le précédent film d'Euros Lyn, mais celui-ci ne m'a décidément fait ni chaud ni froid.
Quel belle surprise...Emotion, rires, pour tous ceux qui apprécient un peu les courses de chevaux et les belles histoires, vraies qui plus est... Foncez, Toni Colette est majestueuse, comme tous les acteurs autour.. Un vrai très bon moment !
Réalisé par le gallois Euros Lyn, ce film retrace l'histoire vraie du cheval Dream Alliance ayant participé au grand prix du Pays de Galles (The Welsh Grand National) alors qu'il n'appartenait à aucune grande écurie et était la propriété d'un petit collectif de villageois sans prétention rêvant de sortir du marasme de son quotidien. La barman Jan Vokes à l'origine de cette histoire folle est interprétée à l'écran par l'actrice Toni Collette, la présence de l'acteur Damian Lewis (Nicholas Brody dans la série "Homeland") renforce le casting de façon vigoureuse. Le plaisir est triple dans ce biopic ! Tout d'abord, voir cet adorable poulain sorti de presque nulle part devenir une graine de champion est un véritable enchantement ! Ensuite, il est toujours jouissif de se rendre compte que la détermination et la solidarité de quelques individus peuvent renverser des montagnes de préjugés et bousculer une hiérarchie soi-disant bien en place. Et finalement, comme la vie est courte et unique, aller au bout de ses rêves quels qu'ils soient est la conclusion évidente et émouvante de cette tranche de vie nous venant des îles Britanniques. Un très bon "feel good" movie, c'est bien la première fois que je me retrouve aussi ému en regardant des chevaux courir !! Admirable ! Site CINEMADOURG.free.fr
“Dream Horse” raconte la véritable histoire de Dream Alliance, un cheval de course pur-sang élevé par des Gallois et qui gagnera de nombreuses courses. Toni Collette incarne une serveuse et caissière à la vie sans entrain. Afin de se donner un nouvel élan, elle décide d’acheter une jument et de rallier toute une communauté de son village pour l’envoyer à la saillie d’un pur-sang. L’objectif est de faire naître un bel étalon pour les courses. Le syndicat l’envoie alors de course en course et s’offre de nombreuses victoires. Alors blessé grièvement lors d’un entraînement préparatoire au Grand National, il sera sauvé de justesse de l’euthanasie et repartira sur les plus grandes courses du Pays de Galles. Bien que le scénario soit convenu, il s’y dégage un optimisme communicatif grâce à la prestation d’un casting généreux. On passe du bon temps devant le divertissement avec un étonnement néanmoins à ne jamais faire parler les jokers. Nous restons également dubitatifs devant une œuvre qui prône l’élevage de chevaux de courses uniquement pour le plaisir des hommes. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Jon Vokes, une Galloise qui pour s’affranchir de son quotidien morose fonde un syndicat ouvrier pour entraîner un cheval de course.
C'est une réalisation du Britannique Euros Lyn qui a travaillé sur de nombreuses séries, notamment Doctor Who. Pour écrire le scénario, Neil McKay a adapté l'histoire vraie de Jon Vokes.
Voici un biopic sur une histoire totalement inconnue en France, et je n'en attendais donc rien. Pourtant, quel coup de cœur qui fait démarrer d'une bien belle manière le mois d'Août.
J'aime tellement ce genre de film authentique qui nous plonge au cœur d’un village avec ses habitants pour vivre une histoire les sortants de leurs quotidiens. L'impact est d'autant plus fort quand celle-ci est vraiment arrivée. On partage avec eux ces moments magiques qui ont marqué leur vie, et celle de leur communauté. A travers ce récit, nous avons tout le rêve d'une classe populaire. Ces habitants d'une bourgade du Pays de Galles ayant perdu espoir après la fermeture progressive des entreprises locales de charbon. C'est donc à travers un cheval que va renaitre l'espoir.
Alors certes le récit va être simple mais cela m'est égal. Parfois, il suffit juste de se laisser porter par le mouvement. Cela va être très touchant. Le film est très feel good avec peu de moments dramatiques. Cependant, ceux-ci sont parfaitement placés et font un effet considérable. La petite larme n'est pas très loin.
