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matt240490
84 abonnés
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4,5
Publiée le 20 mars 2012
Pink Floyd - The Wall est une comédie musicale signée Alan Parker (Fame) qui fait partie des meilleurs films Allociné selon leur notation. Rythmé par les plus grands tubes du groupe mythique, le film se permet de tracer une grande satire du gouvernement, de la haine, de la drogue et du rock. Non seulement le film m'a permis de révéler en moi des goûts jusque là refoulés, mais en plus, sa bande-son, ses effets de style et son montage sont dignes d'un grand film. Mention spéciale d'ailleurs lorsque vient le moment d'Another Brick In The Wall, montrant l'embrigadement des enfants, devenus des robots / des numéros, pour en faire un produit à la chaîne qui adopte les valeurs que l'on veut qu'il adopte. Rajoutant à cela une belle propagande contre la guerre, Parker signe tout simplement là l'une de ses plus belles réalisations. Dans la veine du Rocky Horror Picture Show, donc forcément à voir.
Je crois que je n’étais pas prêt. Je crois que… je ne sais pas quoi penser. Ce film est-il bon ? Oui. Mais ai-je passé un bon moment ? Dur, dur, vraiment dur. The Wall raconte l’histoire de Pink, une star de rock qui s’est isolé dans une chambre d’hôtel. Absorbé par la drogue, Pink se remémore son passé, sa vie et tout ce qui en découle pour nous ramener à une chose… ce mur. Chaque chose que je voyais dans ce film me renvoyait à ce mur… c’en est devenu une obsession. Pink fuie ce mur mais est à la fois meneur vers cette inévitable obstacle indestructible. Mais qu’est-ce donc ??? Ma réflexion a durée tout le long de mon visionnage et je n’ai jamais su déterminer ce que ce mur représentait. J’ai mal… Dans cette infinité d’anarchie et d’horreur, The Wall emmène le spectateur dans un univers qui le désoriente pour mieux le frapper. Et je me suis pris ce coup de poing en pleine face. J’ai sans cesse cherché un sens pour au final me prendre une claque sublime qui marquera mon âme de cinéphile à jamais. Et en voyant ce tout ce que j’ai écrit, je me rends compte que c’est très court. Mais cela prouve bien que je suis déstabilisé et que je n’étais pas prêt à voir The Wall. Ce film est le boss ultime, tu peux le regarder si tu as réussi à endurer toutes les folies du 7em Art. Car je sais maintenant, qu’il n’y aura pas pire… que ce mur. 4.5/5 Voilà qui est dit !
Une expérience unique, parce qu'elle va au delà de ce que l'on peut ressentir en regardant un film. C'est métapsychologique. La bo est immense est se marie de manière parfaite à cet univers glauque,mais addictif. Si la BO fait tout le sel de ce film, il ne faut pas oublier que les images sont plus que des clips. Elles font le pont entre le son et les images. Bref un film grandiose sur la construction et la déconstruction de notre réalité. Un véritable bijou.
Alan Parker met en images le contenu interne d’un esprit en miettes brisé, sombre, ultra pessimiste cloîtré dans l’enfermement. Pink personnage emblématique d’une génération d’après guerre privée de lumière, brisée par l’absence du père mort au combat emmagasine des images cauchemardesques de souffrances non vécues, des folies et des angoisses héritées d’un géniteur absent incubées pendant trente ans se révélant dans des hurlements de décibels musicaux libérateurs réclamant entre deux crises de démences une chaleur maternelle et un retour à la position du fétus.
Les conditionnements programmés géométrie unique d’un mur aux multiples briques identiques se matérialisent dans la paranoïa d’une rock star dissimulée rivée uniquement au monde extérieur par l’entremise d’une petite lucarne constamment zappée. Les rares éveils sont destructeurs, un mur se révolte contre un autre mur, toutes les dépendances matérielles se détruisent afin de redécouvrir une certaine conscience de soi dans le vide de l’espace.
« The Wall » pratiquement sans dialogues est un film qui s’écoute, se lit, s’ingurgite de force comme une potion infecte. Le contenu est insoutenable, traumatisant, auto suicidaire. L’empreinte de la finitude dans un rouge vif porte des visages hideux, déformés, isolés, absorbés par la profondeur d'un refus d'exister en collectivité.
Un quai de gare sans père engendre un traumatisme d’enfance, déroute le parcours d’un esprit vers l’exigence d’une notoriété insatisfaite ne conduisant que vers l’aliénation.
« Je n’ai nulle part ou aller « est sans contexte le message de cette œuvre noire interminable, un puits profond d’immondices sans garde fou.
Je n'avais encore jamais vu ce film sur grand écran et c'est chose faite. Alan Parker et Roger Waters ont su brillamment tiré profit de l'album sorti un peu plutôt que le film. L'adaptation musicale est vraiment de qualité avec des variantes qui se mélangent à la perfection à la photographie du film, qui est de toute beauté et d'une noirceur extrème, mais tellement envoûtante. Le montage du film qui en découle et vraiment réussi.On rentre dans le mur sans savoir quand on va pouvoir en sortir !
Basé sur le concept album éponyme de Pink Floyd, "The Wall" nous embarque dans le trip d'un artiste drogué qui se construit un mur pour s'isoler de la société. La mise en scène d'Alan Parker, mélangeant images esthétiques et séquences animées, est indéniablement soignée, parfois dérangeante, et sert bien les propos de l'album. Le problème est qu'à force de trop coller à la musique, on se trouve devant un clip géant qui ne séduira que les amateurs du groupe, et dont le fond n'est pas toujours subtil. Pour les curieux et les fans de Pink Floyd.
