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mem94mem
119 abonnés
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2,0
Publiée le 31 août 2023
Je n'ai pas compris grand chose au film. C'est piètrement réalisé et répétitif, rien ne vous accroche, pas les acteurs, pas les scènes, pas la musique, pas la lumière et pas le scénario. Film ennuyeux à oublier rapidement.
Il ne faut pas chercher à comprendre ce film car il n'y a rien à comprendre, c'est bizarre, on a l'impression qu'il va se passer quelque chose mais rien, bof
Donc on ne parlera pas de l'histoire, dans cette critique. Ce n'est pas la peine de vous donner trop d'indices. Je peux juste vous dire que l'atmosphère et l'ambiance particulière sont essentielles au succès de la plupart des films de ce réalisateur Alex van Warmerdam. On rit, on réfléchit, on est transporté. et ce n'est pas la peine de lire le synopsis, ou de regarder la bande annonce. Car il vaut mieux découvrir ce film, cette histoire, ces acteurs, ces décors pendant 100 minutes. (vu en avant première, la veille du 30 août 2023)
Du registre de l'absurde, Alex van Warmerdam est assurément l'un des maîtres, à l'instar de ses confrères nordiques, Bent Hamer et Roy Andersson (il y en a d'autres). Son dixième film part sur des bases classiques : des répétitions de théâtre avec un acteur qui couche avec la femme de son metteur en scène, jusqu'à ce que la fille du comédien lui apprenne qu'elle a découvert qu'elle n'a qu'un seul poumon. A partir de là et d'un mot prononcé par un inconnu sur un pont, le film bascule dans un tout autre univers, de science-fiction, si l'on veut, quoique avec le cinéaste néerlandais, rien ne soit jamais sûr. Ce qui est frustrant dans Nr. 10 est que cet aspect fantastique n'intervient qu'assez tard et ne connait pas un développement suffisant. C'est bien ce qu'a souhaité van Warmerdam, une entreprise de déstabilisation qui s'adresse non à notre raison mais à notre imagination, dans ce qui est sans doute une attaque de la religion catholique, mais bien évidemment, rien n'est moins sûr, etc, voir plus haut. Les amateurs de cinéma bien carré et où rien d'inexplicable n'arrive en seront pour leurs frais. Pour les fidèles du réalisateur de Borgman, c'est une pierre de plus à l’œuvre inclassable d'un artiste dont on se demande encore par quel miracle il arrive encore à trouver des financements pour donner vie à ses délires froids. A se demander s'il ne vient pas d'une autre planète (clin d’œil à Nr. 10, sans trop spoiler).
Ce film au scénario étrange dans son concept et son déroulé m’a semblé plutôt déroutant. J’ai eu du mal à y trouver un intérêt. La réalisation m’a paru plutôt brouillonne et pas très aboutie.
Un film néerlandais totalement absurde surréalisme. D un côté une comédie noire assez courant en effet une histoire d acteur qui a une liaison avec l epouse du metteur en scene qui elle aussi est actrice.c est quasi vaudevilesque pas très intéressant. Puis il y a une rupture de ton au niveau du scénario ou on est transporté comme le héros dans une partie de science-fiction qui m a beaucoup plu. C est pour cela que je reste mitigé quant au film de ce scénariste dont le sujet et la morale du film est assez alambiqué.
Günter est un acteur de théâtre qui entretient une relation avec la femme de son metteur en scène. Ce n'est pas très moral, mais ce n'est pas non plus interdit par la loi. Ce père de famille devient pourtant le centre d'attention de nombreuses personnes sans que l'on sache pourquoi. Au-delà de sa fille et du cocu qui l'observent pour leurs propres raisons, il est également suivi par un homme à la demande d'une personne de foi. Alors que les répétitions de sa prochaine pièce vont bon train, c'est comme si une autre pièce se jouait devant nous avec l'introduction de nouveaux personnages et quelques rebondissements. Si j'ai bien apprécié la première partie sur l'envers du décor d'une pièce de théâtre sur fond de mystère et de relations familiales et amoureuses compliquées, j'ai eu plus de mal avec la seconde. Je n'ai pas réussi à accrocher à cette révélation qui fait office de coup de théâtre et d'hyperbole. Ce n'est pas bête, il y a de l'idée puisque le réalisateur surprend même après ça, et ce jusqu'au dernier plan, mais ce n'était pas pour moi. En tout cas, ça se laisse regarder et c'est très bien joué.
