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    A cœur battant
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    61 critiques spectateurs

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    Clem Lepic
    Clem Lepic

    36 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2020
    Film terriblement moderne, par écrans skype interposés du début à la fin. La réalisatrice arrive à créer de vrais moments de complicité, d'amour et d'épuisement mental entre les 2 acteurs. Tous les 2 sont super. Dès le début on sent que les 2 personnages ne sont pas sur le même rythme, elle est femme active et s'occupe pleinement de son petit Lenny, lui est en Israel entouré de sa famille cherchant du travail et sans visa pour revenir en France. A ajouter à cela la différence culturelle et sa personnalité à lui qui a besoin d'énormément d'attention et qui impose son rythme plus qu'il ne prend en considération les contraintes de sa femme. Cette différence est trop grande pour que leur couple ressorte grandi de cet éloignement.
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2020
    Bon film mais le début est un peu long, très bonne interprétation qui donne la mesure du côté psychologique ....
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    360 abonnés 1 793 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2020
    J’ai trouvé cette romance dramatique excellente. Il faut dire, que pour la petite histoire, je me suis senti particulièrement touché, ayant une fiancée Chilienne vivant à l’étranger et dont on doit faire le visa. Cette parenthèse personnelle afin que vous compreniez que mon ressenti sur le film a été bien particulier. Heureusement pour moi, mon expérience est dans le registre comédie romantique, alors que là le côté dramatique sera bien exploité. On voit beaucoup de situations qui sentent le vécu. La distance peut amplifier chaque problème et dispute. D’une pierre, peut naitre une montagne, comme le montre parfaitement ce film. L’amour et la confiance de ce couple vont être mis à rude épreuve pour effacer la distance. Pour donner encore plus de réalisme, on va uniquement voir ce qui se passe à travers l’écran skype des appels vidéo. Un concept exploité jusqu’au bout et qui donne une immersion totale. On va s’introduire au cœur du couple, et on aura les mêmes informations que les protagonistes. C’est donc plus facile de ressentir leur doute sur ce qu’ils ne voient pas. Ça ne gêne pas pour autant la dynamique du film. Le téléphone bouge, et les conversations peuvent être agitées. Il faut dire que les deux personnages ont un caractère fort. J’ai adoré les voir évoluer dans cette relation à distance. Certaines de leur confrontation sont intenses. Du rire aux larmes, ça sera complet. Chacun a sa vision et va la mettre en avant. Il n’y a pas de « gentil » ni « méchant ». Judith Chemla et Arieh Worthalter vont être exceptionnel dans leur prestation. Je les avais déjà vu dans des rôles secondaires sur des films que je n’avais pas aimés, mais là coup de cœur.
    PLR
    PLR

    467 abonnés 1 561 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2020
    Un film classé dans le registre des drames. Un drame, vraiment ? Un couple séparé quelques temps pour des raisons de formalités administratives (visa) que l’homme doit accomplir impérativement dans son pays d’origine. Il est vrai que nos administrations adorent ça ! Vous avez le droit d’être ici puisque vous êtes conjoint de Française et père du bébé idoine, mais vous devez aller chercher le coup de tampon salvateur là-bas… chez vous (Israël dans le cas présent). La femme attendra ici à la maison en France avec le bébé. Cette séparation n’est que temporaire. Pour y suppléer quelque peu il y a les nouvelles techniques de l’information et de la communication qui, par écrans interposés, permettent de se voir, d’échanger. Mais de cette situation pas si inconfortable que ça, le scénario va nous broder méthodiquement un canevas pour nous convaincre que pour s’engueuler, se disputer, se faire des reproches, finir peut-être par se détester… il faut être deux même si c'est à distance ! A se demander si ce n'est pas encore plus efficace et destructeur à distance (ça doit être ça le vrai sujet du scénario). De quoi nous rendre neurasthéniques, à l’image du couple sans ses rapports à distance finissant par un : « Je t’aime, moi non plus ». Inintéressant à vrai dire. Au cinéma, on préfère plutôt les histoires d’amour, non ?
    Dom Domi
    Dom Domi

