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    Des hommes
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    Zebrakelo
    Zebrakelo

    6 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2021
    La séquence d'introduction est grandiose, avec un Gérard Depardieu déchaîné, un Bruno Padalydès fantôme et une Catherine Frot honteuse, les trois jouant avec brio.
    La plongée ensuite dans le passé est moins bien interprétée,mais l'idée de la voix off, qui ne marche pas toujours, est efficace sous ce contexte pour illustrer l'horreur et les dégâts, autant physiques que psychologiques, de la Guerre.
    Un sujet peu souvent traité, et que je trouve bien amorcé ici.
    Boby 53
    Boby 53

    16 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2021
    Ni aussi louangeur que certains, ni aussi critique que d'autres, le film pêche par l'adaptation d'un roman aux récits multiples. On a du mal au début à saisir les tenants et aboutissants de l'histoire, qui une fois installée en pleine guerre d'Algérie prend alors suffisamment d'ampleur pour enfin nous captiver. Belle réalisation qui souffre, un peu, de manque de moyens.
    petitbandit
    petitbandit

    90 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juin 2021
    Un film intéressant d'un point de vue historique quant aux événements pendant la guerre d'Algérie vu par d'anciens soldats. Si l'interprétation des Depardieu, Frot ou Daroussin est bonne, leurs personnages sont malheureusement totalement éclipsés au fil du film, ceux ci disparaissant complètement à mesure des nombreux flash-back. Le récit durant la guerre prenant le pas sur l'actuelle pour mieux expliquer la détresse psychologique de ces anciens combattants. L'ensemble reste quand même poussif, la partialité pro algérienne mal venue , une mise en scène pas toujours juste. A noter des scènes de guerre suggérées plutôt que montrées. Passable ...
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2021
    Certaines et certains d'entre vous sont sans doute trop jeunes pour savoir que, à la fin des années 50 et au début des années 60, il ne pouvait pas être question, dans les sphères gouvernementales, de parler de guerre d'Algérie. Non, ce qui se déroulait de l'autre côté de la méditerranée, c'était des évènements, et l'armée française était là-bas pour pacifier un bout du territoire français. Il n'empêche, non seulement on continue de payer de façon plus ou moins indirecte les conséquences de ce conflit, mais, en plus, toute une génération de jeunes a payé un lourd tribut à cette défense de certains intérêts. Pendant des années, de jeunes hommes ont été contraints de partir se battre pour une cause qui ne les concernait guère, certains, beaucoup trop, ne sont jamais revenus, d'autres sont revenus avec des blessures physiques, la plupart avec des blessures psychologiques plus ou moins graves. Adaptation du roman homonyme de Laurent Mauvignier, "Des hommes" s'efforce de montrer de façon réaliste tout ce que ce conflit avait d'horrible, avec les atrocités commises par un camp et celles commises par l'autre camp, avec les cicatrices laissées par ces atrocités chez ceux qui les ont vécues. Le film commence dans un village du Morvan, sans doute au début des années 2000 et on y rencontre Bernard, dit Feu-de-Bois, un homme qui est parti en Algérie dans un état de fragilité qui était déjà assez prononcé, à la fois odieux et cherchant à se faire pardonner, et qui est revenu totalement haïssable. On rencontre Rabut, son cousin, revenu beaucoup moins abimé et qui ne supporte plus la présence de Bernard. Petit à petit, des flashbacks apparaissent, montrant donc ce qui se passait en Algérie aux alentours de l'année 1960, des flashbacks qui finissent par complètement phagocyter le film.

