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Votre avis sur Les Rescapés ?
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Film très sombre sur une période encore plus sombre de l'humanité. Petite parenthèse : je trouve le classement "épouvante-horreur" très exagéré car il s'agit bien d'un drame, avec des loups certes, mais ça reste un drame. C'est froid, parfois même glacial, mais le côté humain ressort sans cesse à des moments clefs. Sans être extraordinaire, le film arrive à nous surprendre, et notamment dans sa dernière partie qui apporte un peu de chaleur.
Film attrayant sur le papier pour un résultat finalement pas terrible. Adrian Panek ne réussit jamais à mettre en place l'ambiance oppressante nécessaire à ce genre de cinéma. C'est plat et l'absence d'un solide scénario accentue cette sensation. L'intrigue fait du surplace et s'avère peu crédible. La psychologie des personnage aurait aussi gagnée à être davantage étoffée d'autant plus que le casting tient la route. "Les rescapés" ne m'a pas séduit.
Ce n'est pas un film d'épouvante/horreur mais un drame qui tente d'être un survival sans y parvenir. La psychologie du survivant y est invraisemblable ce qui enlève au film le peu d'intérêt qu'il tente d'avoir, il n'y a pas de scénario donc beaucoup de lenteurs, de répétitions, forcément le rythme en pâtit et, sans contenu réel, le film peine à avancer et propose surtout de l'ennui, la fin ne rattrape rien puisqu'elle est tout à fait absurde (des chiens dressés par des nazis sont transformés en braves toutou serviables en qqs minutes).
Les Rescapés est un hybride de genres vraiment captivant, original, courageux et envoûtant. L'écrivain et réalisateur polonais Adrian Panek aborde plusieurs sujets extrêmement sensibles et pourtant son film ne devient jamais trop mélodramatique, prêcheur ou moralisateur. Au contraire, j'ai même eu l'impression que Panek voulait avant tout faire un film d'horreur/thriller. Les Rescapés est unique mais trouve son inspiration dans le roman classique de William Golden Sa Majesté des Mouches. Le film s'ouvre sur des images macabres et dévastatrices se déroulant dans le camp de concentration nazi de Gross-Rosen en 1945 où des soldats allemands sadiques exécutent toujours rapidement autant de prisonniers que possible avant leur libération. Un groupe d'enfants orphelins, très traumatisés et pratiquement affamés s'enfuit dans les bois épais et trouve refuge dans un manoir abandonné. Mais le vrai cauchemar commence lorsque la maison est assiégée par des chiens sauvages affamés qui étaient utilisés pour garder le camp nazi. Pour moi Les Rescapés est un film presque parfait...
Scénario catastrophique, jeu d'acteur fade, aucune intrigue, bref j'ai coupé de 30 minutes car ça devenait un véritable supplice. Bref à éviter.
ned123
J'ai vu un film... d'une dureté dérangeante... Nous sommes à la fin de guerre, à la sortie des camps et des enfants, épargnés par les derniers massacres des nazis trouvent refuge dans un manoir situé dans une forêt sombre et profonde. Des chiens, échappés des camps, habitués à chasser les détenus viennent assiéger ce lieu et causent des dégâts considérables. On suit le cheminement de ces enfants, leur reconstruction (le peuvent-ils vraiment ?) avant de sombrer dans la peur. C'est un film où l'on comprend le cheminement psychologique des enfants et on est pris par le récit. On tremble pour eux et on espère... Il y a une tension forte tout au long du film, et un dénouement que je trouve plutôt rapide. On ressent la trace laissée par cette aventure, à laquelle s'ajoute le traumatisme des camps de la mort. La résilience commence pour eux maintenant.
Un bon film mêlant drame, suspens, psychologie et thriller. Peu de moyens mais un scénario relatant le conditionnement, la survie et l’entraide. Bonne prestations et sort des sentiers battus. 3.5/5 !!!
Un film sur une période sombre de l'histoire : des enfants ayant survécus aux camps trouvent refuge dans un manoir au milieu d'une forêt mais des chiens échappés de ces même camps et dressés à tuer les prisonniers vont encercler le manoir.
On suit donc ici des enfants au début de leur reconstruction. Même si le film traite d'un sujet grave et horrible, il ne vire jamais au mélodrame et ne se veut en aucun cas donneur de leçons ; c'est juste une présentation des faits.