    42 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2020
    Ce film est porté par une actrice magistrale trop mal connue mais qui, je pense, n'a pas fini de nous surprendre et de marquer le cinéma par ses qualités d'actrice.
    Elle illumine une histoire, somme toute banale, au c ours de laquelle un couple se délite à cause de la distance kilométrique qui les sépare.
    La relation qui se veut virtuelle grâce aux moyens modernes de communication, finit par connaître ses limites et arrive à son paroxysme lorsque le mari finit par ne plus vouloir rentrer à son domicile et auprès des siens.
    Qui aura tué la relation, la distance ou cette proximité virtuelle ?
    Le film a ceci de très intéressant qu'il pose les contradictions fonctionnelles de nos instruments de communications qui brisent, au fond, l'imaginaire et la fantaisie qui peut naître des fantasmes qui voient le jour dans les pensées distantes.
    domi...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 octobre 2020
    Un des articles que j'avais rédigés sur Facebook concernait déjà un film (« Somewhere » de Sofia Coppola, qui selon moi n’avait pas été reçu par le public à sa juste valeur). De même, j’ai peur que « A cœur battant » de Keren Ben Rafael ne soit « victime » de mauvaises interprétations ou d’a priori qui éloigneraient malheureusement certains spectateurs des salles.

    Un conseil : allez au delà du pitch (réducteur) d’un couple « mis à rude épreuve par la distance et les écrans interposés ».

    En voyant ce film, j’ai exactement ressenti ce que j’avais perçu dans la bande-annonce : non pas l’histoire d’un couple qui vit à distance et par Skype interposé, mais juste l’histoire d’un couple et de ses difficultés.

    J’ai trouvé ce film remarquable à bien des égards.

    Son histoire, sa genèse, tout d’abord.
    Lauréat du concours du Biennale College Cinéma de la Mostra de Venise pour la promotion des jeunes talents, le projet a été entièrement financé par la subvention de 150.000 € en respectant le délai imposé d’un an pour livrer le film et le présenter au festival suivant. Ecriture du scénario en un mois, puis casting, tournage, montage, post-production etc. en moins d’un an. Une belle performance de toute l’équipe ayant contribué au film, à commencer par la réalisatrice et sa co-scénariste, venues nous raconter leur aventure après la projection.

    Remarquable ensuite, la performance de ses acteurs principaux, Arieh WORTHALTER et Judith CHEMLA, criants de vérité, mais aussi de Noémie LVOVSKY, une fois de plus formidable de naturel.

    « A cœur battant » est également remarquable du point de vue technique cinématographique - un cas d’école potentiel pour les étudiants de la FEMIS :) Je ne m’y connais pas assez pour développer ce point, mais je peux parler de ce que j’ai ressenti grâce à ce point de vue particulier de la caméra, tout en subtilité là encore : j’ai oublié la distanciation et l’intermédiaire numérique entre Yuval et Julie, me concentrant sur ce qui était en train d’arriver à leur couple.

    Remarquable par les émotions qu’il procure. Certes je suis facilement transcendée par les émotions ;), mais voilà un film touchant au sens littéral du terme : il vous touche car il vous attrape par le cœur.
    « A Cœur Battant » parle tout simplement de l’amour et de la difficulté de construire un couple au quotidien, après l’idyllique période de la rencontre et de la fusion. La difficulté lorsque l’on veut construire une vie à deux (puis à plusieurs avec des enfants), c’est l’après, c’est la suite. Après la construction vient malheureusement trop souvent (de nos jours ?) la désillusion, puis tristement la déconstruction.
    Et la distance et Skype n’y sont finalement pas pour grand-chose, voire pour rien.
    Ce film traite de la difficulté de faire perdurer l’entité couple, alors même que l’amour est là, véritable et palpable. C’est le paradoxe de l’amour qui est mis en lumière, comme le résume si bien le personnage de Gérard Depardieu dans le Dernier Métro de François Truffaut : « c’est une joie et une souffrance ».
    Lorsqu’on aime, on est heureux, tout en devenant vulnérable. Et c’est ce qu’il faut accepter pour aimer vraiment. Or il est bien difficile pour beaucoup d’entre nous, comme le personnage de Yuval, de laisser tomber toutes les barrières de protection que l’on construit autour de soi pour se protéger.

