Mon compte
    Rifkin's Festival
    Note moyenne
    2,7
    827 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Rifkin's Festival ?

    88 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    22 critiques
    3
    41 critiques
    2
    18 critiques
    1
    4 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Arno M.
    Arno M.

    9 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2022
    La sortie du nouvel Woody ALLEN est toujours très attendue des amateurs de cinema. Revenant chaque année, comme le printemps, ou le Tour de France, ses comédies de mœurs légères, au son jazzy sont des classiques et de bons moments dans les salles obscures.
    Après Vicky Cristina Barcelona, le scénario se déroule à nouveau en Espagne pendant le festival du film de San Sebastien
    Malheureusement cette fois la magie n’oppere pas.


    Les dialogues ne sont plus aussi travaillés.
    L’histoire est plutôt classique, proche du vaudeville est entrecoupé de séquences où les personnages rejouent des classiques du cinéma. Ces références au cinéma sont trop instantes. Il manque ce brin de folie qui a fait le marque de Woody ALLEN
    selenie
    selenie

    6 209 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2022
    Le cinéaste joue une énième fois sur les tribulations psycho-philosophique d'un alter ego. Une énième variation donc de ses films qu'il revisite souvent avec délectation et fantaisie. Pourtant aussitôt on a bien du mal à croire au couple Shawn/Gershon, aussi bien vis à vis de l'âge que de leur style. Une "presque" erreur de casting, à contrario on jubile avec un Louis Garrel en pleine auto-dérision dans le rôle d'un cinéaste français génial au narcissisme infect, ou un Sergi Lopez en peintre coureur de jupon joyeusement caricatural ou l'apparition hommage de Christoph Waltz dans une séquence aussi onirique que cinéphile. D'ailleurs, Woody Allen en profite pour placer la cinéphilie en bonne place citant plusieurs maîtres mais on peut aussi regretter que la grande majorité des références restent à l'état de simple citation. Dans les déambulations doucement solitaires de Mort Rifkin/Shawn on aime le parallèle entre la réalité du jour et les nuits émaillées de rêves dans un séduisant Noir et Blanc plus ou moins désagréables mais jamais dénués d'un humour "allenien".
    Site : Selenie
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2022
    Un Allen mineur, qui souffre d'un scénario minimaliste et du surjeu de Wallace Shawn (on eut préféré Woody himself pour le rôle). Les références cinématographiques sont plaisantes mais trop insistantes. Ceci dit, le métrage est supérieur à la plupart des comédies estivales présentées en salles.
    piat dominique
    piat dominique

    7 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2022
    Encore un film bien savoureux de ce réalisateur. On retrouve ses thèmes de prédilection à savoir le cinéma et surtout les relations de couple. Ce fut encore un très bon moment de détente amusante, comme avec tous ses précédents films. Et comme toujours aussi on a une réalisation et une interprétation impeccables.
    Chris M.
    Chris M.

    3 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juillet 2022
    J'ai vu presque tous les Woody Allen et celui-ci ne fait pas partie des meilleurs, ni même des moyens. Il n'y a pas l'intrigue loufoque ou le piquant des dialogues habituels. Allen communique sa passion pour le cinema de Truffaut ou Bergman dans des scènes en noir et blanc peu convaincantes.
    Philippe V
    Philippe V

    5 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2022
    Rifkin's Festival n'est certes pas le meilleur Woody Allen mais on y rit tout de même beaucoup ! Bel hommage à de grands réalisateurs (Welles, Truffaut, Fellini, Bergman, Godard...) grâce à qui "le cinéma est devenu adulte". Et bim dans les gencives du cinéma américain qui crétinise les masses ! Quant à la ville de San Sebastian où se passe le film, on a envie d'y aller ou d'y retourner fissa !
    Eslenya
    Eslenya

    10 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2022
    Toujours dans le style des comédies romantiques, on se laisse tout de même prendre par l'histoire et on passe un bon moment.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juillet 2022
    La sortie se fait discrète, à l’image d’un cinéaste qui ne semble plus pouvoir vivre avec son temps. L’identité de Woody Allen n’est plus un mystère, mais dans le paysage cinématographique actuel, il est bon de se rappeler d’où vient ce New-Yorkais. Son attrait pour les grandes cités est indéniable et il revient ici avec un décor assez atypique, ou presque, car dans la plupart de ses univers, il les aborde sous l’angle d’une carte postale, doublée d’une lettre romantique. S’il s’agit souvent du fond des récits, il convient alors de broder des personnages, dont un alter ego de lui-même, quand bien même il est prêt à enfiler cette double casquette. Ce passionné de littérature et de cinéma européen débarque ainsi sur San Sebastian, où la fréquentation annuelle est à son pic.

