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    Rifkin's Festival
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    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2022
    C’est souvent sur une idée géniale que Woody Allen a construit ses films. C’est, une fois de plus, le cas ici : le personnage principal, un nouveau double du réalisateur, projette ses rêves, ses peurs, ses problèmes et ses fantasmes dans des scènes célèbres de grands classiques du cinéma, mises à sa « sauce ». Ce personnage, Mort Rifkin, arrive à Saint Sébastien pour le festival de cinéma qui s’y déroule ; mais son festival à lui sera constitué de ses films intérieurs. Cet aspect confère au film un aspect ludique, où le cinéphile prend plaisir à reconnaître les classiques en question, et à voir la manière dont ils ont été revisités. Mais la réalisation n’est pas à la hauteur de l’idée, et l’autre aspect du film, la comédie sentimentale, est moins intéressant, avec un scénario banal, et des situations plutôt réchauffées. Globalement le film manque de rythme et de tonus. Allen détient toutefois une recette : celle de créer de la mélancolie. Il y parvient en fin de film, quand c’est la fin du festival officiel, la fin du séjour et des illusions de Mort Rifkin, peut-être la fin du cinéma que le réalisateur admire, peut-être la fin de son propre cinéma. Et c’est quand même émouvant de voir un intellectuel cartésien vieillissant, ne considérant que les questions « fondamentales et sérieuses », ressentir le bonheur de vivre à l’occasion d’une simple escapade amicale en compagnie d’une jeune femme qui fait renaître en lui un sentiment amoureux.
    Sosso
    Sosso

    8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 juillet 2022
    Un film de Woody Allen sans Woody Allen, avec un acteur incarnant un personnage du même tempérament, donc on regrette que ce ne soit pas Woody Allen qui joue lui-même ce rôle qui lui irait si bien. Le film n'est pas aussi drôle qu'il aimerait l'être, mais un peu quand même, et les références à Bergman et Godard ont du mal à tenir le film d'un bout à l'autre.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    764 abonnés 1 516 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 juillet 2022
    Lors du festival du film de Saint-Sébastien en Espagne, un couple d'américains va vivre, chacun de son côté, une romance amoureuse plus ou moins réussie...
    Woody Allen, dans son style caractéristique, nous emporte dans une comédie dramatique comme souvent bavarde, et valant surtout le détour pour la mise en scène des différents protagonistes.
    On ne s'ennuie pas, l'histoire tient le pari de nous tenir éveillés et concentrés 92 minutes durant, le souci vient essentiellement du fait que le scénario n'est ni très original, ni assez pimenté.
    J'ai connu Mister Woody plus inspiré, mais à 86 printemps, cela reste tout de même un boulot assez talentueux à défaut d'être génial.
    De très belles images de Saint-Sébastien sont à noter.
    Tout juste honnête pour se divertir langoureusement.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juillet 2022
    Qu’il tombe bien bas Woody Allen. On reconnaît ses films par leur style, leur mises en scènes, leurs musiques permanentes et has been mais alors dans ce film, c’est un festival ! On se situe justement dans un festival de film où Mort Rifkin, célèbre critique se rend compte que sa femme, attachée de presse le trompe avec son jeune poulain, réalisateur français en vogue. Rien ne va dans ce film au scénario ringard et à la réalisation fade.
    Audrey L
    Audrey L

