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    Adults in the Room
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    116 critiques spectateurs

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    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    Sur un sujet intéressant, un film-dossier caricatural et manichéen, comme si Costa-Gavras s'autoparodiait. Une déception.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 avril 2020
    En 2015, la Grèce est enfoncée dans la pire crise économique de son histoire. Son surendettement a obligé le gouvernement à accepter un programme qui l’asphyxie. Les élections portent au pouvoir la coalition antisystème Syriza avec une promesse : en finir avec l’austérité. Un jeune et charismatique ministre des finances, l’économiste Yanis Varoufakis, est chargé de la mettre en œuvre. Mais la négociation avec les institutions européennes s’annonce délicate. Alexis Tsipras aura beau organiser un référendum au terme duquel le peuple grec refusera le MoU exigé par l’Europe, il devra aller à Canossa et se résoudre à le signer. Après cinq mois seulement au gouvernement, s’estimant désavoué par cette signature contre laquelle il avait bataillé sans relâche, Varoufakis démissionnera.

    "Adults in the room" est l’adaptation fidèle des mémoires de Yanis Varoufakis. Le ministre des finances s’y donne le beau rôle. Le doute ne l’effleure pas. Il est sûr de ses choix : la charge de la dette grecque, héritée de ses prédécesseurs, asphyxie l’économie, le programme d’austérité imposé par la Troïka (Commission européenne, BCE, FMI) anémie le malade qu’il est censé soigner, seule une restructuration de la dette permettra de restaurer les marges de manœuvre budgétaires qui permettront à la Grèce de renouer avec la croissance.

    Ce programme typiquement keynésien se heurte à la logique bornée et de courte vue des créanciers internationaux : une dette doit être remboursée, sauf à trahir la parole donnée et à s’exclure de l’Euro.

    "Adults in the room" raconte en détail la succession des réunions qui se tiendront pendant le premier semestre 2015 à Bruxelles, à Athènes, à Paris ou à Berlin pour tenter de résoudre cette crise. Rien n’est moins dramaturgique que ces interminables réunions. Costa-Gavras fait le maximum pour leur donner du nerf, au risque parfois d’en caricaturer les personnages. Face à sa caméra les dirigeants européens forment une galerie de politiques veules et arrogants : le président de l’Eurogroupe, le président de la BCE, les ministres européens des finances. Tous sont costumés de gris, tous portent la cravate. Tous sauf Varoufakis dont le look bohême (chemise ouverte, sac à dos, casque de moto) est censé à lui seul caractériser son approche disruptive de l’économie internationale. Seule femme dans ce panel exclusivement masculin, la présidente du FMI, Christine Lagarde, qui, épuisée par les enfantillages de ses collègues, aurait lâché : « Y a-t-il un adulte dans cette salle ? ».

    Les eurosceptiques de tous poils qui estiment que « Bruxelles » impose son diktat et ignore la volonté des peuples, les anticapitalistes de tous bords qui suspectent derrière chaque réunion de banquiers internationaux un complot pour enrichir les riches et appauvrir les pauvres, seront aux anges. Les autres, qui aspirent à un peu moins de simplisme et de parti-pris, iront voir ou revoir "Inside Job" sur la crise financière de 2008 et ses mécanismes.
    Objectivons
    Objectivons

    312 abonnés 2 937 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2020
    Un intéressant biopic qui, dans la manière d'être présenté, a un goût de documentaire - même si ce n'en est pas un -, tellement il est facile de se dire que les choses se sont passées comme ça, vu notre monde où l'argent est le premier commandement guidant les politiciens.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 novembre 2019
    Nouveau film-documentaire de Costa-Gavras, cette fois-ci sur la période qui a suivi la victoire électorale des la Gauche radicale en Grèce, « Conversations entre adultes ». Je vous fais grâce du titre international, en anglais évidemment. Vous le lirez sur l’affiche.

