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    Clara Sola
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    3,5
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    38 critiques spectateurs

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    Jm Paris168
    Jm Paris168

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juin 2022
    Jamais vu un film aussi prétentieux et chiant ..le propos pouvait être intéressant mais les actrices sont transparentes..quelques beaux paysages..le sujet est raté..dictature religieuse..frustration sexuelle..n est pas Bergman qui veut..soporifique et très ennuyeux..une déception..a éviter....
    Min S
    Min S

    59 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2022
    Un film hyper intense, l'actrice principal dégage trop d'émotions et m'a énormément touché son rapport à la nature, sa sensibilité sensorielle. Super moment cinéma.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2022
    Clara Sola est le premier film de la réalisatrice Suisse et Costaricaine NATHALIE ÁLVAREZ MESÉN
    Dans un village reculé du Costa-Rica, une femme de 40 ans renfermée sur elle-même, entreprend de se libérer des conventions religieuses et sociales répressives qui ont dominé sa vie, la menant à un éveil sexuel et spirituel.
    Le propos du film est universel puisqu’il dépeint encore une fois (malheureusement) l’oppression d’une femme par sa famille, son milieu, la religion et les « traditions ».
    Cantonnée à un rôle de guérisseuse car née avec une déviation de la colonne vertébrale qui pourrait s’opérer mais que sa mère par appât du gain refuse d’autoriser, Clara va connaître un éveil tardif mais intense à la sensualité et la sexualité à l’apparition d’un jeune homme venu travailler pendant la saison touristique.
    Ici, la nature, comme dans les films de Terrence Malick, est présentée en parallèle à la parole humaine, qui ne parvient jamais vraiment à la saisir. La végétation luxuriante et la fusion entre Clara et son cheval Yuca préparent la libération qui approche.
    L’ensemble reste crédible à l’écran et grâce à Wendy Chinchilla Araya formidable interprète du rôle-titre.
    Le film est une belle expérience immersive qui arrive à toucher à l’universel
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2022
    Voilà, ma foi, un film bien sombre psychologiquement...Si vous avez le moral dans les chaussettes, évitez cette histoire. spoiler: Il s'agit d'une femme que l'on peut qualifier de "simplette" et à la fois de "Sainte"...D'où de nombreux conflits intérieurs. Visiblement elle est en manque d'amour, ce qui lui vaut des délires non aboutis avec les hommes qu'elle rencontre, et elle vit avec sa sœur et sa mère dans une maison perdue dans la nature...
    ...Le film vous montre et démontre que son âme est en perdition...J'étais pris entre pitié et dégout devant cette femme d'âge mûr, aux traits rugueux, et qui ne sait pas trop qui elle est...Le spectateur que je suis ne le sait pas non plus.....C'est un film costaricain qui ne s'apitoie nullement et décrit sans doute une réalité du monde rural qui a de quoi effrayer les esprits tranquilles.....On peut en sortir déprimé, ce qui est mon cas, mais avouons que le film est délicat et filmé avec soin.......La forme est belle, seul le fond peut décevoir......A vous de voir
    Brady20
    Brady20

    6 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2022
    Clara Sola a été sélectionné au Festival de Cannes à la Quinzaine des réalisateurs. Un premier film hypnotique qui nous entraîne dans des paysages somptueux du Costa Rica ! Le film est magistralement interprété par une comédienne. Un film que je recommande vivement ! :)
    Céline Marie
    Céline Marie

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2022
    Magnifique film : ressourçant, et poignant. Une force de la nature. L'actrice principale dans son premier rôle est grandiose ! À voir absolument. Eco féminisme, quête spirituelle et sexuelle.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2022
    Ce premier long-métrage, de la costaricaine-suédoise Nathalie Álvarez Mesén, offre un délice matinal et sensoriel d’une qualité rare, alors même qu’il tient en étau une héroïne qui défie tous les codes. En quête d’émancipation, du haut de ses quarante bougies, nous découvrons une femme possédée par le désir, par la sensualité et par une soif de liberté. Ce sera évidemment question du joug masculin, mais uniquement avec parcimonie. C’est à la force d’un esprit animal et de la suggestion de la nature qu’on en vient à froisser l’imaginaire collectif, autour de la sainte Clara (Wendy Chinchilla Araya). Constamment dans le sillage de l’oppression religieuse et d’un contrôle parental omniprésent, son quotidien devient l’objet d’une réflexion, le temps d’un poème, d’un geste ou d’un simple contact avec ce lieu maudit, qui l’a bercé et qui la conditionne dans une prison mentale.

