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Un visiteur
5,0
Publiée le 16 juillet 2011
Magistral! D'autant que j'ai lu "la mort est mon métier" pour l'école, livre qui essayait de reconstituer les raisons et motifs du commandant du camp d'Auschwitz. Ce film rend bien compte des changements que peut provoquer le pouvoir sur des individus apparemment normaux, ainsi que l'effet de foule qui peut inhiber le libre arbitre de plus d'un. Une fois encore, preuve est faite que "homo homini lupus".
Tout commence avec l'Expérience de Stanford (1971) qui tente d'expliquer l'incompréhensible pour la plupart d'entre nous : Comment des personnes totalement saines d'esprits peuvent-elles se comporter de manière aussi abominable et cruelle ? On s'est déjà tous dit, à un moment où un autre de notre vie, "moi je n'aurais jamais pu faire ça". Mais au final, on n'en sait rien et on est tous susceptibles de se laisser prendre par l'Effet Lucifer. Et c'est justement ce que cette étude de psychologie expérimentale tend à prouver. Elle veut montrer que c'est la situation plus que la personnalité de ladite personne qui est à l'origine de ces comportements qui vont à l'opposé des valeurs morales. Elle veut montrer que c'est l'abus de pouvoir qui provoque la "luciférisation" de l'individu, transformant ainsi des gens ordinaires en monstres. L'expérience se rapproche assez de l'expérience de Milgram, tout aussi inquiétante qu'intéressante. Oliver Hirschbiegel réadapte cette expérience pour nous pondre un film d'une pertinence rare. Clairement à voir !!
L’Expérience (2001), premier long-métrage de cinéma d'Oliver Hirschbiegel est une oeuvre totalement surestimée, irréaliste, ubuesque, mal interprétée et accessoirement, très mal mis en scène. Histoire d’appâter le chaland, on nous fais croire que le film est inspiré de faits réels, mais c’est grotesque. Certes, la trame de départ s’inspire d’un fait divers remontant à 1971 (concernant une expérience réalisée à l'Université de Stanford), mais le film est en réalité adapté du roman "The Black Box" de Mario Giordano (lui-même inspiré de l’expérience), d’où cette exagération disproportionnée (la fin du film vire dans le grand n’importe quoi, s’éloignant complètement de la réalité des faits). Ce qui surprend et crée l’incompréhension, c’est l’interdiction disproportionnée aux moins de 16 ans (dans l’hexagone, mais moins de 18 ans pour certains pays !), totalement ridicule à la vue du film. Presque 120 minutes au compteur et l’ennui se fait très rapidement ressentir. Malgré quelques têtes connues au sein de la distribution, leurs prestations laissent clairement à désirer (absence de direction artistique ?), le scénario tournant rapidement en rond, on fini par se désintéressé totalement de l’histoire (surtout lorsque celle-ci met en scène des seconds rôles d’une inutilité flagrante). Notre déception est telle que l’on préfèrera sans scrupule garder en mémoire le remake US (The Experiment - 2010), réalisé par Paul Scheuring (où cette fois-ci, le scénario tient la route et les acteurs sont crédibles).
Ça fait vraiment flipper!! ce film tient en haleine jusqu'au bout. Il nous fait aussi bien réfléchir sur l'Homme, une fois livré à lui-même, et surtout livré aux autres...
Grand film qui peut nous faire partit très loin dans la psychologie animale de l'homme. La forme, si on sait la lire, s'applique parfaitement au fond. L'ambiance étouffante et surtout progressive met la dernière heure du film sous une tension maximale et bien maîtrisée. Les scènes de coupure, un peu à l'eau de rose par moments, sont nécessaires pour entrer à 100% dans le personnage et retranscrivent parfaitement une réaction humaine simple et pure. Quand on est mal, on imagine du bonheur, le plus simplement possible. Enfin, le fou rire entre le colonel et le héros, lors d'un des pics les plus intenses du film donne au rire quelque chose de glaçant et d'enivrant à la fois. Je le recommande, à conditions de le regarder sans préjugés (je lis des comparaisons avec la montée du nazisme... certes mais c'est loin du sujet qui est beaucoup plus général et profond et pas du tout le plus important), et de le regarder comme une expérience, une occasion d'explorer les méandres de l'esprit, du comportement et de la psychologie animale.
Impressionnante histoire que celle ci ! On a du mal à croire qu'elle soit tirée d'un fait d'hivers réel. Une belle réflexion sur le pouvoir et ses dérives. J'ose espérer ne pas basculer comme ça si je l'avais entre les mains. A méditer ....
Film allemand incroyable s'inspirant d'une histoire vraie qui montre que l'homme peut, même si c'est une personne comme vous et moi, devenir un monstre avec le pouvoir. Une triste conclusion de cette expérience qui prouve que l'humain est dangereux. Outre l'incroyable histoire de ce fait divers, on peut comprendre plus clairement aussi la montée au pouvoir d'Adolf Hitler et de tout les autres dictateurs. On y voit clairement dans ce film la comparaison, rien qu'à la ressemblance physique de Justus Von Dohnanyi.
J'ai vu le remake avant. Trouvant l'idée intéressante je n'ai pas tardé à découvrir l'original. Plus clautroangoissant (et largement mieux soit dit en passant), l'angoisse et la perte des réalités montent peu à peu. Vraiment original et prenant. Le bémol: la femme du héros, inutile, qui débaque à la fin comme la cerise au milieu du gateau.
De l'intelligence et de l'originalité dans ce scénario. Hélas la mise en scène n'est pas toujours assez rigoureuse pour nous emmener jusqu'au bout du cauchemar.
Une expérience - en effet - inédite et incroyable. On se retrouve plongés dans l'univers carcéral, dans la douleur et la tournure que prend le film. À voir.
Bon film, même si certaines scènes ou certaines idées du film ont une certaine consonance de déjà vu, mais le film arrive tout de même à nous surprendre par des scènes dures. L'idée principale est très originale, le jeu des acteurs est vraiment pas mal ( même si encore une fois un peu redondant) mais cela en fait tout de même un très bon film: à voir.