    Ce film traite aussi, avec une finesse remarquable, de nombreux sujets tournant autour de ce couple : la mixité de confession religieuse et de culture, la lâcheté et l’égoïsme, la peur de l’engagement et des responsabilités liées à la paternité, le courage des mères élevant seules leur(s) enfants, la peur de basculer définitivement dans le monde des adultes et l’envie de rester un enfant, chez ses parents, à faire la fête, à choisir un métier artistique sans l’assumer vraiment (le personnage de Yuval, photographe, se cache derrière le fait qu’il ne trouve pas de contrat en France et est touché dans sa virilité par le fait qu’il ne gagne pas (assez) d’argent et que c’est sa femme qui fait vivre la famille).

    A la fin (pas de spoiler, rassurez-vous), chacun peut imaginer sa propre suite de l’histoire. Il est d’ailleurs amusant de constater, à travers le titre du film en anglais (The End of Love, sombre et pessimiste) et le titre français (A cœur battant, plein de vie et d’espoir), la vision quasi opposée des 2 co-scénaristes au sujet du destin de leurs personnages, comme elles nous l’ont expliqué… et comme un clin d’œil à l’universalité de cette histoire.
    Yves G.
    Yves G.

    1 465 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 octobre 2020
    Julie et Yuval se sont rencontrés à Paris, au pied de la tour Eiffel, un soir de 14-juillet. Entre eux c’est le coup de foudre. Le couple s’installe ensemble, Julie tombe enceinte. Mais Yuval doit repartir en Israël pour y obtenir un visa permanent lui permettant de revenir en France. Le couple est condamné à une séparation qui met à mal leur amour.

    Le titre anglais de ce film israélien a une signification toute différente de son titre français. "The End of Love" annonce la couleur là où "À cœur battant" est bien plus optimiste. Il s’agira, nous dit ce titre anglais, de raconter la fin d’une histoire d’amour. Ozon l’avait fait dans "5×2" en commençant par la rupture et en remontant le cours du temps.

    Keren Ben Rafael utilise elle aussi un procédé très audacieux. Elle filme la relation entre Julie et Yuval uniquement à travers les écrans qui leur permettent de communiquer. Le procédé se dévoile lors de la première scène, la plus truculente, qui laisse planer le doute sur la situation des deux protagonistes avant de révéler les kilomètres qui les séparent.

    Le procédé est culotté, tant en termes d’écriture que de cadrage. Keren Ben Rafael s’y tient tout du long, jusqu’aux deux scènes finales dont on comprend qu’il s’agit de deux flashbacks. Le problème est que, passée la curiosité qu’il suscite, le procédé devient répétitif et finit par lasser. Pour faire avancer le récit, le scénario en appelle à la jalousie des deux amants, qui s’inquiètent alternativement des rencontres que leur conjoint pourrait faire en leur absence. Mais ces rebondissements assez mesquins ne suffisent pas à eux seuls à donner de l’intérêt à une histoire dont on devine par avance la conclusion.

    Un mot sur l’interprétation. Arieh Worthalter, qui a trente-cinq ans, mais qui en fait facilement dix de plus, a certes de beaux yeux bleus ; mais je le trouve trop vieux pour ce rôle de jeune père inconstant. Quant à Judith Chemla, je ne sais qu’en penser. Sans doute a-t-elle la pâleur diaphane des figures préraphaélites ; mais c’est une beauté à laquelle je reste décidément insensible.
    pierre A
    pierre A

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2020
    Une belle interprétation d'un duo d'acteurs, à travers Skype, de leurs rôles de couple, de parents et d'amoureux désespérés et séparés l'un de l'autre.
    Catherine C.
    Catherine C.