    Curieusement, le film semble partager le public en deux camps : celles et ceux qui apprécient la première partie, plus ou moins contemporaine, et beaucoup moins la seconde, celle qui montre les réalités du conflit ; et puis celles et ceux qui ont l'avis totalement inverse. On me permettra, je l'espère, de n'être ni dans un camp ni dans l'autre : pour moi, les deux parties sont d'un égal intérêt mais elles ne sont toutes les deux que partiellement réussies (ou partiellement ratées, si vous préférez). Dans la première, Gérard Depardieu, l'interprète de Feu-de-Bois, n'est pas au sommet de son art, la scène où on le voit et on l'entend grogner seul dans la campagne étant même particulièrement ratée. Par contre, rien à redire quant au jeu de Jean-Pierre Darroussin (Rabut) et de Catherine Frot (Solange, la sœur de Feu-de-Bois). Dans la seconde partie, on apprécie le jeu des deux jeunes comédiens qui interprètent Bernard et Rabut jeunes (le comédien belge Yoann Zimmer pour Bernard et Edouard Sulpice, déjà excellent dans "A l'abordage" de Guillaume Brac, dans le rôle de Rabut jeune), mais on renâcle devant le côté confus du récit. En résumé, on se félicite que ce sujet de la guerre d'Algérie fasse de nouveau l'objet d'un film (il n'y en as pas tant que cela) mais, d'un autre côté, on attendait mieux de la part de Lucas Belvaux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 juin 2021
    Comment décrire ce film.
    Un début assez direct, avec un Gérard Depardieu complètement alcoolique et vient gâcher l'anniversaire de sa sœur. À partir de 20min on a des flashbacks mais une voix off qui a mon goût gâcher tout, je m'attendais à plus d'action, à plus de choc psychologique, mais parfois c'est soporifique.. Parfois on décroche.
    C'est dommage je m'attendais à beaucoup mieux niveau action.
    patrick gosnet
    patrick gosnet

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2021
    Excellent film qui fait mieux connaître ce qu'a pu être la guerre d'Algérie et les traumatismes qu 'elle a pu engendrer. Je comprends mieux pourquoi mon père n'a jamais voulu en parler. Lucas Belvaux a réussi un superbe portrait de 2 soldats très marqués par cette période et superbement interprétés par Gérard Depardieu et Jean-Pierre Darroussin . Allez-voir Des hommes!!
    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2021
    Des Hommes

    Les fracassés

    J’ai une passion pour le cinéma du belge Lucas Belvaux. Après les excellents 38 témoins, Pas son genre et Chez nous, il nous propose un drame historique, genre nouveau pour lui, 100 minutes de très grande tension servies par un casting 3 *. Ils ont été appelés en Algérie au moment des "événements" en 1960. Deux ans plus tard, Bernard, Rabut, Février et d'autres sont rentrés en France. Ils se sont tus, ils ont vécu leurs vies. Mais parfois il suffit de presque rien, d'une journée d'anniversaire, d'un cadeau qui tient dans la poche, pour que quarante ans après, le passé fasse irruption dans la vie de ceux qui ont cru pouvoir le nier. Malgré un sujet très fort, d’incontestables qualités de mise en scène et d’interprétation, la grande confusion du récit m’a beaucoup gêné pour apprécier totalement ce qui aurait dû être un grand film. Dommage ! Peut-être en attendais-je trop ?
    Ce drame de guerre est adapté du roman éponyme de Maurent Mauvignier. Belvaux parvient à faire naître la tragédie de l’insignifiant, de l’ordinaire, du silence. Ici, ce qui est gênant, ce sont les flash-backs, les soliloques, le récit non chronologique au fil de la pensée des différents personnages. Pourquoi pas, mais on est très vite complètement perdu, les fameux retours en arrière se faisant sur plusieurs périodes différentes, et surtout, on a un mal fou à reconnaître les jeunes hommes physiquement et vocalement. Je m’explique. Quand les voix off sont celles des têtes d’affiche du film, pas de problème, leurs voix sont parfaitement reconnaissables. Mais quand il s’agit de celles de jeunes acteurs quasi inconnus, on ne sait plus qui nous parle. Ce qui reste par contre dans les cœurs à la sortie de ce drame, ce sont les souvenirs, la culpabilité, les blessures secrètes et les marques indélébiles que la guerre laisse dans les consciences. Pour ceux qui en sont revenus, cette guerre ne s’est jamais terminée parce qu’on ne l’a jamais nommée, jamais considérée comme telle. Comme s’ils ne s’étaient jamais battus. Pour beaucoup, ce fardeau reste trop lourd à porter, même près de 60 ans plus tard. A voir pour le thème et l’interprétation hors pair.
    Mutique et explosif, Gérard Depardieu nous fait son numéro habituel… mais on ne se lasse jamais d’un acteur majuscule. Catherine Frot et Jean-Pierre Darroussin sont évidemment parfaits… et ce n’est pas une surprise. Je n’en dirais pas autant du jeune Yoann Zimmer, - Depardieu jeune ??? -, transparent, sans charisme, fade à souhait… bref on n’y croit pas un instant. On dit souvent que les anciens d’Algérie n’ont rien raconté. Moi, je me demande si on n’a bien voulu les écouter. Sur le fond, un film puissant sur les ravages de la guerre. Sur la forme…L’aspect cinématographique du roman reste entièrement à prouver. Déception.
    blagnaque
    blagnaque

