Mon compte
    Gaza Mon Amour
    Note moyenne
    3,5
    193 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Gaza Mon Amour ?

    27 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    11 critiques
    3
    8 critiques
    2
    4 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2021
    Est-ce que les frères Arab et Tarzan Nasser, les réalisateurs du film ont voulu faite un clin d’œil à Alain Resnais ? probablement, la référence à Resnais est évidente dans cette ville ravagée par les conflits et la pauvreté, devenant pourtant, à l’instar d’Hiroshima, le théâtre d’un amour merveilleux. Issa, un pêcheur d’une soixantaine d’années, est secrètement amoureux de Siham, une femme qui travaille comme couturière au marché. Il souhaite la demander en mariage. C’est alors qu’il remonte dans ses filets une statue antique du dieu Apollon, qu’il décide de cacher chez lui. Quand les autorités locales découvrent l’existence de ce mystérieux trésor, les ennuis commencent pour Issa. Parviendra-t-il malgré tout à déclarer son amour à Siham et à échapper à l’insistance de sa sœur qui veut à tout prix le marier en lui présentant ses amies… ? Les frères Nasser ont voulu déjouer les clichés attendus du cinéma palestinien et notre perception de Gaza trop souvent occultée par la vision de la presse, en signant une comédie romantique. Ainsi en filmant le quotidien des Gazaouis, ils filment le conflit même s’ils n’en parlent pas directement …et les effets du conflit plutôt que le conflit lui-même… Pour montrer que malgré les aléas, les privations, les entraves à la liberté, les coupures d’électricité permanentes, le désir ardent des hommes à rejoindre l’Europe, les bombes qui tuent et mutilent, un peuple libre et fier continuent à vivre, à aimer, à espérer, ils ont choisi les armes de la poésie, de l’humour et de la tendresse… C’est aussi un morceau d’histoire vraie, ici malicieusement adaptée en allégorie, mais qui en son temps (2013) avait fait le tour du monde, celle de l’Apollon de Gaza, une statue antique pêchée par hasard dans les quelques cinq kilomètres de mer autorisés à cette bande de terre, et mystérieusement disparue à nouveau. Les deux histoires vont bien ensemble, celle d’Issa et Siham, entre le pêcheur et la couturière, et celle d’Issa et Apollon, entre l’homme et le dieu, deux histoires d’amour clandestines, sur fond d’interdits… Aussi, même si elle manque un peu de rythme, cette comédie romantique douce-amère, très bien servie par un couple d’interprètes remarquables, se voit avec plaisir et nous en apprend beaucoup sur la vie à Gaza... Et le générique final adresse un salut non dissimulé à Issa Nasser, le père réel des deux cinéastes, après avoir offert au public une page facétieuse et poétique d’une certaine Palestine
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2021
    Pourtant présenté à Toronto et à Venise, et porté par de bonnes critiques, Gaza mon amour m'a déçu.

    Le film des frères Nasser (encore une fratrie de cinéastes !) juxtapose deux histoires sans grand rapport : un pêcheur d'un certain âge trouve un bronze antique d'une part, et il cherche à se marier avec une femme de son âge qui travaille dans un magasin de vêtement d'autre part.

    Le film, plan-plan, est assez roublard pour passer pour le film "qui montre Gaza sous un autre jour", mais il possède en réalité tous les attributs du film d'auteur pour festival : rythme ralenti, plans savamment composés et allusions politiques. Il ne présente pas d'intérêt spécial d'un point de vue sociologique et ne génère pas d'émotions. Il est par contre plutôt réussi d'un point de vue esthétique, bien qu'un peu poseur.

    A vous de juger.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2021
    Cette comédie en demi-teinte et romanesque est un délice. L'écriture toute en finesse, sa sobriété élégante et la qualité de ses interprètes contribuent à son charme réel.
    ben desiles
    ben desiles

    42 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 octobre 2021
    Le seul intérêt du film est de montrer quelques aspects de la vie à Gaza, sinon c'est d'une insupportable mièvrerie et la fin, c'est le pompon...
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2021
    " Gaza mon amour" est une comédie douce amère venue de Palestine qui se regarde . En effet même si j'ai trouvé le scénario assez minimaliste et que l'histoire manque d'envergure, j'ai trouvé les comédiens attachants avec un duo Salim Daw et Hiam Abbass qui fonctionne assez bien dans une Palestine certes en guerre mais ou l'amour et le bonheur peuvent exister malgré tout avec des séquences drôles et parfois touchante.
    Oncle Fétide
    Oncle Fétide