    631 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2022
    On est conciliant avec ce "dernier" de Woody Allen (on reste prudent sur le terme "dernier", puisqu'il nous a déjà fait le coup plusieurs fois, mais vu l'âge du bonhomme à présent, les deux années d'attente de ce Rifkin's Festival, et le succès médiocre qu'il obtient...). On lui accorde même une certaine poésie dans l'hommage aux grands noms du cinéma de la Nouvelle Vague (Truffaut, Godard, et compagnie...), là où d'autres cinéphiles vont crier au plagiat, au pompage, à la réappropriation sans idée (et on ne les blâmera pas, on y a pensé un peu parfois...). On préfèrera y voir l'exploration poétisée des doutes du personnage principal, un écho à peine voilé de Woody Allen (comme bien souvent avec ses premiers personnages), qui doute de tout, de l'amour qu'on lui porte, de perdre ceux qu'il aime en retour, qui aime flâner dans la ville (de San Sebastian, magnifique) en parlant aux inconnus du temps qui passe... Il y a une certaine nonchalance agréable chez cet époux bavard, en mal d'attention, qui s'oppose à tout le tumulte hypocrite, à tous les apparats du festival de cinéma où il erre comme un spectateur désabusé (une critique du gratin qu'Allen adore détester, de notre côté on commence à avoir trop l'habitude de cette rengaine contre le cliché du réalisateur imbu de lui-même et des vedettes qui aiment s'écouter parler...). Côté casting, on reste bien servi : Wallace Shawn est évidemment très bon, suivi de Louis Garrel (pour une fois que tirer la tronche est ce qu'on demande au rôle), Enrique Arce (oui "Arturo de La Casa de Papel !", on a des références qui volent haut...), Christophe Waltz (dont la scénette du Septième Seau nous a bien fait rire). Si l'on a la chance de connaitre les modèles originaux des films repris (on a reconnu Jules et Jim, A Bout de Souffle, Le Septième Seau, Citizen Kane, et Huit et demi), les références fonctionnent, on s'amuse, surtout dans la première heure, mais force est de constater qu'on s'en lasse vite. En revanche, on a carrément subi la dernière demi-heure, infernale de mollesse et d'ennui, la surprise du référencement en noir et blanc étant épuisée, les scènes étant trop nombreuses (un peu moins d'une dizaine, qui durent chacune quelques minutes, sur un film d'à peine 90 minutes, il ne reste pas grand-chose au film propre à Allen...), les histoires d'amour s'étiolant chacune lentement, très lentement... Quelques spectateurs, âgés pour la plupart, ne cachaient plus leur impatience dans cette dernière ligne droite, nous-même reluquant le cadran de la montre à répétition. Dommage qu'on se soit tant ennuyé sur la fin, car la première heure nous a coulé dans son histoire d'errance sympathique, dans sa critique (ultra-répétitive, mais toujours cohérente) du gratin des festivals, dans la psycho de son personnage principal attachant. Une conclusion de carrière qui n'est pas du tout à la hauteur de son auteur, pas le chant du cygne espéré.
    Ricco92
    Ricco92

    221 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2022
    Le Covid nous avait privé de notre rendez-vous annuel habituel avec Woody Allen. Heureusement, après 2 ans d’attente, Rifkin’s festival est à l'affiche des salles françaises (il était sorti en VOD aux États-Unis en 2020 suite aux problèmes médiatiques du réalisateur). À plus de 80 ans, il ne faut pas s’attendre à ce que Woody Allen innove réellement dans son cinéma alors que cela n’a jamais été sa marque de fabrique. Il faut donc accepter que Rifkin’s festival est purement dans le même style que ses précédents films et constater qu’une fois encore il réussit une très plaisante comédie s’axant sur les tourments sentimentaux de ses personnages. Une fois de plus, les comédiens sont excellement dirigés que ce soit Wallace Shawn (certainement un des meilleurs alter-egos que le cinéaste a pu trouver), Elena Anaya, Gina Gershon (que l’on est heureux de retrouver après une multitude de films peu connus), Louis Garrel, Sergi López ou encore Christoph Waltz. Une fois de plus, le cinéaste cite ses nombreux modèles, cette fois, en parodiant des scènes de classiques pour les rêves de son personnages (Citizen Kane, 8 ½, Jules et Jim, Un homme et une femme, Persona, À bout de souffle, Le Charme discret de la bourgeoisie, Le Septième Sceau…). Alors oui, le film n’est pas d’une originalité folle mais Allen réussit une fois de plus à rendre le tout amusant et à donner envie d’apprécier la vie et le monde qui nous entoure malgré les problèmes que l’on peut rencontrer. Rifkin’s festival peut donc être à classer parmi les bons crûs du réalisateur et est donc tout à fait recommandable sans être indispensable.
    Fanny71
    Fanny71

