Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Chris
10 abonnés
50 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 18 juin 2021
Qui seule peut réussir l’exploit de subjuguer, émouvoir, faire rire avec pour partenaire principal un ane ? Laure Calamy . Apres de nombreux seconds rôles savoureux dans des registres très variés , elle tient enfin un premier rôle à sa mesure. Son césar est amplement mérité
Grosse déception. A la lecture des critiques, j'attendais une comédie légère, sensuelle et naïve, féministe et buissonnière, Et je découvre la triste virée d'une petite gourde mendiant un peu de tendresse dans le sillage d'un séducteur aussi passionné qu'une endive refroidie. Débutant par une pitoyable séquence de fête d'école, où la pauvre énamourée fait chanter sa déclaration à ses élèves, suivie un peu plus loin par une éprouvante (et toute aussi improbable) confession publique devant le groupe de randonneurs sur les raisons de sa venue en Cévennes, le film ne semble vouloir donner une chance à son héroïne d'exister que dans la scène où Olivia Cotte, formidable en femme trompée mais pas dupe, exécute froidement les rêves de midinettes de la pauvre Antoinette. Mais celle-ci ne saisira pas sa chance, sinon celle de se consoler dans d'autres bras. Plutôt que ressortir la censure contre Polanski pour ses tristes forfaits d'il y a 40 ans, il serait judicieux de se poser la question de la misogynie sous-jacente et du parisianisme satisfait pour expliquer les commentaires (et le succès) de cette virée à la campagne. Décidément, que ces provinciaux sont exotiques à marcher dans des bois sans signal téléphonique et que leurs institutrices sont nigaudes à passer leur vacances à courir après les hommes et un âne en criant ''Patrick'' comme dans un concert de chanteur à succès. Et pourtant, comme le chantait presque Jean Ferrat, ''que la Cévenne est belle''. Et pourtant que Laure Calamy est pêchue et mériterait mieux qu'un rôle de godiche, même si c'est celui d'une godiche à César.
S'il y a bien un film qui a apporté un vent de fraicheur en 2020 c'est bien celui-là ! Les décors sont superbes ( allez passer vos vacances dans les Cévennes !), les acteurs épatants, et l'histoire d'amitié entre Antoinette et son âne juste pleine de tendresse et d'émotion. Laure Calamy est le rayon de soleil du cinéma français actuellement, et ce film un petit bonbon !
Voilà une comédie sympathique portée par une Laure Calamy impeccable. Sa relation avec l’âne Patrick est à la fois réjouissante et émouvante. Le spectateur en profite pour crapahuter dans des lieux sauvages bien de chez nous et respirer de grands bols d’air pur. L’histoire aurait pu être vue mille fois, mais la réalisatrice choisit d’écarter l’amant dans cette randonnée cévenole. Evidemment, il est le moteur d’Antoinette, évidemment, il parasite ses pensées, évidemment on finit par le voir mais Caroline Vignal préfère ne plus l’inscrire dans le temps, ainsi, Antoinette nettoie les « mauvaises raisons » de son esprit pour aussi réaliser un voyage intérieur. « Antoinette dans les Cévennes » est un film revigorant.
Voilà le film d’instit par excellence ! A savoir destiné aux instits, et pour faire bonne mesure avec une instit comme personnage principal. Les mésaventures d’Antoinette avec son âne font parfois sourire, mais ses démêlés amoureux tellement codés sont atterrants, sans oublier la fin si prévisible. Encore un petit film paresseux qui certes ne fera de mal à personne. Mais, franchement, quand on a la chance de pouvoir réaliser un film, il est regrettable de s’en tenir à filmer ses dernières vacances. Quelques photos auraient largement suffi. Le cinéma français dans sa médiocrité.
J'essaie de trouver un peu de hauteur à ce film niais mais j'ai du mal. Peut-être que l'idée était de faire un film initiatique, un cheminement au cours duquel une femme se libère et s'affranchit. Mais ça ne marche pas puisqu'au final elle rebrousse chemin ... avec un autre homme. Toutes les remarques très con tout au long du film sur son supposé "courage" sont insupportables : comme si c'était incroyable pour une femme de randonner seule. Je précise que j'en suis une et je ne vois absolument pas ce qu'il y a d'incroyable ou courageux à voyager, randonner, faire des choses seule. On ne dirait jamais ça à un homme. On n'est plus au XVIIIeme siècle. On est nombreuses à réaliser seules des tas de choses, à ne pas avoir une vie de mémère dépendante des hommes pour se lancer dans des aventures. Encore pires : les remarques des co-randonneurs qui la trouve "courageuse et formidable" de s'immiscer dans les vacances de son amant pendant qu'il est avec sa femme et sa fille. Carrément tordu plutôt. Je ne sais pas si c'était l'idée mais ce film est tout sauf féministe et inspirant pour les femmes, en tous cas pas pour les femmes déjà libres, libérées et indépendantes.