    Le film est tiré du livre de Yanis Varoufakis, éphémère Ministre des Finances du gouvernement grec d’Alexis Tsipras, durant environ 6 mois, pendant lesquels il bataille contre l’Europe financière et ses Ministres des Finances, lesquels veulent appliquer à la Grèce, un traitement totalement dément afin que ce pays rembourse une dette phénoménale, contractée sous les précédents gouvernements de Droite. C’est ce livre où Varoufakis dévoile les débats confidentiels de l’Eurogroupe, dont on apprend qu’il n’a aucune existence légale, mais qu’il décide des politiques financières des Etats, quel que soit le résultat des élections dans les différents pays, qui est en fait le scénario du film.

    Costa-Gavras a réuni une pléiade d’acteurs, dont beaucoup ressemblent physiquement aux personnages réels, côté français avec : Michel Sapin, Ministre des Finances qui dit une chose en privé et le contraire en public, et d’une insigne faiblesse en réunion de l’Eurogroupe ; Pierre Moscovici qui essaie d’enfumer Varoufakis en lui proposant un texte de compromis qui n’est pas le bon, et de manière fugitive, Emmanuel Macron alors Ministre de l’économie. Quant à Christine Lagarde, alors Directrice du FMI, elle joue un rôle de tampon, cherchant un compromis impossible à trouver.

    On découvre des Ministres des Finances, véritables rapaces, n’ayant qu’un seul objectif, rendre la Grèce exsangue, et ne voulant céder sur rien. On est loin de l’idée communément répandue que ces gens-là, au fond, ne sauraient faire de mal à personne, tant ils apparaissent en public comme de « gentils grands-pères ». Varoufakis rétablit la vérité !

    Côté cinématographique, voilà un film en tous points remarquable, tant pour le jeu des acteurs, que pour la photographie due à Yorgos Arvanitis. In fine, quand tout semble joué contre la Grèce, Costa-Gavras présente deux magnifiques allégories. La première, quand Varoufakis déjeune au restaurant, il voit arriver la foule, le peuple qui l’a porté au Pouvoir : ces gens le regardent fixement, ne disent mot, puis se détournent et s’en vont. Varoufakis comprend que ses électeurs se détournent de lui. La seconde, quand Alexis Tsipras, fort du résultat du référendum qu’il a organisé, se rendant à Bruxelles, rencontre les chefs d’état et premiers ministres, qui lui imposent une danse, sorte de filet de pêche duquel Tsipras tente de passer à travers les mailles, mais il ne s’échappera pas.

    Après « Z, l’Aveu, Etat de siège, Amen, et d'autres... », ce dernier long métrage du réalisateur engagé est un chef d’œuvre. Enfin, pour celles et ceux qui ont de l’empathie pour le peuple grec, et qui espéraient tant de ce gouvernement de la gauche radicale. A noter aussi la belle musique d’Alexandre Desplat.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 novembre 2019
    Trop simpliste, qu'il ne laisse que peu de place à la réflexion, à la contradiction, on tombe très vite dans la caricature, avec les gentils d'un côté et les autres !!!!
    Le seul intérêt de ce film est de monter le côté théâtrale des négociations de cette tragédie grec.
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    C’est du Costa-Gavras. Comme dans les films témoignages et supports à la réflexion collective de Ken Loach (également à l’affiche sous un autre angle relevant finalement du même registre économique et fou…), il y a une démonstration soigneuse et méthodique pour servir un message avec une logique imparable. Ceux qui voudront la remettre en cause seront du mauvais côté ! Mais oseront-ils ? Moment de grâce pour le spectateur français suffisamment au fait de la politique et de ses rivalités quand Michel Sapin introduit Yanis Varoufakis auprès d’un certain Emmanuel, à l’époque ministre de son état aussi. Un thriller sur le registre de l’économie et de la politique européenne, avec une introduction du spectateur dans des lieux, parmi des adultes (sic) qu’il n’a guère l’occasion de côtoyer ni de contrôler. Sans retournement brutal et inattendu ou fausse piste au fil du scénario comme l’aurait voulu le genre thriller. Puisqu’on connait, au moins à peu-près, comment ça finit (ou plutôt pas d’ailleurs).
    Caine78
    Caine78

