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Un visiteur
5,0
Publiée le 2 novembre 2012
Je pense que ce film , est en haut de tout ce que l'on peut pensé sur le grade de la meilleure mise en scène ... Alors , pour faire court , mise en scène des plus novatrice , la musique des Pink Floyd immortel . Un film fait pour les musicos aimant le cinéma !
Un très très bon film où on suit une star du rock depuis son enfance à sa tombée dans la folie, cette histoire est inspirée de la vie romancée du premier chanteur de Pink Floyd.
Evidemment le principal atout du film : la musique, tout simplement magnifique, les meilleurs chansons de Pink Floys à mon gout. Mais ce n'est pas tout, on n'a absolument pas affaire à une pâle comédie musicale, le scénario est très intéressant (ainsi il y a quelques passages cartoons très originaux qui n'enlèvent en rien à la qualité du film) et tout est extrêmement bien filmé ! De plus on a vraiment un film novateur pour son époque, il a d'ailleurs été censuré dans de nombreux pays car très réaliste. La réflexion sur la société est passionnante. La performance de l'acteur principal est très bonne, il est très crédible.
Pour conclure, c'est vraiment un excellent film à voir ! Et je finirais par "we dont need education ..."
Un film qui au-dela d'eclairer, implante certains aspects a l'album-concept mythique des Pink Floyd, ou le moindre symbole regorge d'une multitudes de sens. La musique - excellente cela va sans dire - amene et distille les elements qui nous engoufreront doucement dans ce climat schizophrene, ou la multivalence des allegories finit par nous encercler, tel le mur, pour finalement nous en faire sentir l'etreinte. Bref, des textes riches portes par les compositions du meilleur groupe du monde et illustres admirablement. En un mot : un chef-d'oeuvre !
Attention, âme sensible s'abstenir! Et oui, moi-même j'ignorais que ce film était spécial à ce point là. au niveau des textes des chansons par exemple, je fus surpris de voir la vrai signification des paroles, j'avais déjà écouté l'album mais en voyant la traduction et les images, sur le coup je me suis dit "C'est ça The Wall !?". Mais toutes ses surprises ne m'ont pas empêcher de considérer ce film comme un chez d’œuvre, musicalement, ce film prouve le fait que les Pink Floyd sont des virtuoses uniques qui ont marqués l'histoire de la musique. Graphiquement, c'est tout simplement sublime, violent oui, parfois, mais c'est extrêmement bien fait. les décors font bien passer l'univers du groupe. Je ne met pas les fameuses 5 étoiles car je suis jeune et je crains de ne pas avoir tout compris à ce film.
The Wall...que dire si ce n'est que je suis un grand fan des Pink Floyd! Niveau bande son, on retrouvera bien entendu une grande partie des morceaux de l'album, à l'exception de Hey you. Concernant le film, je le trouve très bon (qui colle bien avec l'esprit des Floyd). A noter qu'un seul visionnage ne suffit pas à apprécier l'oeuvre dans son integralité. D'ailleurs, il n'est pas impossile que vous ne compreniez rien à la première lecture, j'ai eu le même tour! L'histoire qui se base sur le déclint du personnage Pink est plutot bonne. On constate d'ailleurs que ce film traite de thème qui sont hélas toujours d'actualité. J'attribue la note de 5 à ce film pour la simple raison, qu'en plus d'être un bon film, il s'agit là d'une des oeuvres des Floyd qui méritent d'être encore présentes dans les décennies à venir!
Excellent film! Il faut s'attendre à ne pas regarder un film classique ni même une comédie musicale mais un film musical. Sinon on peut être un peu déçu... L'esthétique à la fois du son, des images et du montage est vraiment prenante. Il faut se laisser porter par le film et ce qu'il fait ressentir sur la folie. C'est très intéressant. Il y a aussi beaucoup d'images symboliques bien travaillées. Film très réussi et à voir.
