Une nouvelle version de la boucle temporelle, style comédie romantique. Si cela ne déclenche aucun éclat de rire, cela reste globalement délassant grâce à la bonne humeur et à la dégaine décontractée du personnage principal qui passe une partie de son temps infini à s'enquiller des bières au bord d'une piscine sous le soleil de Californie. Cependant il faut reconnaitre que quand un scénariste inventif trouvera une sortie originale au thème de ce jour sans fin, son film pourra enfin se distinguer et même approcher de la référence, celle du fameux jour de la marmotte. Ici, une trame et un final classiques font que l'on passe un moment certes acceptable mais dont le souvenir ne tournera pas longtemps en boucle dans nos mémoires.
Une comédie romantique potache & fine dans une boucle temporelle sous le soleil indolent qui dynamite tous les poncifs et irradie d'un petit sourire béat avec ce couple truculent qui sous une merveille de bande son provoque un petit miracle.
Comment mettre un coup de neuf au scénario du film comme dans une histoire sans fin. Certes l'humour et potache et certaines scènes sentent un peu le réchauffé mais l'ensemble fonctionne plutôt bien et Andy Samberg prouve son talent de comique.
En résumé, Palm Springs est un film vivifiant qui fait passer un bon moment et reste un des meilleurs titres de la plateforme Amazon.
Un tres bon film rappelant un jour sans fin mais avec une dimension moderne et nouvelle a la boucle temporelle. Tres divertissant et on ne voit pas les 1h30 passer.
A partir d'une idée et d'un scénario peu original, le réalisateur réussit à nous surprendre et ça c'est déjà très fort.
De bons acteurs et de bonnes séquences, avec même un suspens et une fin à théories c'est très fort. Les idées de fond entre vivre tous les jours la même journée ou bien vivre sa vie chrono logiquement ? L'humour et le dramatique sont présents
Sur l'idée du "Jour de la marmotte", deux déjantés se trouvent enfermés dans une boucle temporelle. Comme Bill Murray, ils enchainent les actions sans conséquence puisqu'ils se réveillent toujours le même jour. La différence: ils sont deux à se rappeler de la veille alors que Bill draguait toujours la même fille qui ne se rappelait de rien. Bref, ca se regarde mais ca ne se retient pas.
Forcément on est obligé de se comparer au jour sans fin de H.Ramis mais vite fait on s’en échappe avec cette comédie parfois grinçante et parfois plus classique. Les acteurs sont au top, on alterne les situations et les styles avec une certaine élégance. Plutôt une bonne surprise alors que le pitch original faisait un peu flipper
Bien que le précepte de la boucle temporelle a déjà son chef d’œuvre (« un Jour sans Fin », bien sûr !), « Palm Springs » peut être considéré comme son dauphin. Bien qu’handicapée par son côté déjà-vu, cette comédie romantique est plutôt cool et vraiment drôle (mais pas que) et doit beaucoup à la présence décontractée d’Andy Samberg, charmante de Cristin Milioti et toujours profitable de J.K. Simmons. Vivement recommandable quand la morosité vous gagne.
Palm Springs renouvelle avec brio les codes d'un Jour sans Fin pour nous offrir un comédie attachante portée par un duo d'acteurs à la complicité évidente.
On ne peut pas s'empêcher de penser au film de 93 Un jour sans fin avec Bill Murray. Mais je dois dire que le sujet est traité ici avec beaucoup plus d'humour. Il y a quelques longueurs vers la fin, mais je n'en dirai pas plus. Allez voir le film si vous aimez les comédies...un peu fantastique.
Reprenant à son compte l’idée fondatrice de ‘Un jour sans fin’, ‘Palm springs’ l'assaisonne d’une pincée de cynisme et de spleen du trentenaire, car loin de comprendre que c’est en devenant meilleur qu’on peut briser le cycle, Nyles et Sarah, coincés chacun à leur façon dans la vie sans attraits qu’ils se sont imposée, découvrent les joies de l’irresponsabilité, le temps d’une journée de mariage partie pour durer éternellement. En un quart d’heure, on a compris l’essentiel, on cesse d’essayer de percer le pourquoi du comment de la boucle et on observe, sourire en coin, ces deux marginaux accumuler les expériences plus ou moins désastreuses, avant que les divergences relatives à la façon d’aborder cette éternité sans réels enjeux ne commencent à apparaître entre eux. Avec ses acteurs volubiles et sa B.O. soignée, ‘Palm springs’ fait partie de la grande famille des films indé mais cette appartenance se traduit surtout par le fait que, tout en restant une pure Rom’com - ‘Palm springs’ évite de laisser surnager l’idée que les tourtereaux finiront ensemble parce qu’il ne peut en être autrement, et se tient plutôt correctement à l’écart de toute morale normative.