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Angela
1 critique
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5,0
Publiée le 21 avril 2021
La sobriété du traitement met en valeur l'émotion qui se dégage des témoignages, des personnes et des objets. La réalisation est magnifique et laisse une trace profonde dans les mémoires. C'est une chance de pouvoir revoir ce très beau film grâce au dvd.
Ce film est simplement magnifique. Il laisse la parole aux gens, à leurs histoires, leurs souvenirs. J'avais un peu peur du sujet mais c'est autant un film sur le souvenir à propos de n'importe quel sujet, sur les liens entre parents et enfant, qui restent enfants de leur parents même à soixante-dix et longtemps après leur disparition, qu'un film sur le souvenir de la Shoah. J'ai été très émue.
Un documentaire magnifique que j'ai eu la chance de voir en présence du réalisateur dont je connaissais par ailleurs le passionnant travail photographique. On s'attache aux différents témoins, on s'émeut avec eux et on ne peut être qu'admiratifs devant le travail de ces bénévoles qui œuvrent, dans l'ombre, pour qu'il reste quelque chose. Chapeau monsieur Cantais !
Un film humain, simple et poignant.. Une approche cinématographique qui peut rappeler le travail du cinéaste photographe Raymond Depardon. Un film vraiment à découvrir, chargé d'émotions !!!
Je recommande très vivement ce très beau documentaire qui avec beaucoup de pudeur nous fait partager le quotidien de celles et ceux qui recueillent les témoignages et les souvenirs des rescapés des camps et de leur descendance. Dans les regards et les gestes des uns et des autres se lisent la souffrance indélébile mais aussi la résilience et la dignité. La sobriété de la mise en scène est un atout considérable pour souligner avec force le devoir de mémoire et la peur de l’ oubli.
J'aimerais qu'il Reste Quelque Chose est un petit bijou de cinéma. Le film nous bouleverse en optant pour une réalisation dépouillée, évacuant d'emblée le pathos. Ludovic Cantais signe un film indispensable car il ne traite pas la Shoah au prisme de la marche de l'histoire et des grands phénomènes souvent froids et déshumanisant. Bien au contraire, au détour d'un témoignage, d'une anecdote, d'un objet du quotidien, les destins tragiques s'incarnent. Les absents deviennent on ne peut plus présents. Enfin, le film nous amène à suivre les bénévoles du mémorial de la Shoah à Paris et leur travail remarquable de conservation et de transmission. Le film soulève la question de la mémoire et de l'oubli. De la transmission du souvenir. Car, comme l'écrivait Nietzsche, si "tout acte exige l'oubli", alors, tâchons de choisir soigneusement de quoi nous allons nous souvenir.
Bouleversant mais sobre et efficace.On espère seulement que ce film, indispensable pour les jeunes générations, puisse être diffusé un jour à la télévision .A voir et à revoir
J’aimerais qu’il reste quelque chose, le documentaire signé Ludovic Cantais, n’est pas un énième film ou reportage sur la Shoah. Il permet au contraire de découvrir l’énorme travail de recherche, d’archivage et de collecte d’informations réalisé en coulisses afin de rendre possible cette transmission, et le nécessaire travail de Mémoire des rescapés et de leurs héritiers.
Un travail que réalise chaque semaine une poignée de bénévoles pour le Mémorial de la Shoah à Paris, le plus grand centre d’archives en Europe sur l’histoire de l’Holocauste.
Documentaliste dans le cadre de l’exposition Les enfants dans la Shoah, qui s’était tenue au Mémorial en 2012, Ludovic Cantais découvre la permanence photographique de l’institution qui met en relation, une fois par semaine, des bénévoles et des familles juives qui souhaitent faire don de leurs archives personnelles. Des hommes et des femmes filmés face caméra, sans artifice, dans les locaux même du Mémorial et qui, par ce don, souhaitent « qu’il reste quelque chose ».
Un impressionnant travail de collecte initié dans les années 80 par Laurent Goldberg, et qui permet aujourd’hui à l’institution parisienne de conserver un fonds exceptionnel de documents, photographies, lettres, témoignages, jouets… Une des plus importantes collection au monde après celles de Yad Vashem, à Jérusalem, et qui a permit de monter et de présenter gratuitement au public plus de quarante expositions temporaires, dont Cinéma : l’année 1942, Shoah et bande dessinée, Le sport européen à l’épreuve du nazisme, Beate et Serge Klarsfeld, les combats de la Mémoire, ou plus récemment Le marché de l’art sous l’Occupation. 1940-1944.
« Filmer ceux qui donnent, mais aussi ceux qui reçoivent. Ceux qui parlent et ceux qui écoutent. […] Ce film serait donc aussi un portrait en creux des bénévoles, des petites mains qui oeuvrent à la sauvegarde de cette Mémoire. » Ludovic Cantais, réalisateur.
Alors que selon une enquête IFOP de décembre 2018, 10% de la population française n’a jamais entendu parler de l’Holocauste, J’aimerais qu’il reste quelques chose se révèle être absolument nécessaire.
Un émouvant documentaire qui n’est pas un film d’histoire sur la Shoah, mais bel et bien un film sur la Mémoire.
Avec la plus grande sobriété Ludovic Cantais nous dévoile la fragile délicatesse avec laquelle les "petites" histoires intimes et les archives personnelles viennent nourrir la "Grande" Histoire, et construire ainsi une mémoire collective du fait historique. Un documentaire précieux et universelle sur la transmission.
Le film de Ludovic Cantais est incontournable ! Nous pouvions imaginer un film larmoyant ! rien de tout cela. Il traite le sujet avec une grande justesse et simplicité dans la série des témoignages....où il nous arrive de rire !! Bon ! Allez voir ce film avant qu'il ne soit classé dans les archives ! Il doit voyager partout et vu par tous !