    7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2021
    sous tension de la premiere a la dernière image camera magnifique rares moments de beauté pure bien amenés,rien de grossier malgré la crudité des situations un sans faute cinematographique sur un sujet a risque avec un trio df'acteurs formidablement bien dirigés on en sort bouleversé
    chatperdu
    chatperdu

    12 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2021
    Très beau film. Dur. La guerre transforme les moutons en loups. Le film le montre bien et les dialogues appuient là où la mémoire fait mal.
    Alain C.
    Alain C.

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2021
    Lorsque l'on voit un film qui est le reflet d'un livre que l'on n'a pas lu il est difficile d'émettre un avis sur le fond mais on peut dire que le rappel des mémoires sur cette période avec ce que celà comporte de paradoxes est bien resssenti,Nous en avons vu beaucoup mais ici cette interférence familiale plombe le fond du sujet même si la rigueur est respectée.Les acteurs jouent leur rôle mais on les considère un peu en second plan et c'est préjudiciable quant aux réalités du terrain.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2021
    Ce film est l'adaptation du roman éponyme (2009) sur un drame qui réveille des souvenirs douloureux de la Guerre d'Algérie. Premier soucis, qui paraît un détail, est que les jeunes acteurs qui incarnent les deux cousins Bernard/Depardieu et Rabut/Darroussin ressemblent physiquement pas du tout à leurs aînés ce qui bloque un peu pour adhérer au récit. Les voix Off sont omniprésentes, qui sont autant de lettres ouvertes pendant cette nuit fatidique qui suit l'anniversaire de Solange. Ce qui manque surtout au film c'est l'émotion, dont on est plus ou moins privé de par l'antipathie qu'on a pour ces hommes. Le cynisme presque psychopathe de l'un, la lâcheté de l'autre, la simple méchanceté jusqu'au dégueuli le plus crasse des autres hommes, mais aussi de certain(e)s villageois(es), seule Solange apporte un peu d'espérance dans cette humanité. En conclusion, Belvaux signe un drame intéressant, bien construit et touchant, mais pas émouvant (nuance !), et le film se focalise trop sur 60-62 alors qu'il devrait avant tout s'intéresser aux conséquences qui ont consumé les hommes jusqu'à cette ultime nuit.
    Site : Selenie
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2021
    Entre 1954 et 1962, plus d’un million de français ont servi en Algérie. Toute une génération d’appelés perd sa jeunesse et continue de vivre dans le traumatisme d’une guerre dont on ne parle pas. Ce silence se perd par quelques lapsus. Comme celui de l’anniversaire d’une sœur et d’un cadeau qui suscite la haine des invités et un propos raciste d’un ancien combattant. Les personnages joués par Gérard Depardieu et Jean-Pierre Darroussin se sont tuent toute leur vie et aujourd’hui, plus personne ne les comprend. Alors ils se souviennent… Labellisé Cannes 2020, “Des hommes” est l’adaptation du roman de Laurent Mauvignier par Lucas Belvaux. Alors que la direction artistique des grosses pointures du cinéma français semble assez chaotique entre gémissements et palabres exaspérantes, les retours dans le passé sont d’une grande efficacité. Heureusement, elles prennent une part importante dans le long-métrage. On assiste aux opérations militaires, aux rancœurs et aux désaccords des soldats qui ne sont pas tous partisans du général de Gaulle. Si la prestation de Depardieu peut désormais dérouter, on ne lui enlèvera pas son talent de narration. Sa voix off illustre parfaitement la psychologie des jeunes soldats déjà condamnés à devoir sans cesse reconstruire leur vie. Une œuvre qui n’est pas exempte de qualité, dont la construction peut dérouter, mais qui offre néanmoins un beau témoignage de notre Histoire.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    rvrichou
    rvrichou

