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🎬 RENGER 📼
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1,0
Publiée le 4 juin 2020
Un univers dystopique qui se déroule après la "Grande Catastrophe" des années 90. Suite à la pénurie de pétrole, le gouvernement fédéral bureaucratique et totalitaire a confisqué tous les véhicules. Seuls les transports en commun sont à la disposition des citoyens.
Ces derniers sont contrôlés par le régime (leurs moindres faits et gestes). Alors que tout semblait perdu, un ancien pilote de course et un génie de l’électronique s’unissent pour rejoindre un groupe d’activistes, à bord d’un bolide qui dormait dans un garage. Lorsque l’Etat prend connaissance de cette fuite, ils lancent à leurs trousses un ancien héros de l’armée de l’air.
C’est à partir de là que le film est censé prendre son envol et nous offrir une "course à mort" comme nous l’indique le titre de l’édition VHS. Une course effrénée entre une Porsche 917/10 et un jet F-86 Sabre (ou plutôt une épave, remis sur pieds en un claquement de doigts).
On évitera de pouffer de rire, en voyant le vieillard aux commandes de son avion. On jurerait que ce dernier a été extirpé de force d’un EHPAD. Quant au régime totalitaire, le ridicule est de nouveau au RDV, lorsque l’on découvre que leur poste de commandement ressemble étrangement à celui de Docteur Folamour (1964) de Stanley Kubrick (si cela vous rappelle quelque chose, imaginez l’immensité de la pièce, pour seulement 3 pèlerins aux commandes).
Si l’intrigue fait clairement écho aux "chocs pétroliers" de 1973 & 1979, on en attendait bien plus de la part de ce film qui nous décrit un monde utopique & sombre auquel on aurait voulu y croire. Porté à bout de bras par un Lee Majors totalement fade, le film est terne, moralisateur et on s’emmerde inlassablement.
Une fois de plus, on aura été berné par la magnifique affiche US et la jaquette VHS de l’édition française qui, il faut bien l’avouait, vendait du rêve.
The Last Chase (1981) aka "Course à mort", qui aurait plutôt mérité de s’appeler "Course à l’ennui".
N'y perdez pas votre temps, rien ne fonctionne ici. C'est l'une des post-productions les plus mal fichu qu'il m'a été donné de voir, pratiquement rien ne colle dans les racord, tout semble avoir été fait dans le désordre. Les dialogues sont souvent incompréhensibles, on se retrouve avec des commentaires qui ne disent rien aux spectateurs car nous ne possédons pas le début de la discussion ou la suite.
Le pétrole c'est le mal, un maniaque décide de foutre le camp dans une voiture de course et que fait le gouvernement? Il remet en état un jet qui doit avoir consommé 100 fois plus de carburant que la dites voiture. Et évidemment l'agent du gouvernement le fait car sinon tout le système va s'effondrer... Une tentative de rejoindre Roller Ball mais sans la profondeur de celui-ci.
La Course à mort : L'Ultime solution aurait pu être un film futuriste vraiment plaisant à regarder mais c'est juste un film frôlant le nanar, pas assez ridicule pour cela, pas assez mauvais pour être un navet non plus. Une épidémie décime une bonne partie de la population américaine et en plus il n'y a plus de pétrole (le film date de 1981), un pilote de course joué par Lee Majors perd sa femme et son enfant. Quelques années plus tard, il est un fonctionnaire dans un monde ou les voitures individuels sont bannis, il n' y a que des transports en commun mais il va se prendre pour Kowalski (le héros du film, Point limite zéro)et traverser l'Amérique pour rejoindre la Californie, Etat de liberté. Il va embarquer avec lui un étudiant quelque peu rebelle contre ce nouveau régime autoritaire, et ils seront pourchassés par un avion de chasse piloté par Burgess Meredith (un vieux capitaine de l'armée de l'air tout content de retrouver la carlingue d'un avion et n'arrêtant pas de roucouler "haaaaa bébé, c'est bon de voler"). Bon présenté comme ça, vous vous dites que cela aurait pu être fun à mater malheureusement la réalisation est apathique, de plus le récit est limité car il se passe peu de choses durant tout le film qui dure quand même 1h45. Une longue poursuite molle et sans imagination.
On navigue aux frontières du Nanar avec ce film à moitié fauché ou l’on nous décrit un monde dystopique ou l’homme a été privé de sa plus grande liberté et de sa plus magnifique création : la bagnole. Car suite à une pénurie de pétrole les méchants dirigeants bureaucrates ont interdits les véhicules motorisés personnels. Franklyn Hart (Lee Majors qui est une des rare raison valable de voir le film) un ancien pilote de course (donc selon ce film ce que l’être humain peut représenter de plus accompli) va braver l’interdit et parcourir le pays au volant d’une Porsche de course qu’il alimente avec de l’essence, parce que la pénurie annoncée gênait un peu le scénariste quand même. Pour le stopper les méchants dirigeants dans leur bureau circulaire qui clignote lance à ses trousses un vieux pilote de l’Us Air Force (Burgess Meredith l’autre seule bonne raison de regarder le film) à bord d’un avion de chasse alors qu’il est clair qu’il serait même risqué de lui confier la cuisson des nouilles. La course à la mort c’est nul, réac mais tellement ridicule que sa nuit à son propos donc assez inoffensif au final.
Ne vous laissez pas avoir par l'affiche que voyez ici (qui est, vous vous en doutez, l'affiche américaine du film, l'affiche de la VHS française faisant également très fort dans le genre attrape-couillons), ce film est une énorme daube, tenant de se faire passer pour ce qu'il n'est pas. On se retrouve face à une chose totalement infâme, regorgeant de scènes et de dialogues sans queue ni tête. Et le pire, c'est que l'on ne peut même pas en rire. Tout ce grand n'importe quoi n'inspire rien d'autre que la pitié. Lee Majors, raide comme un piquet et dégageant autant de charisme qu'un sac plastique, est nullissime, trouvant le moyen d'être encore plus ridicule que dans son "grand" rôle d'homme valant 3 milliards. Je passerai sur le jeune "coéquipier", un vrai fantôme. Et, j'en arrive au cas de Burgess "Mickey" Meredith... du grand guignol. Qui peut croire à ce rôle minable d'ancien pilote de chasse de l'US Air Force ? Passer du "Reptile" à... ça, c'est douloureux. Bref, le meilleur service que l'on puisse rendre à ce film, c'est d'oublier qu'il existe.