Paradoxe : le film a terriblement vieilli, alors que ses scène d'animation font figure d'avant-garde visionnaires. L'imagerie guerrière est assez ambigüe, bien qu'on puisse légitimement douter, que la bande de Waters aie pu être dotée d'une quelconque mauvaise intention. Et la musique dans doute ça? Bin, elle est issue de l'album éponyme du groupe, le plus commercial, le plus connu et sûrement pas le plus intéressant... mais ça reste quand même plus qu'agréable.
Pour parler d'une oeuvre comme celle-ci, il faut être sous ecstasie ! c'est pas possible sinon. Alan Parker nous réalise l'un de ses meilleurs films ! La musique de film n'est autre que le album du même nom : The Wall (L'un des meilleurs albums de musiques) . Film excellent, on est hypnotisé on voyant ce "presque" chef d'oeuvre !
Il arrive parfois qu'on change d'avis sur un film. C'est le cas en ce qui me concerne, après avoir revu "the wall" illustration de l'inspiration qui motiva le compositeur de l'album du celebre groupe de rock "pink Floyd", je veux parler de Roger Waters. Il nous raconte l'histoire d'un musicien de rock à succès ( on ne peut que penser à son auteur) dont le père mourut pendant la guerre et lui manqua énormément. L'enfant ne s'épanouissa pas à l'école, ses relations amoureuses furent insatisfaisantes, et son public est assimilé à une bande de fanatiques près à se laisser conduire par une idéologie nauséabonde de toute nature ( les références à l'Allemagne Hitlérienne sont évidentes et parcourent la seconde moitié du film). On voit que Waters a du lire "la psychologie des foules" de Gustave Lebon. Après avoir visionné le film, on ne peut s'étonner des réactions mitigées qu'eurent les autres membres du groupe à l'égard de l'opus d'Alan Parker. Amateur du groupe, je mets deux étoiles uniquement pour la musique ( loin d'être toutefois ce que les Floyd firent de meilleur, selon moi) et pour son portrait intérieur de Waters. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le musicien n'était pas dans son assiette. Grosse déception après avoir revu ce film, qui m'avait plu lors de sa sortie en salles. Aujourd'hui, je me demande bien pourquoi ?
Alan Parker a réalisé un vrai chef d'oeuvre. On ne trouve quasiment pas de défaut à ce film. Il est unique et le restera. La musique des Pink Floyd apporte une dynamique monstrueuse et se marie parfaitement aux images. Les scènes sont magnifiquement filmée et très bien interprétées. A voir absolument.
Cest LE film culte du début des années 80 à nous avoir autant marqué. Pour certains, ce sera aussi une enfance marquée par la violence de ce film qui alterne avec brio et beaucoup de classe des prises de vues réelles et de lanimation. Une conception graphique que lon doit dailleurs à Gerald Scarfe. Pink Floyd - The Wall nous raconte comment un jeune homme qui a perdu son père lors de la Seconde Guerre Mondiale sombre indéniablement dans la drogue et la folie, seul, dans sa chambre dhôtel. Pink sengouffre alors dans les méandres de son subconscient, et nous plonge au cur de son bad trip, la folie furieuse alternant prise de pouvoir S.S et lutte acharnée contre un système qui dicte ses règles. Interprété dans la majeur partie du film par le chanteur irlandais Bob Geldof, leader du groupe rock The Boomtown Rats, Pink Floyd est un film qui excelle en la matière, tant du côté de la B.O (récompensé en 1983 par un BAFTA Awards dans la catégorie de la meilleure musique originale, pour la chanson "Another Brick in the Wall"), le film est aussi impressionnant pour son côté visuelle qui est tout simplement époustouflant. Alan Parker, à qui lon doit aussi Mississippi Burning (1989) réussit le mariage entre un groupe de rock cultissime et le 7ème Art. Un travail remarquable et éblouissant !
Le film d'Alan Parker le plus abouti stylistiquement. Un concert d'images psychédéliques qui illustrent parfaitement l'état d'esprit du groupe auquel rend hommage le réalisateur : les Pink Floyd. Le choix du sujet ( la folie ) ne semble pas anodin si le spectateur connaît l'univers d'Alan Parker : il est une nouvelle fois question d'un personnage ( Pink ) en proie à la déraison et à l'enfermement ( n'oublions pas que le cinéaste cultive un goût pour la thématique de l'enfermement, et plus précisément de l'incarcération : Midnight Express, Birdy, etc...). Cependant, Pink Floyd The Wall se démarque des autres films d'Alan Parker par son style composite ( ce clip gigantesque même scènes surréalistes, scènes d'animations, plans séquences ou encore flash back, etc... ). Ce qui m'a particulièrement frappé, c'est la sublime photographie de Peter Biziou ( chef opérateur de The Truman Show ou encore d'Au Nom du Père ) et bien sûr la bande originale que je ne manquerai pas d'acheter. Un film explosif en forme de kaleïdoscope saisissant. A ne pas manquer.
Dans le peleton de tête de mes films préférés. Le film dégage une réelle émotion: musique, images et histoire s'intègrent parfaitement, même si on peut pinailler sur des détails. Bien evidemment, si vous n'aimez pas pink floyd, si vous ne savez pas lire les sous titres, si la seule vision de tf1 vous plonge dans une béatitude totale, inutile d'aller voir le film.
Un film qui fait peur car il donne une vision assez bizarre d'une realité qui pourrait eventuellement exister. Des personnages plus derangeans les uns que les autres et une esthetique vraiment originale. Il est bien sur impossible de ne pas evoquer la musique, point central ou reside tout l'interet du film.