    101 abonnés 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2021
    Il y a … « des hommes » et Gérard Depardieu



    Chez Arthur Rimbaud :
    …il y a un oiseau, son chant vous arrête et vous fait rougir.
    Il y a une horloge qui ne sonne pas.
    Il y a une fondrière avec un nid de bêtes blanches.
    Il y a une cathédrale qui descend et un lac qui monte…

    Au cinéma, il y a

    La moustache de Clark Gable et celle de Charlot.
    Il y a en Bretagne, du côté de Pont Aven, Jean Pierre Marielle qui aime les fesses rondes comme des galettes.
    Il y a Jean Gabin qui conduit une locomotive en noir et blanc dans un film de Jean Renoir de 1938.
    Il y a Bérenice Bejo elle aussi en noir et Blanc et Leila Bekhti en couleurs.
    Il y a Les yeux pétillants de Gérard Philippe sur la poitrine de Gina Lollobrigida.
    Les frasques et les cascades de Bébel, la voix de Charles Denner dans un film de François Truffaut.

    Et puis il y a la petite Manon des Sources , Emmnuelle Béart et son père acharné, tendre et Bossu incarné par Gérard Depardieu.


    Dans la peau de l’amant de Miou Miou dans « les valseuses », dans la peau de l’amant de Catherine Deneuve quand est passé « le dernier métro », dans la peau de l’amant de Fanny Ardant, « la femme d’à côté », dans la peau de l’amant de Sophie Marceau en 1911 du côté de Fort Saganne en plein désert…
    Et puis, délaissant Carole Bouquet, sa femme trop belle pour lui, dans la peau de l’amant de Josiane Balasko, Il y a Gérard Depardieu


    Sur une scène, dans le costume de Tartuffe ou dans celui de Boudu. Attablé chez le pâtissier Ragueneau spécialiste des tartelettes amandines et plus tard sous le balcon de Roxane avec Christian ou bien tombant de la lune devant De Guiche, Il y a Gérard Depardieu



    Parmi « les hommes », il y a le frère de Solange, il y a le frère de Reine, il y a Gérard Depardieu, et sous les étincelles, les braises d’un « feu-de-bois ».
    Laouni Pointeur
    Laouni Pointeur

    8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2021
    Des Hommes, c'est d'abord Un Homme. Gérard Depardieu, qui livre une nouvelle fois une performance magistrale, comme à son habitude.
    Cependant je n'ai jamais réussi à m'immerger "dans" ce film.
    On se perd dans les liens qu'unissent les protagonistes.
    Et la magie de la "compassion" n'opère pas, me rendant hermétique à toute émotion.
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2021
    Des jeunes gens envoyés, sans le leur dire, faire la guerre à un peuple, embobinés par des idéologies nationalistes et extrémistes, reviennent fracassés et traumatisés après avoir perpétré et vu des horreurs. La guerre d'Algérie est montré ici par le prisme de ses conséquences en France. L'interprétation de Depardieu en monstre raciste et Catherine Frot en provinciale n'est pas merveilleuse, mais Lucas Belvaux arrive peu à peu à faire entrer le spectateur dans le récit. Beaucoup d'énigmes néanmoins dans ce récit parcellaire, celà vient probablement du fait qu'il s'agit d'une adaptation littéraire.
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