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Un visiteur
4,0
Publiée le 22 juillet 2010
Vraiment exceptionnel comme film. Alan Parker "adapte" le chef d'oeuvre musical The Wall des Pink Floyd. Sa réalisation est somptueuse. Un choc visuel..... et sonore!
Construit selon un long clip d'une heure et demi, "The Wall" (1982) est un bijou cinématographique dans son genre, une perle rare à d'abord mettre entre les mains des fans de Pink Floyd. La musique domine l'oeuvre, les plages de l'album du même nom y étant retranscrites. Or, on aurait pu craindre un défilé d'images sans rapport avec la musique mais aucunement car il s'agit avant tout d'un drame puissant suivant la destinée d'un homme dont l'enfermement paranoïaque a gagné la conscience, bouleversée par des délires schizophrènes permanents provoqués par une enfance traumatisante. Certains titres comme "Mother", "Another brick in the wall" ou "Confortably numb" sont magnifiquement mis en images et résonnent génialement faisant hérisser nos poils. S'il est vrai que l'oeuvre est emprunte d'un pessimisme redoutablement contagieux (Mieux vaut-il être préparé quant à sa vision) on ne peut qu'admirer le travail splendide d'un cinéaste délivrant un hommage vibrant à l'un des groupes les plus créatifs de l'histoire de la musique. Indispensable.
En 1979 sors ce qui sera l'un des albums les plus réputés de Pink Floyd avec "The Dark Side of the Moon", "The Wall". Trois ans plus tard, le réalisateur de "Midnight Express", Alan Parker, décide de transposer cet album concept en un film supervisé par Roger Waters, alors leader des Pink Floyd. Dénué quasiment de toutes répliques, l'histoire opte pour un traitement original: la musique. C'est au rythme des morceaux de l'album "The Wall" que la vie de Pink, rock star en pleine crise de schyzophrénie, y est racontée, jusqu'à sa lente descente aux enfers. L'utilisation abondante de la musique des Floyd est à la fois un atout comme un point faible. Les adeptes du groupe ressentiront toutes les émotions transmises par le choc des images et le psychédélisme de la musique tandis que les autres s'ennuiront ferme devant ce long clip d'une heure et demi. Néanmoins il serait dommage de passer à côté du message que partage le film qui évoque, comme l'est l'album, les démons de Roger Waters. Vis à vis de l'ambiance, Parker a réussi son coup. La dimension dans laquelle évolue le film est opressante, angoissante, à la fois parallèle d'un monde "live" rempli d'absurdités et d'injustices, et d'un monde "animé" ou la folie, la mysanthropie et le côté psychédélique font surface avec des dessins hallucinatoires. Chose qui perd de son intérêt les 30 dernières minutes ou une fois la crise de Pink ayant atteint son paroxysme, le film s'enlise dans une répétitivité musicale et scénaristique. Dommage car "The Wall" représente un des pamphlets les plus intelligent à propos de la société actuelle qui pousse la plupart des individus à bout, qui perd son rythme et sa force dans sa dernière moitiée.
Dans la lignée de l'autre opera rock phare des seventies tommy,the wall est le temoignage brut d'une epoque revolue,où des projets aussi insensé que celui là pouvait jair de l'imagination debordante de ses inventeurs,où les decideurs étaient encore en phase avec le publique pour qui ils finançaient ses films!
Il n'y avait pas très longtemps que j'avais vu The Wall, et je m'étais ennuyé. Quel sot ! L'album est fantastique et Alan Parker a complètement compris dans quel délire le groupe était parti. Il dépeint la folie en rendant son film fou, créatif à outrance, puisant dans les métaphores visuelles comme on plonge dans les parties animées aux si magnifiques transitions, et le résultat est psychédélique, sans la dose de clichés que le terme revêt, ni les idées préconçues qu'on peut avoir dessus. Ses longs travellings et sa caméra très lente sont comme des aspirateurs à sensations, lesquelles ne sont pas alimentées par grand-chose – un acteur charismatique, des idées qui s'entrecroisent, un peu d'absurde –, mais cela suffit.
Je pense que j'étais passé à côté du film la première fois car c'est une œuvre psychologique qui ne s'en donne pas les airs. Et quand il nous happe, on n'a pas l'impression de réfléchir. Il faut pourtant être alerte pour détecter les allusions parsemant The Wall, et saisir le sens de ses circonvolutions et de ses références historiques. Rien de caché pour autant ; tout est là, comme un livre ouvert sur une langue qu'on comprend dès qu'on le veut bien. Jonglant avec l'oppression, un montage aussi mystérieux qu'énergique, et l'insanité mentale qui se mêle l'air de rien à des critiques du monde riches en parallèles, Parker nous fait rêver sans jamais trahir ni l'âme ni le propos de Pink Floyd. Quoique...
Déceptions : le film est trop court, ne contient pas assez des chansons de l'album, et laisse attendre un climax qu'on a l'impression de toujours avoir senti monter sans jamais le voir vraiment, rendant la fin décevante et presque choquante (un trait symptômatique de Parker à mon sens). Un peu comme s'il y avait un « plafond anti-Parker » qui l'empêchait d'accéder au véritable génie, et de faire des sensations vibrantes parcourant le film quelque chose de supernovique, une frontière bien dommageable qui empêche le talent de générer un chef-d'œuvre. C'est donc un film trop court dont la faiblesse initiale prend des airs de défaut, mais aurait-il suffit qu'il couvre tout l'album pour être un chef-d'œuvre ?
