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Alexandre Cacheux
62 abonnés
545 critiques
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4,0
Publiée le 28 septembre 2020
Un adorable moment de fraîcheur ! Dés le premier plan du film, le ton est donné. Antoinette est une rêveuse joyeuse, amoureuse de la vie et d'un homme marié. Pour son amour impossible, Antoinette va sillonner les Cévennes en compagnie d'un …âne. A partir de ce scénario originale mais mince, le spectateur est embarqué pour 90 minutes de paysages superbes, de dialogues piquants, de rires et d'émotions. Un remède à prendre sans hésiter pour contrer une période bien sombre.
Pour une comédie d'aparance de mauvais goût c'est plutôt bien. La com qui a été fait dessus ne met pas très en valeur le film. On clairement la sensation d'avoir affaire à un film pour vieux Bourgeois. Ce qui en soit est une autre histoire. Sauf que ça n'est pas un film cliché. On est bien plus étonné de voir qu'il s'agit d'un film plein de fulgurances. C'est simple mais franc dans sa démarche. Un film en soit plein de relief sur son déroulé. Donc oui c'est une surprise, alors je pense que c'est une réussite. Modeste sur certains points. Mais bon ça ne dégrade pas l'expérience malgré tout. Ce n'est pas méga drôle pour moi. Je ne pense pas que ce soit mon style mais c'est rigolo malgré tout.
Un film drôle et touchant qui nous fait voyager aux côtés de Laure Calamy et de son âne Patrick dans une randonnée semée d'embûches, au sens propre comme au figuré. Très réussi.
Une comédie rondement menée, efficacement drôle, à la fois intelligente et délicate. Laure Calamy porte l'ensemble du film sur ses épaules et assume son rôle avec brio, dans un personnage qu’en soit on lui connaît déjà (après ses performances remarquées dans Dix Pour Cent, Sibyl, ou même au théâtre dans Le Jeu de l’Amour et du Hasard mis en scène par Catherine Hiegel). L’actrice a très certainement un potentiel et un ressort dramatique à explorer pour des prochains films, on lui souhaite en tout cas. Les rôles secondaires bien travaillés mais peut-être parfois trop inexplorés et vite balayés de l’histoire, un potentiel omis au scénario. L'histoire est parfois un peu attendue et l'humour en fait un peu trop, mais on lui pardonne aisément.
Sur les relations de couples, point de vue des femmes, l'homme profite d'elle et elle est un victime. Très bon moment, manque de profondeur mais bien fantaisiste. Dénonce les parigots en mal d’authentique, le meilleur personnage c’est l’âne. Gentil et drôle,
Laure CALAMY est merveilleusement touchante dans ce film aux images d'une nature magnifique, les Cévennes. De plus la présence de l'âne apporte une touche d'humour réjouissante Avoir pour se sortir de la grisaille de la ville.
Un film gentillet au faible scénario sur un périple amoureux qui se transforme en parcours initiatique sur le chemin de Stevenson dans les Cévennes. Cette pellicule fait plus office de documentaire publicitaire pour la région bien que l'actrice principale reste convaincante dans son rôle de "maîtresse éperdue" au sens propre et figurée du terme. Les rares moments risibles sont dans la bande annonce Un film digne d'un bon petit téléfilm diffusé régulièrement sur France trois le samedi soir.
Scénario improbable : une célibataire pourchasse son amant marié, se fait tancer par l'épouse, et finit par tomber amoureuse d'un âne qui s'appelle Patrick. Paysage des Cévennes et le reste Bof !! Gentillet.
Vingt ans après « Les Autres Filles », Caroline Vignal revient derrière une caméra, pourvue d’un œil attentif, patient et précis. Le périple est long et douloureux pour cette réalisatrice qui se cherche et qui cherche quelque chose dans les Cévennes, à l’image de son héroïne passionnée et amoureuse. Le sujet libère ainsi les conflits d’une simple comédie et les richesses d’une grande aventure romantique. Vignal ne souhaite donc pas égarer le spectateur dans le décor, mais dans un portrait, celui d’une femme qui trébuche contre ses attentes et qui se dévoile dans sa quête initiatique. L’inspiration vient à la fois d’un Robert Louis Stevenson rêveur et de vacances inoubliables. Il faudra donc les deux pour que le récit nous propose ce que l’on a parfois du mal à décrocher à la sortie d’une séance, à savoir l’impulsion de l’émotion.