Les personnages sont extrêmement attachants. La relation de Jon avec son cheval va être particulièrement émouvante. C'est véritablement la clé de ce film. Pour autant, le travail sur les personnages plus secondaires ne va pas être bâclé. Chacun à sa petite histoire bien abordée permettant de se prendre d'affection pour eux. Une pensée pour le personnage de Kerby qui m'a régalé et beaucoup fait rire.
Les acteurs rentrent totalement dans leur personnage. C'est fou, on a l'impression de réellement revivre l'histoire de Dream Alliance. On a une Toni Collette exceptionnelle. L'Australienne se rappelle à ses heures de gloire au temps du Sixième Sens et Little Miss Sunshine. J'ai adoré Owen Teale dans la peau de son mari. Ce pur Gallois sait de quoi il parle. Sans oublier Damian Lewis qui apporte son élégance.
Pour finir, je tiens à saluer le fait de m'avoir fait aimer un film parlant de chevaux alors que de base j'y suis insensible. C'est fou comment une réalisation simple mais soignée peut laisser transparaitre toute la beauté qui se dégage de cet animal.
Les séquences de courses sont remarquablement bien faites. Le réalisateur tenait bien à ce qu'elles reflètent la réalité d’une course hippique. C'est chose faites. Que ce soit les passages de galop où on sent toute la puissance de Dream ou encore les passages de haie qui m'ont glacé le sang. J'ai été marqué par cela.
Un biopic sympathique de ce cheval ayant eu son heure de gloire et de ce groupe de propriétaires, à noter ne pas rater le générique de fin, trois étoiles.
Toutes les recettes du Feel Good Movie, à partir d'une histoire vraie, sont déployées dans Dream Horse, conçu comme une revanche des humbles et des sans-grade dans le monde chic et fermé des propriétaires de chevaux de course. Le film du Gallois Euros Lyn, qui a surtout réalisé pour la télévision, s'empare des mêmes valeurs que Fisherman's Friends : la solidarité rugueuse d'une communauté, la résilience après l'échec, la volonté farouche de croire à l'impossible ... Si Dream Horse est sans surprise majeure et déçoit par le peu d'ampleur de ses intrigues secondaires, en revanche, il offre une belle galerie de personnages secondaires et saisit parfaitement les moments d'euphorie auxquels il est difficile de résister. Le film s'attarde parfois et à bon escient sur le caractère gallois et sur la fierté d'un peuple très attaché à son territoire et à ses us et coutumes rustiques, souvent moquées par leurs voisins anglais. Les courses sont filmées avec un surplus d'énergie, vues comme un exutoire et un remède de cheval à la morosité d'un quotidien souvent marqué par le chômage et la précarité. Dans ce contexte, on peut se demander ce que vient faire l'Australienne Toni Collette, certes originaire de la région des Nouvelles Galles du Sud (hum), mais l'actrice est absolument parfaite en cheffe de meute frustrée par sa vie sans attraits. Dream Horse n'a d'autre objectif que de distraire en racontant une histoire édifiante et positive et montre suffisamment de savoir-faire pour atteindre son but.
Une sympathique et touchante histoire vraie… à quelques variantes près. En effet, j’ai eu l’opportunité de voir aussitôt un documentaire sur Dream Alliance, « Dark Horse » signé Louise Osmond. Et là on s’aperçoit que la fiction a pris quelques libertés par rapport au réel. Rien d’original me direz-vous. Mais si la fiction avait suivi à la lettre le réel, que n’aurait-on dit ?! spoiler: Exemple : la mère de Dream Alliance ne meurt pas de suite après sa mise à bas. Elle accouchera plus tard d’un autre poulain. Elle accouchera et mourra le jour même où Dream Alliance se blesse gravement ! Violons et nappes de piano auraient gémi pour souligner la charge émotionnelle ! Ce à quoi les pisses-froid ont échappé ! spoiler: Jan Vokes ne s’était pas rendue au Grand National car elle pleurait la mort de sa pouliche . Encore une fois, le réel peut être plus fort que la fiction. Et encore une fois, la fiction aurait donné l’impression d’exagérer dans la dramaturgie. Bref, peu importe les variantes, « Dream Horse » peut relever d’un conte de fée et pour Jan Vokes et pour le collectif « Dream Alliance ». Un biopic à la forme classique, et comme tout film britannique, le fond est toujours social. Quoi qu’il arrive, j’apprends toujours d’un biopic. Le film est sympathique à voir et à partir du moment où Toni Collette joue, je demeure bienveillant dans ses choix. A voir en V.O pour la voix de Owen Teale dont j’ai reconnu la voix de l’infâme Alliser Thorne dans l’inoubliable série « Game Of Thrones » malgré une barbe broussailleuse et négligée et une dentition endommagée !
