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septembergirl
603 abonnés
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3,5
Publiée le 9 juin 2013
Un thriller intéressant, dans lequel une expérience qui se devait scientifique tourne au drame. L'ensemble est prenant et bien mis en scène. Cependant, on note certaines exagérations qui entachent un peu la crédibilité du film. Mais, "L'expérience" reste malgré tout un bon film à voir.
série b pas crédible de A à Z. Concept completement foiré. Faire un film concentré sur les comportements humains avec des personnages et des réactions invraisemblables et incohérentes.
L’Expérience (2001), premier long-métrage de cinéma d'Oliver Hirschbiegel est une oeuvre totalement surestimée, irréaliste, ubuesque, mal interprétée et accessoirement, très mal mis en scène. Histoire d’appâter le chaland, on nous fais croire que le film est inspiré de faits réels, mais c’est grotesque. Certes, la trame de départ s’inspire d’un fait divers remontant à 1971 (concernant une expérience réalisée à l'Université de Stanford), mais le film est en réalité adapté du roman "The Black Box" de Mario Giordano (lui-même inspiré de l’expérience), d’où cette exagération disproportionnée (la fin du film vire dans le grand n’importe quoi, s’éloignant complètement de la réalité des faits). Ce qui surprend et crée l’incompréhension, c’est l’interdiction disproportionnée aux moins de 16 ans (dans l’hexagone, mais moins de 18 ans pour certains pays !), totalement ridicule à la vue du film. Presque 120 minutes au compteur et l’ennui se fait très rapidement ressentir. Malgré quelques têtes connues au sein de la distribution, leurs prestations laissent clairement à désirer (absence de direction artistique ?), le scénario tournant rapidement en rond, on fini par se désintéressé totalement de l’histoire (surtout lorsque celle-ci met en scène des seconds rôles d’une inutilité flagrante). Notre déception est telle que l’on préfèrera sans scrupule garder en mémoire le remake US (The Experiment - 2010), réalisé par Paul Scheuring (où cette fois-ci, le scénario tient la route et les acteurs sont crédibles).
Je l'avais déjà vu avant le remake américain et j'en avais gardé un meilleur souvenir. En effet, la version originale allemande est beaucoup plus réussie. Le concept de base est fort alléchant, à savoir : un groupe d'une vingtaine de personnes séparées en gardiens et prisonniers va devoir évoluer dans un univers cacéral durant 2 semaines en se prêtant au jeu des rôles attribués. Et cette idée est très bien exploitée dans le film. La tension, l'ambiance oppressante a été parfaitement retranscrite par le réalisateur. L'atmosphère est lourde. On observe les relations qui évoluent tout au long de cette expérience, jusqu'à ce que celle-ci dégénère totalement. À travers cette mise en situation, on veut montrer que l'Homme ne reste qu'un animal et que celui-ci peut vite retrouver ses instincts primaires dans un espace isolé du monde extérieur. C'est dur, psychologiquement pesant et parfois violent. Le film fait preuve de beaucoup de réalisme. Le seul reproche que je peux faire est peut être le changement de comportement très, voire trop rapide, de certaines personnages. Sinon, il s'agit un très bon film de huis clos, qui profite de jolies performances de ses acteurs.
Tiré d'une histoire vraie, ce thriller allemand totalement hallucinant vous glacera le sang du début à la fin de par son réalisme et son histoire époustouflante. L'Expérience montre la vraie nature des hommes et ses limites incontrôlables à travers la mise en cage filmée de vingt volontaires, douze campant des détenus tandis que les huit autres incarnent les gardiens. Tous sont grassement rémunérés et le tout est filmé par une équipe scientifique souhait voir le comportement humain de ces cobayes en apparence lambda. Mais l'expérience tourne au drame lorsque certains des candidats, en particulier du côté des prisonniers, prennent leur rôle un peu trop au sérieux. Outre son histoire haletante, on retiendra de ce petit bijou allemand un jeu d'acteurs hors du commun, en particulier pour Moritz Bleibtreu et Justus von Dohnányi, ainsi qu'une mise en scène moderne, élégante, le réalisateur Oliver Hirschbiegel nous plongeant dans l'enfer des hommes de façon progressive et nuancée. Enchainant des plans profonds, majestueux travelings et une séquence en vision nightshot du plus bel effet... Hirschbiegel ose également une série de scènes-choc terrassantes lorsque n°77 (Bleibtreu) se fait tondre puis uriner dessus ou lorsque n°69 (Wotan Wilke Möhring) est placé des heures devant les autres prisonniers, nu, ne portant qu'une feuille de papier dans son dos où il est écrit "Mauviette !". Et si certains personnages sont sacrifiés pour laisser plus de présence aux principaux, on perçoit néanmoins leur souffrance et leur perte de la réalité. Ainsi, pour son premier long-métrage ciné, Oliver Hirschbiegel réussit à clairement instaurer un véritable climat de malaise aussi bien pour les protagonistes que pour le spectateur, ce dernier remettant finalement énormément en question la nature humaine après le visionnage du film.