Pétillant, frais et plein de douceur, Antoinette dans les Cévennes repose entièrement sur la performance de Laure Calamy qui apporte sa fantaisie et son humour à ce film oscillant entre buddy-movie tendre et romance étonnante. Sa présence permet au long-métrage d'être davantage qu'une simple comédie au scénario un peu sommaire mais humble, s'éloignant des bouffonneries françaises habituelles (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/06/09/antoinette-dans-les-cevennes-caroline-vignal/)
Nous sommes allés voir ce film parce qu’il était noté 5 étoiles par les médias. Grande déception. L’histoire est ennuyeuse sans rebondissements. On espère jusqu’à la fin du film qu’il va se passer quelque chose d’original dans la vie d’Antoinette. La stupidité du personnage fait que l’on ne peut prendre partie pour elle. Le seul personnage sympathique est l'âne.
Avec le joli succès critique et public qui a accompagné sa sortie je m’attendais à bien mieux en découvrant ce film. Antoinette dans les Cévennes c’est un peu le croisement du vaudeville et de Don Quichotte avec cette institutrice qui va sur les traces de son amant parti en vacances faire de la randonnée dans les Cévennes avec sa famille. Affublé d’un âne nommé Patrick (qui c’est vrai est très bien utilisé) ce dernier va écouter les états d’âme d’Antoinette qui cherche encore à se convaincre que cette relation a un sens. Personnellement ça ne m’a pas vraiment amusé, j’ai même fini par trouver le temps long, un peu comme dans une randonnée où il n’y aurait pas grand chose à observer. Je n’ai pas non plus accroché au jeu des acteurs trop vaudevillesque à mon goût; oui ce film m’a franchement déçu.
Un film plein de fraîcheur et d'humanité.Des personnages dépeints avec délicatesse et justesse.La relation avec Patrick rajoute une dimension "conte" à cette promenade.Et le tout parfaitement joué.
Sympathique. Très bien joué par Patrick... et Laure Calant qui se spécialise dans les rôles de "nunuches"....Très déçu par les paysages ternes... Les Cévennes, ça n'est pas ça... J'ai présenté, sans conviction, ce film a un publique +60... Un bide.... Ça va sûrement être un succès à Cannes !!
Il est de bon ton de cracher sur le cinéma français , hors j'estime que le monde audiovisuel de notre belle France n'a pas à palir devant les mastodontes anglo-saxons .
Et si il existe deux catégories de films où je pense que le septième art français excellent c'est les comédies familiales et les feel good movies .
Antoinette dans les Cévennes s'avère être un excellent mélange des deux .
Cette critique sera très courte afin de ne rien gâcher du film .
La première chose qui saute aux yeux c'est l'aisance et le naturel de Laure Calamy visage qui n'est pas inconnu aux amateurs de la série Dix pour cent ( Encore une réussite à la Française tiens ) .
Tout au long du film la spontanéité qu'elle dégage ne sonne jamais faux ni surjoué , certains acteurs et actrices devraient s'en inspirer cela pourrait éviter bon nombre de cabotinages même chez les légendes du cinéma .
Le film de Caroline Vignal est une véritable déclaration d'Amour au terroir Cévenole et d'une certaine mesure à tout les magnifiques recoins qui regorgent partout en France à condition que l'on lâche notre confort le temps de quelques jours .
Tourné en décor naturel dans les Cévennes mêmes , le film nous offre un magnifique spectacle , un plaisir pour la rétine .
Le plaisir il se trouve également dans le déroulement du film , le plot de départ est certes minimaliste , mais tout au long de son périple Antoinette va découvrir un panel de personnages tout aussi attachants les uns que les autres .
Antoinette dans les Cévènes s'avère être d'un avis purement subjectif un film touchant à échelle humaine .
Je ne sais pas pour vous mais un road trip à la française dans ce genre de cadre et avec une distribution à la hauteur du propos , je ne dis pas non ! ;)
Pour résumer : on a envie que le personnage principal se taise enfin pour profiter des paysages.... Cette quête justifiée vite fait bien fait d'un "ce qui est important ce n'est pas la destination, c'est le chemin" totalement cliché, dans une scène d'auberge peu crédible, est surtout prétexte à des scènes "cocasses" voyeuristes et gratuites. Le personnage principal est une femme dans la pure lignée Sardou, parfaitement années 80, qui ne vit que par et pour les hommes, qui d'ailleurs rythment en réalité entièrement le scénario (l'homme marié déclencheur de cette aventure cévenole, le motard / pansement, et enfin le beau gosse tombé du ciel / nouvelle aventure, sans oublier l'aubergiste / papounet-confident). L'actrice est en permanence en train de soupirer, glapir, crier, hurler, pleurer, et parler, absolument non-stop : on vocalise, vocalise et vocalise tout et n'importe quoi pour remplir un film qui n'a pas de propos, le tout en se complaisant dans ce personnage de femme "proie", ultra sexualisée, y compris devant des enfants dès la scène d'ouverture, et jusque durant ses siestes en pleine forêt seule avec son âne... ridicule !! Ça pue les rapports de force déséquilibrés, la nostalgie absurde et franchement, ça pue le Paris friqué qui fantasme la nature sans jamais aller à sa rencontre avec humilité.