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    Palm Springs
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    3,9
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    119 critiques spectateurs

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    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2021
    Max Barbakow et sa boucle temporelle n’a pas à rougir, même face à « Un Jour Sans Fin », car s’illustre toujours mieux que des descendants moins subtils et moins pertinents, à l’image de « Naked » par exemple. Ce film semble plutôt vouloir déjouer les codes de narration, en offrant à ses prisonniers du temps plus de possibilités. On ne se réveille plus dans un campus ou sur une base aérienne, la veille d’un débarquement catastrophique, mais bien aux portes d’une cité qui a déjà suffisamment de critères pour alimenter son caractère intemporel. Loin des feux de l’excès d’un Las Vegas, cette oasis propose également son lot de plaisir et d’excès, dans la mesure où Palm Springs a pu accueillir diverses figures hollywoodiennes sous un soleil ardent le jour et son ciel étoilé la nuit. N’est-ce donc pas un décor des plus idyllique pour graver son empreinte, en même temps que ses vœux d’amour ? Des vœux qui doivent résonner dans l’éternité et qui constitue parfaitement le théâtre d’un mariage, que deux âmes perdues se partagent spirituellement.

    Nyles (Andy Samberg) est le premier candidat d’un monde ouvert, mais d’un cercle fermé, où son existence justifie toute la torture qu’il endure. Personne ne nous cache l’ambition de surfer sur une comédie romantique, en empoignant un tel personnage aussi blasé de la vie, du temps et de l’amour. C’est pourquoi le renfort de Sarah (Cristin Milioti) vient pimenter la linéarité d’un récit qui ne dépasse pas les 24 heures. Pourtant, cela constitue le meilleur des environnements pour un purgatoire, car l’un comme l’autre se mentent à eux-mêmes et trompent d’abord leurs sentiments avant de les embrasser par désespoir. Il y a de la tragédie, derrière les sourires de ces ivrognes, qui se reconnectent avec une réalité qui leur a toujours échappé. Ce qui est ironique, étant donné qu’ils évoluent dans un cloître fantastique. Mais ce qui devient une restriction pour eux se transforme en outil de divertissement, qu’ils usent jusqu’à la moelle, jusqu’à ce que l’émerveillement leur échappe à nouveau. Dans ce discours, la répétition du quotidien les frappe avec stupeur, mais ne les foudroie pas pour autant, du moins pas comme ils l’auraient pensé.

    L’amour est un langage ancré dans la désillusion et on ressent le côté pessimiste et sans doute assez authentique dans les faits. Rien n’est stable dans les émotions et le duo se confie également sur les limites de relations, qu’elles soient de nature éphémères, spontanées, oubliables ou durables. Mais n’en réclamons pas tant, car l’œuvre aussi se soumet à ses contraintes, comme un dénouement un peu expédié et qui retombe dans le pathos. De même, elle peut souffrir de quelques redondances, qui ne serve jamais assez ces moments d’égarements où les héros font le point sur des perspectives. Si l’objectif reste toutefois de briser une routine, il convient de préserver cette cohérence, qui s’éparpille un peu trop dans la générosité de l’humour. Néanmoins, le scénariste Andy Siara confie à ses personnages un remède à travers les responsabilités, dont ils auront conscience et dont ils se sont engagés. Cela constitue la note la plus touchante à cette aventure loufoque et bienvenue.