Ce film, un peu long pour ce qu'il raconte, n'est pas bien structuré : on passe un temps infini sur une situation personnelle, qui aurait pu être synthétisée en 20mn, où l'on perd un temps fou avec des personnages qui, finalement, disparaissent du paysage et du vrai but du film. Mieux apprécié la fin qui, quoiqu'invraisemblable pour des tas de raisons, donne une raison d'être au film. A voir si l'on a 1H40 à perdre...
Günter (Tom Dewispelaere), la quarantaine, vit seul dans un loft moderne sur les quais. Acteur de théâtre, il tient le rôle principal de la prochaine pièce et se rend chaque jour au répétition dirigé par Karl, le metteur en scène. Günter est secrètement l’amant d’Isabel, la femme de Günter, qui a fait croire à son mari qu’elle s’occupait de l’appartement de sa fille pour venir dormir chez lui. Mais Karl, alerté par Marius (Pierre Bokma), un autre acteur de la troupe – qui peine à mémoriser son rôle à cause des nuits hachés que lui fait endurer sa femme mourante – découvre la duperie.
Le cinéma néerlandais est un angle mort du cinéma européen. Je serais bien en peine de citer spontanément un seul réalisateur néerlandais, sinon peut-être Paul Verhoeven qui a quitté depuis belle lurette son pays natal et, justement, Alex van Warmerdam, dont j’avais tant aimé les premiers films ("Les Habitants" en 1992, "La Robe, et l’effet qu’elle produit chez les femmes qui la portent et les hommes qui la regardent" en 1996, "Le P’tit Tony" en 1998) avant qu’il ne disparaisse des radars.
"N° 10" – dont je me suis demandé pendant toute la projection la signification du titre – est tout bonnement son dixième film. À en croire le résumé pas très clair que j’en ai fait, il s’agit d’une comédie de mœurs au sein d’une troupe de théâtre. Mais son traitement est beaucoup plus clinique et la direction que prend le scénario beaucoup plus intrigante.
Comme "Reality" la semaine dernière – mais dans un genre radicalement différent – "N° 10" fait partie de ces films qui nous emmènent dans une destination inconnue. Par exemple, à rebours de toutes les règles qu’on enseigne dans une école de cinéma, "N° 10" commence avec Marius, un personnage secondaire, qu’on découvre pendant son petit déjeuner avec son épouse malade. C’est plus tard seulement qu’entrera en scène Günter qui s’avèrera être le héros du film.
Mais là n’est pas la principale surprise du film dont on a tout à gagner à savoir le moins possible. Elle se révèlera dans sa seconde moitié. Elle pourrait laisser, tant elle est extravagante, beaucoup de spectateurs sur le bord du chemin. Mais, qu’on y adhère ou pas, on n’oubliera pas de sitôt ce grand moment de what-the-fuckism.
Un metteur en scène de théâtre austère apprend que sa femme le trompe avec l'un des comédiens. Mais le film ne tombe pas pour autant dans le vaudeville, mais plutôt dans la bizarrerie et la science fiction absurde. Une œuvre hollandaise froide et farfelue où une salade de pommes de terres a autant d'importance que des membres du clergé. Un film pour amateur d'étrangeté dont le final totalement anti-cléricale est absolument savoureux.
Contrairement à ce que l'on pense à première vue, ce film est un chef d’œuvre. Il faut y voir une critique absolue du christianisme. Un prélat complètement fou de dieu qui rêve d'exporter sa religion sur une autre planète au prix de malversations sera anéanti par la volonté des extra-terrestres qui refusent que leur planète soit la proie de croyances comme l'a été la terre.