Pink Floyd-The Wall est un drame musical hyper original ; le plus belle hommage qu'on pouvait faire à un groupe (ou du moins à un album). Une œuvre puissante qui plonge le spectateur dans la folie la plus extrême sans trop s'en rendre compte. C'est un détonateur psychologique, émotionnelle et percutant par la beauté des musiques, ainsi que des images et des séquences animées exceptionnelles. Un chef-d’œuvre. L'histoire parle d'une rock star désabusée, qui se fabrique un mur protecteur derrière lequel il croit d'abord trouver refuge, mais ce mur finit par l'étouffer et le pousse seul et malheureux jusqu'aux portes de la folie (schizophrénie plus particulièrement). Pas facile à appréhender au premier abord, le film te reste encré dans la mémoire des années et des années après tant il marque les esprits. Je ne m'intéressais pas tellement aux chansons de l'album avant de regarder le film, je les écoutais (sans déplaisir ) mais brièvement sans me rendre compte de leur puissance, surtout au niveau des paroles (j'ai eu droit aux sous-titres ; c'est génial et indispensable pour la compréhension du film). D'ailleurs je ne savais même pas que ce magnifique album-concept était en faite crée dans le but d'en faire une adaptation au cinéma ; Roger Water ayant écrit le scénario je le découvre juste avant d'écrire ma critique.
Un film sur la folie, sur la maladie, sur la mort. Un "film-monde", qui s'attache à comprendre ce qui fait, et ce qui défait, un être. Une critique exacerbée de notre époque. Bien sûr, la B-O de Pink Floyd, légérement remasterisée pour l'occasion, est magistrale. Attention, selon moi, c'est un film oppressant, choquant qui peut faire ressortir de vieux démons. A voir quand on est assez grand, hein. La qualité des images atteignent des sommets de beauté formelle : des images qui retranscrivent des transitions auditives, des thématiques musicales, c'est fort. Deleuze avait tort, il existe bien un "art de la mort".
Alan Parker met en images le contenu interne d’un esprit en miettes brisé, sombre, ultra pessimiste cloîtré dans l’enfermement. Pink personnage emblématique d’une génération d’après guerre privée de lumière, brisée par l’absence du père mort au combat emmagasine des images cauchemardesques de souffrances non vécues, des folies et des angoisses héritées d’un géniteur absent incubées pendant trente ans se révélant dans des hurlements de décibels musicaux libérateurs réclamant entre deux crises de démences une chaleur maternelle et un retour à la position du fétus.
Les conditionnements programmés géométrie unique d’un mur aux multiples briques identiques se matérialisent dans la paranoïa d’une rock star dissimulée rivée uniquement au monde extérieur par l’entremise d’une petite lucarne constamment zappée. Les rares éveils sont destructeurs, un mur se révolte contre un autre mur, toutes les dépendances matérielles se détruisent afin de redécouvrir une certaine conscience de soi dans le vide de l’espace.
« The Wall » pratiquement sans dialogues est un film qui s’écoute, se lit, s’ingurgite de force comme une potion infecte. Le contenu est insoutenable, traumatisant, auto suicidaire. L’empreinte de la finitude dans un rouge vif porte des visages hideux, déformés, isolés, absorbés par la profondeur d'un refus d'exister en collectivité.
Un quai de gare sans père engendre un traumatisme d’enfance, déroute le parcours d’un esprit vers l’exigence d’une notoriété insatisfaite ne conduisant que vers l’aliénation.
« Je n’ai nulle part ou aller « est sans contexte le message de cette œuvre noire interminable, un puits profond d’immondices sans garde fou.
Une œuvre déroutante où Parker réussi à imager l'univers des Pink Floyd. Traumatisant, maladif, dépressif, un des films les plus marginales de l'histoire du cinéma. Forcément la bande son est géniale mais le plus intéressant est que le cinéaste fait une psychanalyse du groupe à travers leurs textes et nous l'explique avec des images et non des mots. Réflexif, puissant, si vous n'êtes pas fan des Floyds vous ne pourrait qu'admettre leur génie à la vue de ce film de génie!
J'avoue ne pas savoir quoi dire sur ce film. Après l'avoir vu j'ai reconsidéré beaucoup de choses sous un autre angle. C'est, pour ainsi dire, le film que je préfère d'entre tous. Je peux au moins vous conseiller de le voir avec quelqu'un qui l'a déjà vu, au moins pour que vous puissiez jouir de plus amples explications au fur et à mesure du film. La B.O. des Pink Floyd et la patte de Gerald Scarfe n'ont pas besoin d'être décrits, la portée de l'histoire et la critique très vaste et très profonde de notre monde non plus. Il suffit juste de la voir, et de le revoir. Sobre, sinon vous ne comprendrez pas.