    À quoi doit-on alors s’attacher et peut-on réellement porter cette charge ? « Palm Springs » y répond avec amusement et souligne justement des convictions qui valent la peine qu’on s’y attarde. En acceptant ce sentier de la perdition, une cavité pourrait bien nous guider vers ce lendemain qu’il s’agit de convoiter. Et n’oublions pas le rôle de J.K. Simmons qui, en dépit de manquer de présence ou de développement, est bien loin du comic relief. Son rapport à l’amour étant à son apogée, son but n’est donc plus de catalyser son avenir, mais bien celui de ses enfants. Les priorités changent au fur et à mesure que les enjeux progressent et chaque protagoniste, aussi cocasse qu’ils soient, nous rappelle qu’il y a toujours un peu d’espoir, même dans un désert de solitude.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2021
    De prime abord, drôle de film que celui-ci dans lequel on met les pieds. Sans savoir de quoi il retourne, le début de « Palm Springs » détonne un peu. On croirait être dans un teen-movie puis dans un film indépendant à la Sundance ou encore dans une comédie grasse et potache comme les américains savent tant nous en offrir. Mais non, « Palm Springs » c’est bien plus que cela… Max Barbakow, dont c’est le premier film, fait montre de beaucoup d’ingéniosité et d’idées en détournant le concept de la boucle temporelle et de la journée qui se répète, un concept qui a fait ses preuves avec des classiques comme « Un jour sans fin » ou des séries B comme le récent « Happy Birthdead ». Attention, on n’est pas dans un film à la « Tenet », ici c’est la détente qui prime. Le cinéaste applique plutôt la recette à la comédie romantique et ce, de manière plutôt astucieuse et novatrice. Et, surtout, il se détache de toute explication hasardeuse et empiriquement ennuyeuse pour se focaliser sur les conséquences et ses personnages.



    Deux personnages principaux d’ailleurs très réjouissants et qui ne tombent pas dans les clichés. En effet, le duo formé par Andy Samberg et Cristin Milioti est parfaitement assorti et leur complicité à l’écran ne fait pas de doute. C’est un excellent point car, malgré le contexte science-fictionnel de « Palm Springs », on croit en leur attirance et leur rapprochement mutuel. Le long-métrage débute rapidement et rentre directement dans le vif du sujet au risque de perdre un peu le spectateur ou plutôt de le décontenancer. Au début, on ne sait pas où l’on va mais c’est tout à fait appréciable comme sensation. Puis, quand le mécanisme de la journée qui se répète indéfiniment commence, c’est ludique et amusant. Il y a quelques trouvailles et originalités mais le film ne parvient pas néanmoins à se rendre révolutionnaire par rapport à son postulat, il manque de réelles surprises. C’est davantage les lieux de l’action (situés au sein du désert alentour à Palm Springs) qui donne un côté ensoleillé et original au long-métrage comme par exemple la séquence des hallucinations ou celle sur la route déserte.



    J.K. Simmons est un second rôle de choix qui muscle le film avec une sous-intrigue pertinente et amusante. « Palm Springs » est assez court pour ne pas radoter, c’est un bon point, mais il se conclue sur une partie où le côté fou et déluré fait place à du romantisme existentiel et des bons sentiments. Ce n’est pas raté pour autant, ce revirement était même plutôt prévisible mais « Palm Springs » aurait été mille fois plus réussi s’il nous surprenait jusqu’au bout par sa folie. Au final, on le droit à un petit film plaisant, original et décalé mais pas complètement abouti ni aussi décalé qu’on l’aurait souhaité. Entre humour et sentimental, il n’en demeure pas moins un petit film qui passe bien, met de bonne humeur et s’accapare le concept de la boucle temporelle de manière plutôt convaincante à défaut d’être renversante.



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    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 2 999 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 janvier 2021
    Un jour sans fin, Happy birthdead, la boucle intemporelle a été maintes fois exploitée au cinéma. ce Palm springs, en plus d'être maladroitement amené est moins subtil et moins amusant et n'apporte rien de nouveau au sujet. D'autant plus que le déclic et l'issue restent les mêmes. Quel manque d'imagination des scénaristes!
    Clément R
    Clément R