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 octobre 2021
    Le soleil n’ignore pas un village parce qu’il est petit. La Providence non plus tant elle est bienveillante avec ces deux êtres sans grades.
    Les frères Nacers ne filment pas en racontant une histoire, ils l’égrènent. Perle après perle.
    Ils font jaillir de la vase un pétale de cristal. Une histoire d’amour qui éclot dans un milieu hostile. De la fragilité, de la précaution, de l’attention. Autant dans le jeu des personnages que dans cette faculté intimiste et presque timide de restituer cette aventure amoureuse. Tout est finesse, rien ne passe au fil de l’épais. Une délicate empreinte d’Humanité. Salvatrice. Mon corps a mis du temps à s’extraire du fauteuil… pour le plaisir de prolonger cette histoire probablement.
    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2021
    Même si elle manque un peu de rythme, cette comédie romantique douce-amère, très bien servie par un couple d’interprètes remarquables, se voit avec plaisir et nous en apprend beaucoup sur la vie à Gaza.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    202 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 octobre 2021
    un mauvais film dont on peut se dispenser. L'histoire croule sous un sentimentalisme niais, des enjeux attendus et une montagne de bons sentiments. Hiam Abbass (comme à son habitude) joue la tragédienne de service en prenant des poses d'éternelle victime. Tout cette mélasse est lourdement ennuyeuse, symbolique et dénuée du moindre charme. Plus personne n'a la force de se trainer au cinéma pour voir de telles mièvreries.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 juin 2021
    On ne saura jamais ce qu’il est devenu, ni dans le film, ni dans l’histoire, le légendaire Apollon de Gaza. Seules des photos témoignent de son existence. On dit qu’une antique statue de bronze d’Apollon fut un jour, par hasard, remontée dans le filet d’un modeste pêcheur de Gaza, mais qu’aussitôt la nouvelle répandue, les premiers articles de presse parus, les autorités locales firent main basse sur la pièce authentique, sans que l’on sache si elle fut par la suite vendue, cachée ou détruite dans un bombardement.

    Issa n’est pas Apollon. Siham n’est pas Vénus. Ils ne sont pas dieu ni déesse. Mais eux sont bien vivants, personnages attachants de la jolie fiction que nous livrent les frères Arab et Tarzan Nasser.

    Gaza mon amour, c’est trois histoires en une...