    L’audace vint donc de cette atmosphère, que l’on irrigue par la direction des comédiens, qui en diront plus à travers les actions qu’avec les mots. Clara minimalise d’ailleurs la parole, en préférant leur donner un autre sens, une utilité qu’elle pourra s’approprier. La cinéaste en fait de même afin de suggérer l’intrusion du réel dans le conte et du vice-versa. Son personnage prend ainsi connaissance de l’environnement qu’on lui interdit, au-delà des poteaux pourpres qui balisent son espace de vie, ou plutôt de non-vie. Elle le sonde au nombre de maisons qui la séparent de l’homme qu’elle convoite (Daniel Castañeda Rincón). Ses instincts parlent souvent pour elle et la rapprochent de son seul confident, Yuca, son cheval blanc. Par-ci et par-là, ce sont les symboles qui se superposent, qui l’éloigne de plus en plus de la pureté à laquelle on lui associe. Elle en a marre d’être propre, marre de ne pas pouvoir s’habiller comme elle le souhaite, mare de tout ce monde qui l’assigne au foyer, malgré son handicap.

    Peu à peu, on lui retire la possibilité de fuite, la liberté de transcender ses pensées, même les plus tabous. On sanctionne ainsi chacune de ses tentations, car Clara ne peut disposer de son corps. C’est le constat navrant et pertinent qui sévie dans la réalité, filmée avec un recul méthodique et inspiré lorsqu’il s’agira de l’isoler entre deux fleurs. Sa dualité avec sa jeune sœur Maria (Ana Julia Porras Espinoza) apporte alors tout ce qu’il faut au récit, pour que l’on imagine Clara investir la peau d’une pseudo-Carrie, une sorcière pour ses semblables, mais que l’on enchaîne avec des principes qui n’ont plus rien de chrétien. « Clara Sola » prend le contrepied de toute écriture intuitive sur ce qu’est être une femme de nos jours et sur les différentes barrières qui la séparent de la mort. Il lui faudra alors plus d’une source, afin de laver toutes les blessures qu’elle aura emmagasiner. Nous avançons ainsi, par à-coups, où l’espoir lui traîne dans les pattes, à la fois comme un moyen de dissuasion et un outil vers sa délivrance.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2022
    Clara n'est pas seule. Elle communique avec la nature qui l'entoure et ses animaux qui semblent comprendre en quoi sa "différence" n'est un problème que pour les humains, sa famille, notamment, qui en fait un objet de superstition religieuse. Tout l'enjeu de Clara Sola, premier long-métrage impressionnant de Nathalie Álvarez Mesén, semble être de voir comment elle se sortira des préjugés qui l'enferment, dans un rôle de vieille fille incontrôlable qui pressent les tremblements de terre et guérit les maux d'autrui. Mais dans ce coin perdu du Costa Rica, le film va plus loin, sur les rives du réalisme magique, qui se marie aussi bien à l’exubérance de la végétation de ce pays d'Amérique centrale, qu'à celui du sud du continent. Clara Sola, c'est aussi le tropique du désir pour son héroïne, à qui l'on a interdit la jouissance, sous prétexte qu'elle avait été touchée par une grâce divine. Le film s'attaque aux tabous religieux et sociaux avec sa manière poétique, cachant les brasiers ardents de Clara sous la peau de la douceur et d'une apparente soumission. Mais sa rébellion et sa quête de liberté, sous-entendu celles de toutes les femmes d'Amérique latine, ne finiront-elles pas par vaincre son intranquille docilité ? Pour incarner la tellurique Clara, Nathalie Álvarez Mesén a choisi une danseuse, Wendy Chinchilla Araya, époustouflante dans ce conte sensoriel, dont le travail de mise en scène, sur l'image mais aussi sur le son, est admirable.
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