Très beau film inspiré d’une histoire vraie, au Pays de galles dans un petit village touché gravement par la crise , une serveuse d’un bar va se lancer dans un rêve.. élevé un cheval de course ! C’est fascinant et très bien réalisé.
C’est le 1er film du britannique Euros Lyn qui est un spécialiste des séries TV. Pour ce faire, il nous propose 113 minutes un feel good movie drôle, émouvant et sympathique. L’histoire vraie de Jon Vokes, une Galloise qui pour s’affranchir de son quotidien morose fonde un syndicat ouvrier pour entraîner un cheval de course. Avec peu d’expérience mais beaucoup de passion, Jan redonne la flamme à sa communauté. Assurément pas un grand film, mais on se laisse séduire par cette galloise tenace, tout son entourage et par… son cheval. Un joli moment à voir en famille. C’est en 2001 que naquit Dream Alliance, qui fut nommé ainsi en l’honneur de ses 23 propriétaires, Jan et son mari Brian ayant réussi à monter un syndicat autour du cheval. Au centre de cette histoire de solidarité, ma population plus que déshéritée du petit village gallois de Cefn Fforest, frappé de plein fouet par la crise de l’industrie du charbon. Au-delà de l’anecdote du cheval, c’est avant tout le portrait d’une communauté qui va retrouver sa fierté, jusque là en berne, grâce à cette aventure hors du commun. Le couple Vokes est éminemment attachant et on se prend à rêver avec eux de ce moment de rédemption collective. Toutes les chansons de la bande originale sont connectées au Pays de Galles, qu’elles soient traditionnelles, contemporaines ou même religieuses, y compris le tube planétaire Delilah du crooner… gallois Tom Jones. Les séquences de courses cruciales sont magnifiquement filmées. Le montage ne manque pas de rythme et le scénario, bourré de rebondissements, tient debout. Par-dessus tout cela, pas mal d’émotion et d’humour… on passe près de deux heures sans ennui. Le couple Toni Collette / Owen Teale est épatant. Ils sont bien entourés par une troupe d’acteurs et d’actrices parmi lesquels Damian Lewis et Joanna Page. Une belle occasion de parler des gens modestes qui retrouvent leur dignité grâce à une aventure collective et à toute la solidarité qui va en découler. C’est du Ken Loach à la mode mélo souriant. Un film qui fait du bien. Et, en l’occurrence, on ne peut pas, - comme le font certains -, lui reprocher son Happy end, puisque l’histoire est vraie. Quant au couple Vokes, il s’est engagé dans une autre épopée avec un nouveau cheval !
Dreamhorse est une histoire assez classique, une success-story sur le monde de l'équitation. Mais pas que. C'est aussi un très beau récit sur la force du collectif et l'appartenance à une communauté.
Un film sympatoche à voir avec toute la famille.spoiler: Aucune surprise, les sentiments sont bons et le bon cheval gagne à la fin - bon pour les enfants ;-)
Un feel good movie. Film qui nous entraîne petit à petit. Se regarde même sans connaissance dans les courses de chevaux. Je dirais même que c’est justement ce point commun de ne rien y connaître fait la force des protagonistes. Les acteurs sont justes. Film qui se regarde très bien en famille. On se laisse aisément entraîner dans cet univers gallois. Et le bonus étant l’histoire vraie