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    Arthur Rambo
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    2,7
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    85 critiques spectateurs

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    Yasha R.
    Yasha R.

    9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 février 2022
    Les réseaux sociaux constituent une thématique consensuelle. la réflexion de Cantet est un peu légère. S'il pouvait cesser de donner de faire la morale ses films gagneraient en qualité. Le film est court c'est une bonne chose pour le cinéphile.
    Loïck G.
    Loïck G.

    335 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2022
    Je ne sais pas trop où Laurent Cantet veut en venir, il ouvre tellement de portes, certaines le sont déjà , pour nous faire entrevoir la dangerosité des réseaux sociaux et leurs conséquences parfois néfastes. Emporté par la notoriété, un jeune romancier s’imagine que l’ombre dans laquelle il publie des messages haineux saura le protéger de toute poursuite. Mais la déchéance imminente s’affiche même dans son entourage qui le repousse, l’évite, le fuit. Laurent Cantet met en garde le procédé ,mais ne juge à aucun moment son héros qui dans ce monde factice va devoir composer avec son double , nous dit-il encore. C’est peut-être la voie vers laquelle il se dirige au final, énigmatique et prudent sur une route la nuit, solitaire. Rabah Naït Oufella tient parfaitement son rôle. Sans leçon ni moral, Laurent Cantet laisse au spectateur le soin de l’accompagner.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    lise h.
    lise h.

    4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2022
    C'est un film qui aborde de façon très intelligente un sujet complexe.Ça fait du bien. Sans condamner son personnage, le film ne le ménage pas. Et l'acteur, Rabah Nait Oufella, est trop rare au cinéma selon moi.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2022
    En réalisant "Arthur Rambo", Laurent Cantet avait pour objectif de percer le mystère de Mehdi Meklat, le mystère d’un jeune homme au double visage, une face brillante, une face odieuse. Dire qu’il y parvient totalement serait mentir, sauf à résumer le personnage à un gamin qui a écrit des tweets « trash » pour faire le buzz et qui se les prend en pleine figure lorsque, devenu adulte, il fait preuve de qualités d’écriture unanimement reconnues. Mais ces tweets dont il dit aujourd’hui que c’était de l’humour, que c’était du 3ème degré, qu’il attendait des réactions qui ne venaient jamais, ce qui le poussait à aller toujours plus loin dans la provocation, quelle part de lui-même y avait-il quand il les a écrit, quelle part de lui-même y a-t-il encore aujourd’hui ? Questions qui restent sans réponse. De plus, le fait de se concentrer sur une période très courte oblige les protagonistes à avoir très rapidement, trop rapidement, des comportements tranchés au sujet de Karim.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2022
    Laurent Cantet s’inspire avec finesse de l’affaire si dérangeante de Mehdi Meklat. Le film nous laisse dans nos questionnements et soulève des thématiques importantes : l’usage des réseaux sociaux et leurs limites. Un casting au top.
    Nad Eau
    Nad Eau

    3 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 janvier 2022
    Film non seulement historiquement nul, mais malsain. Vous pensiez retrouver le Laurent Cantet de l'Emploi du temps, magistral dans le traitement de la complexité psychologique et des zones d'ombre? Vous aurez droit au Laurent idéologue et paternaliste, qui en oublie son savoir faire dans une réalisation et une direction d'acteurs poussives, pataudes, au gros fil. Sans doute parce que son personnage principal est maghrébin, il faut qu'il soit "bon"... le trait est poussé jusqu'à la niaiserie, renforcée par l'interprétation insipide du rôle titre. Sous le regard parternaliste et gauchiste de Cantet, Mehdi Meklat n'a plus droit à sa part d'ombre, pas plus qu'à sa responsabilité. Il devient un ectoplasme bellâtre souriant niaisement sur presque toutes les prises, affublé d'office d'un "talent d'écriture" aussi surdimensionné que le scénario est mince. En une pirouette, Cantet nous explique que les tweets antisémites et haineux de Meklat n'était que de l'ironie rebelle hypocritement mal comprise par une société mercantile avide de buzz et systémiquement raciste. En deux répliques, on passe de la chambre à gaz à la défense de la liberté d'expression et de création du grand écrivain maudit. Abyssal de bêtise et de complaisance...
    Geoffrey Nougé
    Geoffrey Nougé

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2021
    Film largement inspiré de l'affaire Mehdi MEKLAT, retraçant la descente aux enfers d'un jeune écrivain de cité talentueux, suite à la découverte de tweets racistes et haineux publiés durant sa jeunesse. Film visionné durant le festival du film de Sarlat, intéressant de par les questions qu'il suscite mais décevant de par l'exploitation du sujet. L'absence de pistes de réponses données à cette folie, laissera le spectateur sur sa fin et le dominera d'un sentiment de frustration ainsi que de la sensation d'une simple retranscription d'un fait réel, sans apport de la part du réalisateur... Un film qui se laisse regarder de par le débat philosophique qu'il pose mais qui reste une réelle désillusion au regard du potentiel du réalisateur Laurent CANTET
    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2021
    Autopsie de l’ambivalence