    15 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2021
    Film déjanté qui apporte ce qu'il faut de pep's pour ressortir avec le sourire aux lèvres. De bons passages bien fun autour d'un concept déjà vu mais efficace
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    Le concept de la boucle temporelle est quelque chose de très commun au cinéma, et même si Max Barbakow et Andy Siara ne révolutionnent pas le genre, "Palm Springs" est un film très fun à regarder et surtout jamais redondant, ce qui est toujours le risque avec ce genre d'histoire. Nyles s'est totalement habitué au fait de revivre la même journée encore et encore. Il profite du cadre et des personnes présentes au mariage, dont Sarah, la sœur de la mariée qu'il va entraîner malgré lui dans cette journée sans fin. La jeune femme qui va passer par toutes les émotions va vouloir à tout prix retrouver une vie normale. Si le film n'est jamais redondant, c'est parce qu'il y a toujours quelque chose de nouveau que ce soit au niveau des faits avec les personnages qui tentent des choses différentes et s'amusent puisqu'il n'y a aucune conséquence à leurs actes, ou au niveau de leur état d'esprit qui change très souvent. Une histoire qui évolue donc sans cesse avec des détails qui sont révélés au compte-goutte ou encore des personnages secondaires, trop sous-exploités selon moi, qui viennent par moment dynamiser le récit comme Roy incarné par J.K. Simmons. Si le film est léger, Max Barbakow met quand même ses personnages face à des dilemmes intéressants. S'il n'y a aucune perspective d'avenir pour eux, est-ce si horrible de vivre dans un tel cadre où l'on peut faire tout ce que l'on veut sans se soucier des conséquences ou des problèmes du quotidien ? La question mérite d'être posée... Tout n'est pas exploité au maximum que ce soit au niveau du concept ou de la réflexion, j'ai par exemple trouvé la dernière partie un peu trop rapidement expédiée, c'est un film qui est bien divertissant avec deux personnages très attachants et bien déjantés.
    Balibalox
    Balibalox

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2021
    La comédie de 2020.
    L'histoire est fraiche, drôle et intelligente. J'ai adoré et franchement un bon film du genre manquait vraiment cette année.
    Une seule incohérence relevée (c'est courant dans les films qui parlent de ce genre de sujet).. :
    spoil : la chèvre a disparu suite à son explosion dans la grotte,... soit... mais dans ce cas pourquoi Niles (le nouveau qui n'est pas dans la boucle) est lui présent à la cérémonie ? pourquoi cette différence ?
    Romain J.
    Romain J.

    9 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2020
    Excellent! J'ai adoré! Enfin une comédie romantique PAS à l'eau de rose et qui vise juste à chaque seconde.
    Rien à redire.
    Tarek R.
    Tarek R.

    24 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2020
    Un gentil passe-temps pour confinement.
    Ça reprend l’idée du « Un jour sans fin » mais en beaucoup moins nunuche.
    On ne rit pas aux éclats. Juste ce qu’il faut.
    Ferris bueller
    Ferris bueller

    37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2020
    Film footraque, excellent traitement de la boucle temporelle. Allez y goûtez y sans modération c est exquis.
    Jectoralias
    Jectoralias

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 décembre 2020
    Le film reprend le principe de la journée qui recommence au même point tous les matins au réveil, une boucle temporelle appliquée avec succès dans les scénarios d' "Un jour sans fin" et d' "Edge of Tomorrow". La comparaison s'arrête là, on est loin de ces deux réussites. Le personnage principal vêtu d'une chemise à fleurs tous les jours quoi qu'il advienne, est peu crédible : désabusé, pas intéressant, pas spécialement choqué par son aventure, on n'apprend rien de lui, son métier, sa famille, etc. On n'apprend d'ailleurs pas depuis combien de temps il est prisonnier de cette boucle temporelle. Par mégarde il propulse un autre perso dans la boucle. Choix du scénario, ils se réveillent chaque matin et se souviennent tous les deux de ce qu'ils ont fait ensemble la veille ; curieusement, ce choix réduit voire appauvrit leurs péripéties. Je m'arrête là : ce film est distrayant mais truffé d’invraisemblances. Et les persos n'y croient pas du tout. Un seul 3e larron tire son épingle du jeu, je vous laisse le découvrir. Note: 2,5* = moyen.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    68 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2020
    Comédie romantique avec un sacré grain de folie qui lui permet de sortir du lot. Affranchi du romantisme fadasse surexploité par le genre, c'est un film surprenant avec son pitch à la "Un Jour sans Fin" sous ecstasy! Le début séduit par ses quelques excellentes idées, un style déluré et débridé, qui devient carrément perché dans un dernier tiers nettement moins convaincant! Reste un film sympathique et le charme de Cristin Milioti!
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2020
    Nyles et Sarah, deux âmes égarées, se rencontrent à l'occasion d'un mariage...