    Ce choix n’est par arbitraire et met le doigt sur ses premiers amours, dont on constatera les références, plus ou moins ludiques, alors que le monde de Mort Rifkin (Wallace Shawn) s’écroule. La culture d’autrefois n’est plus et ce double du cinéaste insiste sur l’ermite qu’il représente, incapable de comprendre la mutation du septième art, qui défile sous ses yeux, entre cocktails et soirées musicales dont il se serait bien passé. Le cadre du festival ne l’intéresse plus, car les films témoignent d’un ton trop réaliste, plus politisé et trop caricatural. C’est ce qui se vend et c’est ce qui gagne à être adulé. Hélas, toute la place laissée pour communiquer et faire interagir deux époques est substituer par cette même rengaine sentimentale, éphémère, pleine d’espoir et de désillusion. Le cinéaste s’en amuse, mais rares seront les moments où il nous fera entrer dans son film et dans son commentaire au cœur brisé.

    On ouvre avec un psychologue, qui écoute attentivement les maux de Rifkin et le spectateur est prié de faire de même, en les pesant et en les interprétant à son tour. C’est ce que l’on pourrait croire, mais le récit nous mâche le travail, sans subtilités, en balançant du Citizen Kane à-tout-va. La rêverie du personnage est donc à la hauteur de ses contradictions, lui qui commence à s’éloigner de sa femme pour se rapprocher d’une autre. Cette escapade est marquée par une visite touristique de San Sebastian, sans superposition cohérente comme Allen l’a très bien fait avec des villes vivantes et parfois bruyantes. Mais il agonise ici, en même temps que son œuvre, finalement inachevé, dont il partage de désarroi aux côtés de Mort, un romancier qui n’arrive pas à percer sur une scène plus grande qu’une salle de classe. Exit Truffaut, Godard, Bergmann, Chabrol, Lelouch, Buñuel, Fellini, etc. Tout cela appartient au passé ou au monde des fantasmes, qu’il pastiche avec un zèle reconnaissable, mais sans l’étincelle cinéphile qui rendrait la chute plus conséquente.

    Que devient-on lorsque nous sommes dépassés par l’histoire que l’on partage depuis des années ? Il n’a plus rien à construire et « Rifkin’s Festival » constitue un de ses chants du cygne les plus évidents, avec uniquement de la pauvreté comme argument d’un manque d’inspiration. Dans tous les cas, le résultat n’est satisfaisant pour personne et ce serait dommage de s’attarder trop longtemps sur cet entracte, un peu trop monolithique sur les réserves d’un cinéaste qui semble avoir répondu à ses propres interrogations. Si la mort n’est pas encore prête à venir le récupérer lui et sa carrière, il reste une infime chance de découvrir cet ultime testament qu’il attise tant.
    Brol le chat
    Brol le chat

    9 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2022
    S'il y a bien évidemment, comme dans tout film d'Allen, des histoires de couples névrosés, ce nouvel opus permet au réalisateur de rendre hommage à ses cinéastes fétiches, Bergman bien sûr, mais aussi Godard et Truffaut. Pour ce faire, il recrée certaines de leurs séquences en incluant Mort (dont ce sont les pensées ou rêves) dans des images, non plus en scope-couleurs mais en 4/3 NB. Ainsi la balade en bicyclette de Jules et Jim voit apparaître Sue, Philippe - oui c'est le prénom du cinéaste français joué par Garrel - et Mort. Ce procédé emporte le morceau, tout en donnant au film un côté testamentaire.
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    172 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2022
    Rifkin's Festival est un film américano-hispano-italien réalisé par Woody Allen présenté en avant-première au festival international du film de Saint-Sébastien 2020. Un couple d'Américains se rend au Festival de Saint-Sébastien. L'épouse commence une liaison avec un réalisateur français et le mari avec une femme de la ville. Le tournage a lieu à Saint-Sébastien et dans les alentours Le film est présenté en ouverture du Festival international du film de Saint-Sébastien le 18 septembre 2020, hors compétition, puis en Espagne le 2 octobre 2020 A l'origine, Woody Allen avait imaginé Mort Rifkin comme un jeune premier. Mais, lorsque son amie et ex-directrice dles derniers films de Woody Allen prenaient place dans sa ville fétiche, New York, sa cinquantième réalisation a pour cadre le Festival de San Sebastián, en Espagne. Un pays dans lequel il avait déjà posé ses caméras en 2008 pour Vicky Cristina Barcelona, avant de s’aventurer à Paris et à Rome.e casting attitrée Juliet Taylor lui a parlé du comédien Wallace Shawn, le célèbre metteur en scène a changé d’avis spoiler: Christoph Waltz, qui campe la Mor
    t, a accepté de participer au film alors qu’il n’avait qu’une seule scène Le chef-décorateur Alain Bainée et la chef-costumière Sonia Grande ont souvent collaboré ensemble. Ils se sont attachés à reconstituer le festival de Saint-Sébastien aussi précisément que possible pour mettre en place un univers vraisemblable. Le film a été tourné en décors naturels (notamment au Palais des Congrès Kursaal et au Théâtre Victoria), mais les logos du festival ont été modifiés et les affiches créées intégralemen Woody Allen retrouve Vittorio Storaro, avec lequel il a travaillé sur Café Society, Un jour de pluie à New York, New York Stories et Wonder Wheell
    vdumarest
    vdumarest