    7 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2020
    Est-ce qu’un couple peut durer malgré la séparation physique ? C’est le thème de ce film. La mise en scène est sobre pour laisser toute la place à la complexité des relations humaines et sentiments amoureux. L’une à Paris et l’autre en Israël ils communiquent par internet et écrans interposés, tentent malgré tout un semblant de vie sexuelle. L’énervement et la jalousie vont assez rapidement s’interposer dans ce couple, que fait l’autre, seul ou comment gérer sa vie sans son compagnon à ses côtés. Peut-on se permettre de critiquer l’autre sans savoir ce qui se passe réellement et surtout sans savoir ce qu’il ou elle ressent dans sa vie quotidienne. Je recommande ce film
    traversay1
    traversay1

    3 584 abonnés 4 865 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2020
    Repérée avec Vierges, un premier long-métrage intéressant, l'israélienne Keren Ben Rafael confirme son talent avec A cœur battant, l'histoire d'un couple qui doit expérimenter une situation "Loin des yeux" moderne puisque les nouvelles technologies permettent de se voir à distance mais toujours pas de se toucher. Une absence/présence dont A cœur battant s'empare avec finesse, refusant les poncifs, élaguant quand il le faut, insistant quand c'est nécessaire, rendant la romance en difficulté du film presque aussi palpitant qu'un thriller. C'est évidemment un film de dialogues, de sourds assez souvent, avec quelques personnages périphériques qui apportent humour ou originalité. Keren Ben Rafael témoigne d'une belle maîtrise dans sa mise en scène évitant autant que faire se peut les répétitifs champs/contrechamps. Mais le film ne serait pas certainement pas aussi réussi si ses deux personnages principaux n'étaient pas aussi remarquablement incarnés par Arieh Worthalter. et surtout Judith Chemla, étonnante à chacun de ses rôles et sans conteste l'une des meilleures actrices françaises contemporaines, sa modestie dût-elle en souffrir. Il y a quelque chose de romantique et de désuet dans A cœur battant, rien de nouveau sous le soleil, dira-t-on avec raison, mais qui semble à la fois unique et universel comme l'est n'importe quelle histoire d'amour.
    Danielle G
    Danielle G

    13 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2020
    un très beau film où l'amour a du mal à résister à la distance. c'est bien ficelé. les acteurs et les scènes sont très réalistes et le montage est parfait. à voir
    Benoît B
    Benoît B

    14 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2020
    Quelle claque ! Les comédiens sont tellement bons qu'on se demande si les dialogues ont été écrits. C'est d'une justesse et d'une profondeur ce film... La mise en scène est hyper efficace... Vraiment une belle surprise !
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Un super film, une séparation involontaire qui remettra une famille en question, la distance et les écrans.
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    C'est un récit sur nos modernités virtuelles. Un couple séparé par le travail, les affres de l'administration française et peut-être aussi le décalage culturel. Lui est israélien, photoreporter et est maintenu pour des raisons à la fois professionnelles et juridiques dans son pays ; elle est architecte, parisienne, et de fait se retrouve seule à élever leur enfant de 1 an. Le couple échange par ordinateur de façon régulière. La caméra s'introduit de manière souvent intrusive dans le quotidien de l'un ou de l'autre et cultive les non-dits, au risque de la dispute voire de la séparation.

    "A cœur battant" pose de vraies questions sur la nature des relations humaines à l'heure de la dématérialisation et de la mondialisation. L'ordinateur rapproche et éloigne les gens à la fois. Le film décrit les relations distendues du couple. On frôle parfois l'ennui, tant le propos, limité aux échanges entre la maison en Israël et l'appartement à Paris réduisent le champ narratif. Pour autant, il y a une intelligence incontestable dans le traitement cinématographique de cette histoire d'amour par procuration. Mais hélas, la mise en scène tourne parfois en rond et se cogne à une fin mystérieuse, et pour le coup, plutôt questionnante.
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2020
    techniquement le film est intéressant, pas de scénario , juste des dialogues a distance via Skype, les scènes d amour un peu glauques.on suggère a peine les raisons , et le mal de déracinement de l'homme....les scènes avec la femme et l'enfant reste enfermé dans leur appartement, dommage.
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