    Non, non, ne fuyez pas, ce pitch a beau être celui de dizaines de comédies romantiques photocopiées l'une sur l'autre, il n'est ici qu'un point de départ en réalité très malicieux sur son apparente banalité pour dissimuler la teneur d'une des plus belles surprises que le genre à offrir en 2020 !
    Car, oui, à bien y regarder, la désinvolture du comportement de Nyles dans les premiers instants du film et qui séduit tant Sarah paraît étrangement maîtrisée, comme s'il avait une curieuse connaissance accrue de tous les événements de son environnement. Et, pour cause, "Palm Springs" nous révèle rapidement que ce gentil loser est en fait prisonnier d'une boucle temporelle lui faisant revivre ce jour de mariage à l'infini ! Un phénomène inexplicable dans lequel Sarah va d'ailleurs le rejoindre par accident...

    On vous voit déjà venir, "Une romcom avec le concept SF archi-connu de "Un Jour sans Fin" ? Bonjour l'originalité !". Bon, on ne pourrait pas vous donner complètement tort vis-à-vis de l'idée générale de cette association mais résumer "Palm Springs" aussi caricaturalement ne serait vraiment pas rendre justice au charme imparable et à la folie douce qui émanent de ce nouveau long-métrage produit par le trio "The Lonely Island" (Andy Samberg, Jorma Taccone et Akiva Schaffer, connus pour leurs sketches au Saturday Night Live ainsi que les films "Hot Rod" et "Popstar").
    Sans révolutionner la notion même de boucle temporelle à laquelle un certain Jour de la Marmotte a donné ses lettres de noblesse cinématographiques, "Palm Springs" va simplement s'approprier le concept et l'aborder avec son propre ton loufoque, d'une inventivité absolument formidable et qui colle toujours au plus près de l'évolution sentimentale de ses deux personnages principaux.

    En étant d'abord le plus parfait symbole pour traduire la stagnation existentielle de Nyles, la boucle nous est finalement introduite de manière très originale, avec un personnage qui s'est résigné à vivre ainsi pour l'éternité et qui permet quelque part au spectateur de se dispenser d'une phase de découverte bien trop longue et redondante vis-à-vis d'autres œuvres utilisant le même ressort. Le mode de fonctionnement de cette anomalie temporelle nous sera bien sûr explicité mais seulement à partir de l'arrivée de Sarah, sa nouvelle captive qui va donner une dynamique vraiment originale de plusieurs points de vue au coeur de cette boucle. Et, autant dire qu'au niveau de sa narration menée tambour battant, "Palm Springs" va nous régaler par son épatante maîtrise, jouant sans cesse sur la perspective de l'un ou l'autre de ses deux protagonistes afin d'élargir le spectre de sa journée répétée par de nombreuses surprises sur les chemins empruntés vers la construction de ce couple !