La chute arrive beaucoup trop vite, on n'a pas vraiment le temps de tout digérer c'est dommage.
Une dernière remarque qui n'a rien à voir avec le film : le classement horreur sur allociné est erroné, drame oui mais horreur non.
On suit donc ici des enfants au début de leur reconstruction. Même si le film traite d'un sujet grave et horrible, il ne vire jamais au mélodrame et ne se veut en aucun cas donneur de leçons ; c'est juste une présentation des faits.
La chute arrive beaucoup trop vite, on n'a pas vraiment le temps de tout digérer c'est dommage.
Une dernière remarque qui n'a rien à voir avec le film : le classement horreur sur allociné est erroné, drame oui mais horreur non.
Liam Debruel
Il y a quelque chose de sec qui se dégage du film, que ce soit par son aspect « survival » assumé ou son contexte historique glaçant, arrière-plan d’un film marqué par l’horreur des adultes. Ceux-ci sont en effet les véritables monstres du récit, responsables de cette seconde guerre mondiale et des atrocités commises ainsi que de la violence des assaillants de ces enfants libérés des camps. Pas étonnant alors qu’il y ait une véritable résilience face à la violence humaine qui nourrisse le métrage en entier, rappelant que l’Homme est un loup pour lui-même.
La libération est dès lors encore porteuse de menace, la nature, alimentée par la sauvagerie humaine, se retournant contre nos héros qui voient en leur refuge un autre lieu de terreur par son cloisonnement. Adrien Panek arrive parfaitement à capter ce sentiment de terreur autre, ce questionnement adolescent sur la nature de l’être et la brutalité qu’elle peut amener, quitte à se diriger vers sa propre destruction. Il y a dès lors quelque chose de frissonnant qui se dégage dans ce film qui, sans tomber pleinement dans le nihilisme, parvient à percer la noirceur de l’humain tout en permettant de réfléchir à une autre voie, apportant un peu de luminosité dans la turpitude idéologique se dressant en fond, vraie menace d’une œuvre passionnante.
C’est donc une belle œuvre de genre arrivant à sonder en profondeur la noirceur complexe de l’être sans renier toute velléité divertissante ou esthétique. En somme, une bien belle découverte.
La libération est dès lors encore porteuse de menace, la nature, alimentée par la sauvagerie humaine, se retournant contre nos héros qui voient en leur refuge un autre lieu de terreur par son cloisonnement. Adrien Panek arrive parfaitement à capter ce sentiment de terreur autre, ce questionnement adolescent sur la nature de l’être et la brutalité qu’elle peut amener, quitte à se diriger vers sa propre destruction. Il y a dès lors quelque chose de frissonnant qui se dégage dans ce film qui, sans tomber pleinement dans le nihilisme, parvient à percer la noirceur de l’humain tout en permettant de réfléchir à une autre voie, apportant un peu de luminosité dans la turpitude idéologique se dressant en fond, vraie menace d’une œuvre passionnante.
C’est donc une belle œuvre de genre arrivant à sonder en profondeur la noirceur complexe de l’être sans renier toute velléité divertissante ou esthétique. En somme, une bien belle découverte.
C'est un film à petit budget, avec des très jeunes acteurs, qui se déroule dans un huis-clos mais le sujet a été bien trouvé et la réalisation est telle que c'est une réussite. Plus d'une fois on va être pris de peur et sursauter dans son fauteuil.
Le film est classé dans la catégorie "Epouvante-horreur" mais ce n'est pas un film de zombies. C'est plutôt un film à part, un thriller, drame, horrifiant, d'inspiration historique.
Le film est classé dans la catégorie "Epouvante-horreur" mais ce n'est pas un film de zombies. C'est plutôt un film à part, un thriller, drame, horrifiant, d'inspiration historique.
film avec un bon point de départ et qui suscite quelques sursauts. ce n'est ni horreur ni épouvante. plutôt thriller. certaines incoherences voire plutôt un manque d explications ( quel est le problème de zarek par exemple). historiquement, pas incohérent du tout. ce film raconte également que les russes salvateur étaient peu tendres avec les rescapés des camps parfois. bref un film inabouti qui méritait un approfondissement mais qui se laisse regarder.
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