    Laurent Cantet continue, de film en film, son exploration de l’âme humaine. Depuis 1999 et l’excellent Ressources Humaines, puis son immense succès de 2008 – auréolé d’une Palme d’Or -, avec Entre les murs, il ne nous a proposé que des bijoux comme Foxfire, confession d’un gang de filles, 7 Jours à la Havane, Retour à Ithaque et surtout L’Atelier en 2017. Cette fois ce sont les dangers des réseaux sociaux, mais surtout la révélation d’une double personnalité qui sont sondés durant ces 87 minutes menées tambour battant. Qui est Karim D. ? Ce jeune écrivain engagé au succès annoncé ou son alias Arthur Rambo qui poste des messages haineux que l’on exhume un jour des réseaux sociaux… Un brûlot qui pose beaucoup de questions dramatiquement d’actualité.
    L'histoire se base sur celle, réelle, de Mehdi Meklat, auteur français de 25 ans qui avait acquis une notoriété en chroniquant notamment les quartiers défavorisés, avant de tout arrêter face à la découverte en 2017 de milliers de ses tweets antisémites, homophobes, racistes et sexistes. Cantet nous présente un personnage très représentatif de notre époque, représentatif aussi d'une fracture sociale très marquée en France et surtout entre le monde parisien et la banlieue. Une caméra trépidante suit pas à pas le « héros » tiraillé entre un passé trouble et sa nouvelle notoriété qui le catapulte dans un monde tout en apparences comme ce fond vert devant lequel, pour la télé, il pose dès le 1er plan du film, ce fond vert qui dissimile un décor virtuel. Le faux, le virtuel, la dissimulation… les mots clés de ce thriller pas comme les autres.
    C’est Rabah Naït Oufella, l'ancien élève poil à gratter d'Entre les murs, qui assume le rôle titre avec force et aisance. A ses côtés, Sofian Khammes et Antoine Reinartz apportent la réplique nécessaire à toutes les questions que l’on se pose jusqu’à la fin du film. Quelle face de Janus reflète sa réalité ? Un sujet éminemment sensible, à la fois médiatique et politique : de l'impact des réseaux sociaux, de leur maîtrise et de la maîtrise aussi des codes culturels et donc, en toile de fond de la question des inégalités sociales. Cantet pose les questions mais se garde bien d’y répondre. Le spectateur se fera son idée… C’est sans doute mieux comme cela. Mais il vous faudra attendre le 2 février pour voir ce film sur vos écrans.
    Théo Plaisant
    Théo Plaisant

    3 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2021
    Débarquement !

    L'histoire d'Arthur Rambo est celle de Karim D jeune auteur ayant écrit deux livres dont un (Débarquement) qui a connu un franc succès, le jeune auteur va voir son ascencion vite se bousculer quand ses anciens tweets refont surface, alors qu'il tweeté sous le nom d'Arthur Rambo, un personnage qu'il a inventé qui était la pour provoquer en divulgant des propos raciste, antisémite et homophobes.

    L'histoire est bien narré malgré un film léger dans l'intensité, on suit le personnage principal durant tout le film ce qui renforce la compassion du spectateur. Le jeu d'acteur de certain est a notifié car ils sont médiocre je pense à Bilel Chegrani jouant le rôle de Farid frère de Karim qui essaie de pousser son frère vers le haut malgré le drama.

    Le film porte sur une thématique celle de l'erreur que fait le personnage à ses 16 ans en écrivant des tweets très mal placé mais le film semble long par moment puisque la thématique est complexe à naré en image donc le film tourne en rond.

    La bande son ma surpris puisqu'elle est intéressante mélangeant les musique de drame ainsi que des musiques hip hop qui renvoie au côté urbain.

    La fin ma déçu je m'attendais à mieux, elle aurait pu être d'autant plus détaillé !
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2021
    Qui se souvient encore de Mehdi Meklat, cet écrivain et journaliste à la mode dans certains médias et dont la chute fut brutale après l'exhumation d'une ribambelle de tweets haineux, écrits durant ses années de jeunesse, comme des chroniques d'une hyène ordinaire ? Laurent Cantet s'inspire de son cas dans Arthur Rambo, un film qui trace aussi bien le portrait d'un homme déchu que celle d'une époque où les tweets cinglants ont remplacé les discours argumentés. On like puis on brûle et on passe à autre chose. Le personnage d'Arthur Rambo est fascinant par ses contradictions, sa propension à surenchérir dans la provocation (avec 200 000 Followers à la clé) puis à tenter de se justifier avant de rentrer la tête dans le sable. La force du film tient à la passionnante introspection personnelle et sociétale qu'il réalise, sans émettre de jugement moral, laissant au spectateur le soin de tirer ses propres conclusions, tout en le laissant s'interroger sur sa propre addiction aux réseaux sociaux. Arthur Rambo a cependant un côté frustrant, de par sa brièveté (1h27) et sa volonté de ne pas élargir le débat, privilégiant son personnage principal dans sa descente aux enfers. Tel quel, le film est évidemment propice à toutes les discussions sur la pseudo modernité de notre monde, où les "penseurs" s'expriment en à peine une centaine de caractères, au même titre que les tribunaux populaires qui les lynchent à l'occasion. Et sinon, il fait quoi maintenant, Mehdi Meklat ?
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