    Ce premier long-métrage de Max Barbakow -oui, c'est seulement un premier film et c'est déjà impressionnant en soi- reste évidemment une comédie romantique avec un cheminement bien connu des amateurs du genre pour rapprocher/séparer ses deux handicapés sentimentaux qui lui servent de héros (quelques twists seront un peu trop attendus sur ce plan, c'est peut-être le plus gros point faible de la proposition) mais, entre son humour ravageur et ses trouvailles remarquables que lui permettent sa boucle temporelle (on aurait aimé que la période où le couple s'éclate ne s'arrête jamais !), "Palm Springs" fait aussi figure de film le plus adulte de la part du trio de "The Lonely Island" grâce à des personnages extrêmement bien dessinés, dotés d'une amertume qui les amène à être d'une lucidité étonnante sur la tristesse de leurs sorts respectifs, et merveilleusement interprétés. En plus d'une galerie de seconds rôles très réussis (que l'on érige une statue à la gloire de J. K. Simmons !), Andy Samberg tient là en effet un de ses meilleurs rôles et y apporte une profondeur bienvenue au-delà de sa légèreté habituelle, pendant que Cristin Milioti brille à chaque instant, emmenant son personnage dans ses recoins les plus sombres comme les plus lumineux avec une aisance désarmante. Au-delà du côté fantasque de l'ensemble, l'alchimie de ces deux-là à l'écran et l'écriture n'ayant de cesse de dévoiler leurs failles pour mieux les réunir nous emportent définitivement dans l'élan de cette histoire d'amour drôle, inventive, attachante, furieusement romantique et, quelque part, intemporelle par sa modernité et ses réminiscences de grands classiques d'une autre époque.
    On ne peut que vous conseiller de vous laisser enfermer à votre tour dans ce "mariage sans fin" à Palm Springs, on est prêt à parier qu'on ne verra pas une romcom aussi irrésistible cette année !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 août 2020
    C'est un film vraiment très exceptionnel, si vous aimez surtout la physique mécanique, ne ratez pas ce film.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 août 2020
    Je suis un peu déçu de ce Palm Springs, pas que j'en attendais grand chose mais j'apprécie grandement le concept de la journée qui se répète... Malheureusement on ne fait pas assez de films sur cette idée. J'aime l'idée parce que ça permet d'avoir des variations d'une même journée, c'est une sorte de fantasme de faire de sa vie une sorte de RPG où on peut recharger sa sauvegarde tous les jours pour voir ce que ça fait si on fait ça ou ça et puis c'est un peu ce qui se rapproche le plus du concept de l'éternel retour au cinéma (avec Il était temps).

    Et là immédiatement on a quelques nouveautés, on n'est pas juste dans une simple redite d'Un jour sans fin. Cette fois le héros du film est déjà coincé dans la boucle temporelle depuis une éternité et on va vite se rendre compte qu'il n'est pas tout seul dans cette boucle. Forcément ça permet d'avoir plein de situations nouvelles qui malheureusement ne sont pas pleinement exploitées.

    En fait on retrouve une structure classique de comédie romantique, les deux s'apprivoisent, finissent par se séparer sous un prétexte bidon avant de se réunir de nouveau. Je sais bien que certains sont persuadés qu'il faut qu'il y ait du conflit pour que l'intrigue avance ou pour qu'on ait l'impression qu'il se passe quelque chose, mais clairement ça dessert plus le film qu'autre chose d'être calqué sur le même chose de schéma narratif que tous les autres, surtout qu'on avait le concept qui pouvait permettre de s'en émanciper.

    Même dans le côté ludique du film, lorsque les personnages font s'amuser avec le concept, ça ne va pas forcément très loin... et donc finalement j'ai un peu l'impression que c'est du gâchis...

    Mais, il y a une scène que j'aime bien avec J.K. Simmons qui semble être en plein éternel retour, vivant la même journée en boucle et s'en réjouissant. Le reste un quand même assez niais et déjà vu, entre le nihilisme du perso d'Andy Samberg et la culpabilité de celui de Cristin Milioti qui l'empêche d'apprécier la chance qu'elle a de revivre la même journée en boucle...

    Malgré les variations par rapport au modèle du genre, Palm Springs a quand même du mal à proposer quelque de neuf et de réellement intéressant. Je passe sur la fin qui est juste idiote et sur la scène supplémentaire qu'il y a dans le générique qui brise toute la logique interne du film et les quelques règles de l'univers... (je comprends l'idée, mais ça ne marche pas, en plus de pourrir le seul personnage bien du film)

    Bref, c'est pas antipathique ni rien... mais bon c'est ni très drôle, ni très bien... ça occupe les yeux et le cerveau, rien de plus rien de moins.
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