    Lire la suite sur cafecalvathealamenthe.fr
    Audrey L
    Audrey L

    639 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juin 2021
    Le Coup de Cœur de ce Festival de Cinéma d'Alès 2021, et on ne s'y attendait pas. On nous avait dit "Ça s'appelle Gaza" (tout court) en nous désignant deux colosses stupéfiants qui en sont les réalisateurs (Arab et Tarzan Nasser, des frères jumeaux qui ont fuit la ville).
    Encore un film patriotique et bourrin ? Le film de démarrer, et une bonne grosse claque de nous arriver en plein visage. D'une douceur et tendresse extrêmes, d'un humour décalé et rafraîchissant (un peu à la façon des frères Coen : c'est inattendu, mais follement intelligent), avec des magnifiques messages engagés qui nous ont mis le cœur au rythme de celui du papy... On a fondu, il n'y a pas d'autres mots : on a fondu. Il n'y a qu'à voir ce papy qui aimerait déclarer sa flamme à sa couturière (qui, d'après ses regards, aimerait bien aussi qu'il y arrive...) mais se voit pris dans une affaire de vol de statue antique par le Hamas (un élément du scénario tiré d'une histoire vraie, incroyable), avec en plus la sœur du papy qui n'arrête pas de vouloir se mêler de sa vie amoureuse ("ne l'épouse pas, j'ai mieux !", ce qu'on a pu en rire !). Parce que l'amour n'est pas réservé aux jeunes, que le troisième âge peut tomber épris comme un petit garçon timide (ces regards tendres, ces mots bafouillés...), et qu'on ne le voit pas assez souvent dans les œuvres, surtout en temps de guerre, on a adoré l'idée. On remarque aussi le message anti-guerre si bien dépeint par la scène où le petit papy observe des jeunes palestiniens regarder une roquette avec les mêmes yeux que les siens lorsqu'il croise sa couturière... Tomber amoureux de la guerre, de la mort, de la haine de son prochain, voilà tout ce qui désole ce papy (en même temps que nous), et place Gaza mon amour dans un engagement pacifiste intelligent. On a aussi adoré le personnage de Hiam Abbass, la fameuse couturière qui a son mot à dire sur le mari qu'elle veut ("plutôt seule que mal accompagnée"), qui tente de faire du pied à cet homme qui n'ose pas, et qui n'est jamais montrée autrement qu'égale à n'importe quel personnage masculin. Ça fait du bien, vraiment. J'ai ensuite pu discuter un bon moment avec les deux réalisateurs (qui sont deux grands nounours d'une amabilité et gentillesse confondantes : ne jamais se fier à l'étiquette), qui m'ont expliqué que le papy est un portrait de leur père (d'où la forte sympathie qui en émane) dont des habitudes sont visibles à l'écran (les cassettes audio que leur père importait de l'étranger et leur faisait écouter en boucle pour éviter la radio pleine de propagande, que l'on aperçoit lors de la scène de la fouille de la maison, et surtout que l'on entend dans la BO). Évidemment, ils m'expliquent que leur film est interdit sur le territoire Palestinien (et eux aussi, par la même occasion), mais qu'ils espèrent faire bouger les mentalités à l'international, pour n'importe quel conflit. Un "Faites l'amour, pas la guerre" dans lequel les deux frères veulent croire fermement, tandis qu'on opine du bonnet (tout à fait d'accord). On reste aussi un peu émus de cette symbolique collaboration entre deux réalisateurs palestiniens et des acteurs israéliens, qui donnent une si belle œuvre : on peut rêver face à ce que l'altruisme peut produire... Soyons naïf, un instant, ça ne fait pas de mal. En tout cas, ces deux grands costauds savent l'être avec une immense dose de douceur et d'intelligence, et leur film nous a vraiment fait fondre le cœur comme une guimauve au soleil. Un chant d'amour profond à la paix, au troisième âge, aux femmes, à tous ceux qui préfèrent les fleurs aux fusils. Envoûtant.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    377 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2020
    Ce film de ces deux frères palestiniens est leur deuxième long-métrage et m'a paru bien réussi et superbement bien réalisé et interprété.
    Cette histoire romantique entre deux sexagénaires de GAZA est très touchante et émouvante. Le scénario est plein de subtilités, de finesse avec quelques bonnes doses d'humour. Outre l'histoire romantique, le film nous fait aussi découvrir la vie difficile des palestiniens qui aspirent à une vie meilleure dans ce pays avec en filigrane les bombardements aériens israéliens et la police du Hamas.
    C'est vraiment un très beau film à la fois romantique, politique et poétique.

    Bernard CORIC
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2020
    La majorité des films palestiniens se caractérisent par leur humour souvent grinçant, ce qui est la meilleure façon d'illustrer et de commenter une situation aussi absurde que dramatique. Pour Gaza mon amour, les réalisateurs jumeaux Arab et Tarzan Nasser expliquent que "dans ce territoire, les choses les plus simples s'avèrent toujours compliquées." Comme l'amour que le héros du film, pêcheur de son état et sexagénaire, a développé pour une couturière à laquelle il ose à peine déclarer sa flamme. Ne pas s'y tromper, Gaza mon amour est bel et bien un film politique, qui n'hésite pas à critiquer le Hamas, mais à sa manière, poétique, naïve et romantique. L'irruption d'une statue d'Apollon, dans une position "avantageuse", sert de lien comique et symbolique aux frères cinéastes qui s'en donnent à cœur joie dans le transgressif pour fustiger la morale ambiante, laquelle, par ailleurs, ne s'applique pas aux affaires d'argent. Parfaitement dosé entre moments burlesques et passages sérieux (voire sentimentaux, avec une touchante candeur), Gaza mon amour est interprété à la perfection par l'acteur arabe israélien Salim Daw, proprement irrésistible (y compris en présence du perturbant Apollon), dont le tempérament s'allie parfaitement à la sobriété et à la pudeur de l'immense Hiam Abbass. La dernière scène, magnifique, est à l'unisson d'un long-métrage somme toute optimiste et qui, malgré le contexte gazaoui, a tout d'un feel good movie.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top