Après avoir bien apprécié "la vie des autres", je suis revenu sur les traces de Hirschbiegel et j'avoue ne pas être déçu car il offre une singularité émotionnelle dans tous ses ouvrages. C'est curieux comme l'image est crue, comme la peau d'un homme est dure, pas si facile de découper sa dignité. Aujourd'hui, le film présente un tout autre visage : même s'il aborde que l'incarcération a des effets dévastateurs sur le comportement humain et qu'elle ne restitue pas l'intégrité de la personne, la prison guantanamo et le scandale des prisons en Irak font voir le film sous un jour nouveau. Les effets et les acteurs sont très bons, très orchestrés. Mais une ombre au tableau, je n'ai pas ressenti l'oppression de l'histoire, le détail psychologique est peu évoqué mais les actes paient, et c'est ça l'important. Autre point de désaccord, la fin... manque de répercussion. Je n'ai pas bien compris mis à part qu'ils ne touchent pas leur repas et qu'ils sont contraints devant l'immensité à répondre de leurs actes, de leur poids sur la conscience. Cela ne devrait pas être à moi de le deviner...
L'idée de départ était pourtant géniale. Mais Les réactions des détenus et des matons sont tellement caricaturales qu'au bout 50 minutes l'expérience m'est devenue insupportable! J'ai donc appuyé sur stop. Je crois que je vais plutôt revoir THX 1138, The Truman Show et I Comme Icare.
Un film à la puissance désarmante qui traite avec une mise en scène coup de poing de l'ivresse du pouvoir et de ses conséquences (car mettre le pouvoir entre les mains d'une personne frustrée qui contient sa haine depuis bien trop longtemps est un acte extrêmement risqué). L'expérience est une histoire certes réelle mais exagérée car l'histoire n'a pas autant dégénérée, mais les grandes lignes sont bien là. Le film nous embarque dans une question primordiale : Où commence la réalité et où s'arrête la fiction ? ; ou plus précisément : où comment l'expérience et où s'arrête-t-elle ? Question primordiale que les scientifiques n'ont sans doute pas vu venir. Ce film aurait amplement mérité ses 4 étoiles mais un seul point vient me chagriner. Pour ma part, il aurait été préférable de ne pas entrecouper les scènes de prison par des scènes relatant la relation entre l'un des prisonniers et sa compagne d'un soir. Le spectateur ne peut de ce fait pas rentrer complètement dans "L'Expérience" qui perd ainsi de son pouvoir d'attraction.
Enorme ! Je veux dire "énorme" dans le sens où peu de films (de la catégorie navets) osent des scènes aussi (involontairement ?!?) grotesques et abusées, comme celles des matons qui ont TOUS (!) envie d'uriner exactement en même temps, la scène du parloir avec les chaises vides (fallait oser, ça ! mdr) et, SURTOUT, la cultissime séquence de la boîte noire, apparemment minuscule dans laquelle, pourtant, un type peut quasiment tenir debout et, présence providentielle, trouver miraculeusement un... tournevis, sans doute négligeamment laissé là par un gardien peu scrupuleux... On croit rêver ! Oh, pis à la fin, la scène dans les cuisines (les gardiens ont donc le don d'ubiquité ?!?), juste apr-s que les pseudo-prisonniers aient tapé un sprint interminable en... tongs !?! Ajouté à cela une "histoire d'amour" aussi improbable qu'inutile, et vous tenez un champion de la catégorie susmentionnée ! Le réalisateur a apparemment fait aussi "bien" avec "Invasion" : bravo ! (Pourtant, j'avais bien aimé "La Chute" : dommage !... Bah, Moritz Bleibtreu garde - presque - toute mon estime, malgré ce naufrage affligeant.)
Durant toute la (très) lourde expérience, j'ai été asphyxiée de rire intérieur. Extrêmement ringard, une ringardise extrêmement pas crédible. Scénario irréaliste auquel on y croit rien, rien qu'en lisant le synopsis, alors d'avantage moins crédible pendant le visionnage – du début jusqu'à à la fin (cette fin... spoiler: Les personnages, regard de victimes de première, tournés vers la caméra, histoire de dire ''nous avions été sujets d'une expérience douloureuse ; telle est notre histoire'' )... Ça fait vraiment trop pitié. Faut-il être aussi aveuglé pour se laisser embobiner par à un scénario aussi peu crédible ? Faut-il être aussi stupide lors d'un jeu de rôle – dans des conditions appropriées, c'est normal, il faut se mettre en condition – de recourir à l'humiliation et à la violence gratuite ? Dans la réalité (oui je sais, c'est un film... mais pas crédible du tout) si on est un minimum intelligent on se prend au jeu, on joue son rôle de gardien de prison, ou dans l'autre camp, on joue son rôle de prisonnier, mais pourquoi se prendre tant au sérieux et recourir à l'humiliation et à la violence gratuite sachant que l'on est conscient que tout ceci n'est qu'un jeu et qu'il y a un but final... celui de l'argent facile ? Alala, on sent que c'est un film quoi... Me doutais que j'aurai dû me méfier dès le début avec son aspect vieillot de téléfilm allemand du début des années 2000, et sa musique électro hors contexte. Ce film transpire la bêtise par tous les pores. Et bien sûr, l'excuse que ''ça se veut psychologique, pour démontrer qu'en huis clos, entassé de plusieurs personnes, les esprits peuvent s'échauffer et les natures se dévoiler au grand jour''. Mais qui ne le sait pas ? Pas besoin d'avoir fait bac + pour le savoir, ce n'est certainement pas un film qui va nous l'apprendre. Il n'y a aucune psychologie, ce n'est qu'une excuse pour faire l'apologie de la violence gratuite en faisant passer l'homme pour un animal dont le ciboulot vide est incapable de toutes réflexions logiques. Oh, et puis cette interdiction aux moins de 16 ans, ce n'est pas poussé quand même ? A part une scène (et encore !) il n'y a pas de quoi en faire tout un œuf sur le plat.