    6 695 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Au départ, lorsque j'ai entendu que Costa-Gavras allait adapter les mémoires de Yanis Varoufakis, même en connaissant le CV du cinéaste, j'ai eu peur. Comment faire un bon film d'un livre parlant probablement à 90% d'économie ? Seulement, c'était à la fois mal connaître l'ouvrage de l'ancien ministre des Finances grec, comme cette capacité du réalisateur à transformer presque n'importe quel sujet politique en thriller haletant. Pourtant, la crise hellène, cela a beau être très intéressant, la retranscrire au cinéma : pas franchement évident. Mais d'emblée, le talent du réalisateur de « Z » saute aux yeux tant il sait nous plonger dans cet événement majeur du XXIème siècle comme peu en auraient été capables. Très immersif, filmé avec beaucoup de densité, nous voici plongés au cœur d'une machine extrêmement complexe que l'on s'efforce de nous rendre le plus accessible possible, chose faite avec beaucoup d'habileté, de panache, chiffres et pourcentages sans doute exceptés, d'autant que cette notion est également intégrée dans le scénario. Allers-retours incessants, négociations sans fin, Union Européenne et banques sourdes à toute proposition un tant soit peu divergente à leur politique économique ultra-libérale... Oui, sur la durée c'est un peu répétitif, voire légèrement longuet, mais c'est malheureusement assez logique au vu du système de fonctionnement européen et des pérégrinations de notre héros. D'ailleurs, contrairement à ce que l'on a si souvent pu lire, Varoufakis n'est pas un extrémiste, encore moins un homme refusant tout compromis, au contraire : juste plus intègre, ne voulant pas tout céder à des dirigeants n'en ayant plus grand-chose à faire du peuple depuis longtemps. Cela pourrait être caricatural, ça ne l'est jamais : il y a toujours un moment où chaque personnage fait preuve d'un minimum de complexité, voire d'humanité. Et si le parti pris de Costa-Gavras est évident, manifestement très remonté contre cette Europe du fric qu'il ne supporte plus, comment vraiment lui donner tort ? Trouvant un bel équilibre afin de rendre le récit le plus dynamique possible tout en restant constamment proche des événements, le cinéaste filme un traquenard, un piège dont la seule issue possible est de se conforter au diktat, notamment allemand. Brillante interprétation (avec un léger bémol sur les français, hormis une brève et très convaincante « apparition » d'Emmanuel Macron!), l'ultra-charismatique Christos Loulis campant un formidable ministre de l'Économie, bien secondé notamment par Alexandros Bourdoumis et surtout l'excellent Daan Schuurmans en Président de l'Eurogroupe. Le retour du Costa qu'on aime, ce cinéaste de combat qui, sans retrouver la maestria de ses chefs-d'œuvre passés, signe une réussite qu'il aurait été difficile de faire plus grande au vu du sujet : s'il venait à tirer sa référence sur ce « Adults in the Room », ce sera la tête haute.
    Bénédicte B
    Bénédicte B

    291 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2019
    Tout d'abord : je me fiche de ce que Costa-Gavras soit octogénaire, ce n'est pas là la preuve de son talent. (Même si : bravo à lui d'être en si bonne forme, et de réussir à être aussi efficace !)

    // Ensuite : qui a le courage de vraiment s’intéresser à ce qui se passe dans les Institutions Européennes, à part les gens dont, de près ou de loin, l’économie ou la politique est le métier ?

    Pas moi, je le reconnais humblement, et pourtant je suis l’actualité de très près. J’irai même jusqu’à dire que je suis politisée.

    // Alors oui, c’est vrai : « Adults in the room » est assez monolithique, tant son point de vue est à gauche… Mais c’est de là qu’il tire son émotion, car le film se présente comme un grand cri de révolte.

    // En revanche, dans un premier temps, j’ai cru qu’il suffisait de savoir qu’il était l’adaptation fidèle du livre de Yannis Varoufakis (Ministre des finances au moment des épisodes relatés), pour nous émouvoir de ce que le film donne à voir : des Institutions Européennes aveuglées par leur dogmatisme, et si obsédées par leurs envies de capitaliser qu'elles en oublient totalement les drames humains qui découlent de leurs décisions.