Dès l’entrée, une chorale et une tenue enchantée s’accordent à rendre le romantisme audacieux et gênant. On en tire un profond sentiment de sincérité, celui que l’on conçoit naïvement dans un esprit qui ne pense plus qu’à agir et agir avec désir. Laure Calamy scintille alors en une Antoinette, fidèle à son amant marié. Le problème est rapidement identifié et la réalisatrice détourne malignement ce développement avec humour et un âne sur le gâteau. L’institutrice se lance alors dans une croisade extraordinaire, qui découle de sa fougue, de sa spontanéité et surtout de son excentricité. De ce fait, on insiste sur la caractérisation du personnage et de sa transformation. Ce qui nous intéresse n’est pas la destination d’Antoinette, ni de savoir ce qu’elle cueillera lors de ses randonnées, il s’agira bien du chemin qu’elle empruntera.
Le parcours est parsemé de personnages, marquant des étapes dans une épopée tenant du merveilleux. La subtilité d‘écriture flirte d’ailleurs très souvent avec cette frontière, d’où la présence d’un âne qui offre une cure psychanalytique pour une Antoinette qui avance fièrement, malgré la douleur. L’espace des grandes plaines, des hauts plateaux, c’est le décor anxiogène de la femme libre, mais c’est également son impasse dans le sens où elle s’abandonne à la solitude, chose qu’elle ne supporte pas, chose qu’elle ne maîtrise pas. Son compagnon de route, Patrick, en témoigne et dégage toute la cocasserie touchante que l’on puisse attendre d’un être qui ne demande qu’à être aimé. Sa présence réconforte et sa présence invite à la réflexion, au rythme de nos pas, au rythme de nos peines.
Finalement, il y a toujours un mal pour un bien et « Antoinette dans les Cévennes » s’en empare afin d’y injecter son message d’espoir et d’amour. Tout ne prend pas la forme attendue et c’est bien dans la surprise que le burlesque fonctionne et que le scénario séduit. Les vertus d’une marche est lourde de sens, à défaut de peser sur les mollets. Vignal illustre une introspection universelle dans sa description d’un couple et de l’amour qui régit ce dernier. Elle s’y emploie avec une sincérité et une sensibilité, qui ne manque pas détours révélateurs et salvateurs pour une héroïne qui n’as pas à douter ou avoir honte de sa personnalité et de sa féminité.
Fidèle aux critiques, souvent acérées, de Télérama, je suis allé voir ce film. C’est un très beau film. Laure Calamy est drôle, touchante, juste, autant que l’âne - véritable acteur à part entière et en fin de compte second personnage principal - est beau et bon. Le duo est à la fois improbable et beau, et la fin est joliment originale. Bref, on rit, on pleure, on admire les paysages et on sourit dans ce film, qui est à mon avis une véritable bouffée d’humanité, et d’animalité, dans le contexte actuel
Un film rempli de cliché qui va de la parisienne nunuche qui arrive en Cévennes pour marcher avec un âne qui lui change la vie au cévenol rustre barbu et en salopette!! une fin "lucky luke au soleil couchant", Un film qui surfe sur la vague bobos/écolos/retour à la terre..... attendez qu'il passe un mardi soir sur TF1, vous n'aurez rien loupé
Etant originaire du village d'où part le Chemin de Stevenson que m'attendait à tout autre chose de ce film. Le scénario est bâclé, en fait on peut se poser la question s'il y en a vraiment un , mis à part cette histoire de cocufiage entre un parent d'élève et la maitresse d'école de sa fille!!. Cette relation anthropomorphique avec un âne n'a rien de crédible. Il ne suffit pas de parler à l'oreille d'un âne pour le faire avancer, je pense que l'image connue d'un bâton et d'une carotte suspendue à une ficelle est beaucoup plus efficace . J'ai mis deux étoiles pour la promotion de cette région. C'est une fiction de notre temps où la niaiserie dans le cinéma est parfois promue comme une valeur sure.