Bien plus qu'un film, c'est un concept à lui tout seul: la mise en image d'un des opéra rock les plus connu au monde. Bien évidemment la musique est sublime du début à la fin, c'est elle qui remplace quasiment tous les dialogues. La vie de Pink devient alors un récital appuyé de parties filmées ou bien de parties animées, ces denières sont tout simplement incroyable et, malgré ses 30 ans, sont graphiquement bien plus intéressantes que certains blockbuster hoollywoodiens. Ce récital ne se cantonne pas à une simple narration des faits marquants de la vie du héros mais cherche à analyser la place qu'a chaque élément dans la conception d'un être, de sa personnalité, de ses peurs, de ses faiblesses et des moyens qu'il met en oeuvre pour palier ce type de sentiment afin de pouvoir subsister dans ce monde, dans son monde. Cette évocation dramatique, presque tragique, de la vie du héros n'est pas le seul but du film, ainsi on peut y voir assez clairement une critique de la guerre, du totalitarisme (avec quelques références à "1984" de George Orwell) et de la politique mise en place depuis l'arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher.
L'histoire d'un artiste qui a du mal à grandir sans sa maman. Il est confondant que la télévision abîme à ce point un film. J'ai vu au moins 4 fois sur petit écran cet opéra musical, et je ne l'ai jamais regardé en entier, par manque de temps ou d'appétit visuel. Mais surtout, les décors carton pâte et le rythme ne me transcendaient pas. Puis la rediffusion dans une salle parisienne m'a décidé à affronter ce monstre de la culture pop psychédélique. Bien m'en pris, à part le son trop faible dans la salle du Cinéma du Panthéon, le choc visuel est toujours là. Et la musique n'ayant jamais quitté ma chaîne, le plaisir vient immédiatement, frisson compris face à Is there somebody's out there et quelques autres. Contrairement à « Orange mécanique », le film n'a pas vieilli esthétiquement, il est juste parfois déroutant, mais c'est l'univers de Waters et ses obsessions répétitives qui sont en cause, pas le réalisateur ni la musique. Les dessins animés sont extraordinaires, le grand écran leur rend hommage. Bob Geldof est assez jubilatoire dans le rôle, tandis que revoir Hopkins du temps de sa jeunesse est émouvant. Que du bon, un film culte qui ne vieillit pas.
En 1979 sors ce qui sera l'un des albums les plus réputés de Pink Floyd avec "The Dark Side of the Moon", "The Wall". Trois ans plus tard, le réalisateur de "Midnight Express", Alan Parker, décide de transposer cet album concept en un film supervisé par Roger Waters, alors leader des Pink Floyd. Dénué quasiment de toutes répliques, l'histoire opte pour un traitement original: la musique. C'est au rythme des morceaux de l'album "The Wall" que la vie de Pink, rock star en pleine crise de schyzophrénie, y est racontée, jusqu'à sa lente descente aux enfers. L'utilisation abondante de la musique des Floyd est à la fois un atout comme un point faible. Les adeptes du groupe ressentiront toutes les émotions transmises par le choc des images et le psychédélisme de la musique tandis que les autres s'ennuiront ferme devant ce long clip d'une heure et demi. Néanmoins il serait dommage de passer à côté du message que partage le film qui évoque, comme l'est l'album, les démons de Roger Waters. Vis à vis de l'ambiance, Parker a réussi son coup. La dimension dans laquelle évolue le film est opressante, angoissante, à la fois parallèle d'un monde "live" rempli d'absurdités et d'injustices, et d'un monde "animé" ou la folie, la mysanthropie et le côté psychédélique font surface avec des dessins hallucinatoires. Chose qui perd de son intérêt les 30 dernières minutes ou une fois la crise de Pink ayant atteint son paroxysme, le film s'enlise dans une répétitivité musicale et scénaristique. Dommage car "The Wall" représente un des pamphlets les plus intelligent à propos de la société actuelle qui pousse la plupart des individus à bout, qui perd son rythme et sa force dans sa dernière moitiée.