    // Mais j’ai ensuite lu un papier nommé « Lettre ouverte de l’ex-présidente du parlement grec au cinéaste Costa-Gavras » que je recommande à tout le monde. Elle l’y interpelle, avec respect pour son travail d'artiste, pour lui dire en résumé que Yannis Varoufakis (de même que son acolyte Tsipras) sont loin d'être les héros qu'ils laissent entendre, et qu'ils auraient pu, s'ils l'avaient voulu, sauver la Grèce de son naufrage…

    // Moralité, l'émotion que j'avais ressentie face au film s'est rétroactivement amenuisée, mais quelque part, c'est tant mieux, puisque j'étais même sortie de la salle littéralement bouleversée.

    // N'en demeure pas moins que la sincérité de Costa-Gavras reste intacte. Et que même si jamais rien n'est tout blanc ou tout noir, et en particulier pas en politique (!), « Adults in the room » reste un film à voir.
    Francesca P
    Francesca P

    8 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2019
    Merci Costa Gavras et ceux qui ont contribué à ce film passionnant. Il nous font toucher du doigt la rigueur absurde de l'économie libérale et de la loi des banques au détriment du politique et de l'humain. La tyrannie des technocrates et des ministres des finances, le chœur muet du peuple grec et le combat si inégal donnent au film des allures de tragédie grecque, non sans un certain humour désespéré. Et quelle mise en scène, quels acteurs ! A voir absolument.
    Michel C.
    Michel C.

    272 abonnés 1 462 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2019
    Film palpitant si on aime les jeux de négociation politique.... s'agissant de Costa-Gavras et de la crise de Grèce dans l' Europe des années 2015, le rythme est digne d'un thriller, avec un excellent Christos Loulis dans le rôle de Yanis Varoufakis - incroyable talent, de calme, et de conviction, à tel point qu'il vous emmène dans cet épisode presque guerrier avec une aisance, même si le sujet vous est assez flou et lointain ! De très belles scènes poignantes, et plan séquence surprise que je n'attendais pas : des pas de danse ( si, si ) entre les délégations politiques pour mieux caricaturer le carcan de l'Europe et des systèmes financiers, monétaires emportant tout.... y compris le bon sens !! **
    acgaltie
    acgaltie

    5 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2019
    C’est le récit détaillé de l’assassinat économique et culturel de la Grèce par l’Europe de l’ultra-capitalisme libéré de toute régulation. On y voit toutes les vedettes connues, sans les masques qu’ils exhibent habituellement. Faux « travaillistes« , comme le président de l’Euro-Groupe (Jeroen Dijsselbloem), faux « socialistes » (comme Sapin et Macron, etc.). Si faux-jetons, si insensibles au bien commun, donc au vivant, voire mal-comprenants, que Wolfgang Schäuble, ministre allemand des finances, en paraît plus humain ! Une bande de prédateurs à la curée.

    A voir absolument pour mieux déchiffrer le récit fleuri que l’on nous raconte et deviner le sens des « réformes » indispensables faites pour notre bien.
    Jean-Paul G.
    Jean-Paul G.

    15 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2019
    Quelques scènes savoureuses, et une plongée impressionnante dans la violence du lynchage de la Grece par l'establishment politique et bancaire européen . Mais au final, une grosse déception : à l'exception des 2 rôles-titres, la plupart des acteurs sont médiocres, les dialogues empesés, déclamatoires, et la réalisation sent le renfermé. Et quelle que soit la sympathie qu'on peut avoir pour Varoufakis, le manichéisme du film pulvérise toutes les limites. Mais il y a une option 2 : le regarder comme un film de super-héros façon Marvel : Sssuper Varoufakis contre les super- méchants ploutocrates européens... Les enfants vont adorer.
    Oliver K
    Oliver K

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2019
    Grand film politique! A ne pas manquer, Merci à son metteur en scène pour cet exercice difficile mais complètement réussi !
    foulsoft
    foulsoft

    4 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Film palpitant montrant les mécanismes d'un capitalisme cynique et d'institutions au service de ce dernier.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 décembre 2019
    Hyper rythmé, ce film qui retrace le déroulé en espace clos des négociations qui ont achevé de mettre à genou la Grèce est palpitant. C'est intéressant historiquement, politiquement et c'est une vraie réussite cinématographique. A ne pas rater !
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