Magistral. L’univers de Pink Floyd est sublimement mis en image par Alan Parker, dans toute sa folie psychédélique et tourmentée. Je ne sais combien de pages il faudrait pour analyser cette œuvre. En tous les cas, The Wall demeure une expérience inoubliable, mais pas accessible à tous.
25 ans après sa sortie, le film garde tout son impact ! Le meilleur film musical, tout simplement ! La transcription d'A. Parker est totalement réussie et l'alliance image et musique constitue un univers terriblement immersif ! Splendide !
Très... "conceptuel" on dira. Un vidéo clip d'1h30. On navigue dans l'esprit torturé de son héros, entre souvenirs et fantasmes. Pour certains ce film est décousu, bordélique, vide; pour moi c'est une "fable psychédélique", faut pas trop chercher à comprendre... Ce qui est sûr c'est que ce film n'est pas à conseiller à tt le monde. Apprécier la musique de Pink Floyd et l'univers étrange de Roger Waters est presque indispensable si on veut l'apprécier à sa juste valeur, autrement on risque juste de se faire beaucoup... chier !
Un film culte,que dire de plus. Difficile de traduire la réussite de ce chef d'oeuvres par des mots tant cela devient inutile. Ce film est un chef d'oeuvres sombre,depressif,mené d'une main de maitre par la prestation epoustouflante de Bob Geldorf,et la musique des Floyd. Un film qui restera à jamais graver dans mon esprit.
Et si "Pink Floyd, the Wall" avait un peu vieilli ? Un tout petit peu sans doute. La musique un peu... Et le film un peu... Reste le génie de Waters et de Parker réuni, la fin du film qui vient effacer les lourdeur du milieu, le style parfois trop empesé du réalisateur, les hésitations du chanteur, ces quelques chansons comme autant de bout de scotch pour tenter de lier un début flamboyant et une fin quasi onirique, bouleversante dans sa quête de l'humain. Non, "Pink Floyd the Wall" demeure bien loin du titre de film incompréhensible que ses fans (ou bien ses détracteurs) veulent bien lui attribuer, il est bien au contraire l'une des oeuvres les plus limpides d'Alan Parker, loin de la folie de Midnight Express ou de Bird, au plus près de l'humain justement, ce cette épaisseur de l'être qui fait de l'homme un animal bancal ou non, un névrosé ou pas, une marche au son des cloches de la société ou un chemin chaotique semé d'embûches. Pour sûr, Roger Waters, et plus éloigné de lui encore, Syd Baret, ont emprunté le sentier déroutant de la gloire, mais ils n'en restent pas moins homme. Seuls, enfermés dans un mur d'incompréhension et de protection, mais humain. Tel est, je crois, le propos d'Alan Parker.
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5,0
Publiée le 29 août 2020
Alan Parker a tissé un visuel convaincant du voyage d'un esprit perturbé et égaré. Bien que le spectateur soit parfois laissé pour compte par les animations obscures et les images déroutantes ce n'est pas sans direction. Les visionnages ultérieurs de ce film révèlent une substance que seul un génie pouvait imprégner dans son écriture. Le développement du caractère par une action aussi subtile dans les lieux jette une lumière sur Roger Waters en tant que personne qui comprend la fragilité de l'esprit humain. Le personnage principal Pink, dépeint les angles de la condition humaine à laquelle nous sommes tous confrontés à un moment donné en incarnant un personnage victime : malade de la perte de son père à la guerre mis en lumière négativement à l'école pour des talents apparemment défavorables à l'époque. Incapable ou simplement réticent à avoir des relations avec sa femme et finalement coupé de la relation efficace avec les autres en raison d'une incapacité à s'exprimer d'une manière que les autres comprennent. Non seulement l'histoire est captivante mais la musique est telle qu'elle sera toujours considérée comme non seulement en avance sur son temps mais intemporelle. Pink Floyd The Wall est un chef-d'œuvre de la narration mais pas au sens traditionnel. Il ne faut pas regarder ce film en attendant tout sur un plateau d'argent. Symbolisme et métaphores abondent laissant beaucoup d'interprétation et d'adaptation au spectateur. Asseyez-vous l'esprit ouvert et laissez le personnage vous aider à lire en vous-même...
The Wall de Pink Floyd est un album avant d'etre un film. Le meilleur album jamais créé à mon avis, si profond, intelligent, poignant, beau... Roger Waters a eu la très bonne idée d'adapté sa création au grand écran. Un film qui résume assez bien les paroles de The Wall. Un des meilleurs films musical sans aucun doute. Tout le monde se souviendra de la scène mytique de "Another Bricks in the wall 2" avec l'école qui broie les enfants. Du grand spectacle, du grand art.
Que dire si ce n'est que c'est très artistique, une plongée dans la folie, littéralement. C'est sans doute le film le plus inexplicable que j'ai pu voir, bien qu'on comprend l'histoire, la manière dont elle est raconté est telle qu'on oublie être devant un film, mais plus devant une oeuvre d'art incomprise. A voir pour ceux ayant un esprit ouvert, à fuir pour les autres
Veritable film culte, a la fois étrange et magnifique, bien a l'image de la musique du groupe culte des années 1960 "Pink Floyd" ! Alan Parker innove dans la mise en scène, passant du tournage traditionnel au dessin-animé, parvient a retranscrire en image les émotions transmise par la musique, tout cela avec une étonnante virtuosité. Bob Geldof est parfait, suit avec justesse l'évolution de son personnage... "Pink Floyd - The Wall" est un véritable chef d'oeuvre, un film marquant et profond, qui ne laisse pas le spectateur indemne.