    11 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2022
    On retrouve dans ce nouveau film de Woody Allen un scénario tout ce qu'il y a de plus classique dans la filmographie du réalisateur : des histoires d'amour croisées entre des individus à la différence d'âge importante, le tout autour du cinéma. Comme souvent, le personnage principal aurait pu être joué par Allen lui-même : un new-yorkais désorienté, drôle, cynique et attachant. Tout ceci aurait donc été génial s'il s'agissait d'un premier film, mais après plus de 40 ans, le disque est un peu rayé et cela sent le réchauffé. Dommage car c'est toujours aussi bien filmé, avec une sublime photographie (la ville de San Sebastian est parfaitement mise en scène), mais l'ensemble est assez mou et on aurait aimé assister à plus de twists.
    traversay1
    traversay1

    3 556 abonnés 4 851 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2021
    Le cinquantième film de Woody Allen, pourrait bien, hélas, être son dernier, non seulement en raison de son âge avancé mais aussi des difficultés qu'il a désormais à monter ses projets, pour les raisons que tout le monde connait. La tonalité de Rifkin's Festival, tourné pendant la compétition de cinéma qui se tient chaque année à San Sebastian, est très mélancolique mais cela n'empêche pas le réalisateur de faire preuve d'un humour à toute épreuve et de son élégance visuelle habituelle. Avec un peu de mauvais esprit, aussi, à l'égard d'un personnage de cinéaste français (formidable Louis Garrel) imbu de lui-même et d'une prétention inouïe, jusqu'à envisager de réaliser un film qui réconcilierait arabes et israéliens (sic). Woody se moque du monde du cinéma, esclave des modes éphémères, mais lui exprime aussi tout son affection à travers de nombreuses séquences de rêves qui pastichent, avec infiniment d'amour, certaines scènes de longs-métrages de Welles, Bergman, Fellini, Bunuel, Godard, Truffaut et même Lelouch. L'intrigue centrale de Rifkin's Festival n'a par ailleurs qu'un intérêt mineur, la fin d'un couple, mais c'est tout ce qui l'entoure, y compris la photogénie de la ville basque, qui prime. Le héros vieillissant, grincheux et hypocondriaque du film est évidemment un double ironique du cinéaste, amoureux de la beauté, amateur de bons mots et au cœur partagé entre New York et Paris. Wallace Shawn est plus que parfait dans le rôle principal, à la tête d'un casting qui comprend aussi Gina Gershon, Elena Anaya et Sergi Lopez. Quand on aime depuis toujours le cinéma de Woody Allen, impossible de ne pas se laisser entraîner dans cette déambulation romantique et désabusée d'une semaine de septembre, dans les rues de San Sebastian.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 octobre 2020
    Nous sommes allés voir le film dans de bonnes dispositions, nous attendant à trouver une histoire amusante et divertissante, et pensant que, certes, le cinéaste est probablement une personne problématique, mais que ses films étaient probablement bons. Après une demi-heure environ, nous nous sommes regardés choqués par une succession de scènes malfaisantes d'apologie du harcèlement, d'objectification du corps des femmes, et de conversations entre vieux hommes libidineux élaborant des stratagèmes de capture de proies. J'exagère à peine. Bref, nous avons quitté la salle, fuyez.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top