    3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    Ce 49e film de Woody Allen s'adresse à des pro-Woody et à des cinéphiles. Il y a certes quelques longueurs, mais vites oubliées par l'excellence des échanges, par les pastiches en noir et blanc de vieux films de Bergman, Truffaut, Godard, et autres qui sont absolument savoureux. Les dialogues entre l'acteur et la Mort sont très drôles. Et puis l'amour de Woody Allen pour nos films européens mérite qu'on s'attache à ses films, qui résonnent bien dans notre culture du film d'auteur contrairement aux grosses productions hollywoodiennes. Un cinquantième pour finir sur un compte rond, Monsieur Allen et pour tous ceux qui apprécient votre cinéma jazzy.
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2022
    On savait bien qu’en allant voir le dernier film de Woody Allen on ne découvrirait pas un chef-d’œuvre. D’ailleurs les chefs-d’œuvre ont parfois quelque chose d’ennuyeux dans leur trop grande perfection. Non, « Rifkin’s Festival » n’offre rien de nouveau, ou plutôt présente un condensé des préoccupations de Woody.
    Un homme (Wallace Shawn) – plus tout jeune et n’ayant rien du « vieux beau » tant apprécié de certaines – vit en compagnie de son épouse, une belle femme (Gina Gershon) toute resplendissante de désirs et de vigueur. Il a naguère enseigné l’histoire du cinéma et a désormais des prétentions de romancier. Les voilà tous deux au Festival cinématographique de San Sebastián : elle est attachée de presse et se prévaut de son statut professionnel pour justifier sa présence dans la cité basque ; en réalité son seul désir est d’y rencontrer un certain Philippe (Louis Garrel), réalisateur prétentieux et lui… très beau gosse. De son côté, Mort (c’est le prénom du mari), hypocondriaque à souhait, entend consulter un médecin pour des problèmes divers : quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il découvre que le médecin n’est pas un homme mais une superbe femme (Elena Anaya) au charme envoûtant. Le cœur, donnant pourtant quelques inquiétudes à son propriétaire, va-t-il céder ou tout au contraire s’enflammer et prétendre à des lendemains qui chantent ?
    On aura compris que l’intrigue n’a rien de bien neuf. Woody filme avec cette désinvolture qui le caractérise et que du reste l’on a appris depuis longtemps à apprécier. Il s’adonne à cette petite manie qu’il a lorsqu’il se trouve dans une ville de renom et qui consiste à filmer dans les endroits les plus radieux et les plus « cartes postales ». Pourquoi pas ? Cela nous permet de contempler l’une des plus belles baies d’Europe, la « Concha », sous un soleil omniprésent. Bien sûr, l’on n’arrête pas de jacasser – autre manie de Woody – et l’on peut regretter de temps en temps que les dialogues se transforment en bavardages des plus oiseux.
    Mais il est quelques moments privilégiés : nous avons en effet omis de dire que Mort rêvait. Ah oui, il rêve et chacun de ses rêves est transcrit sur l’écran en noir et blanc. Occasion de rendre hommage à tous les cinéastes que Woody vénère car chaque rêve est la transposition d’une scène célèbre de l’histoire du cinéma. Mort voit donc défiler des images issues d’une cinémathèque du souvenir : Orson Welles, Fellini, Truffaut, Lelouch, Godard, Bergman… se succèdent comme autant de maîtres adulés par l’amoureux fou de cinéma qu’est Mort, alias Woody. Car, on l’aura compris, ce film est pleinement d’inspiration autobiographique.
    On peut du reste se demander si Woody, désormais affichant au compteur 86 printemps, ne signe pas là un dernier film en guise d’adieu : à ses afficionados bien sûr, mais aussi au septième art qu’il a tant aimé. Mais peut-être qu’un proche avenir démentira nos audacieux propos. Souhaitons-le du reste…
    Jérôme K
    Jérôme K

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    C'est toujours un très beau moment de voir un film de Woody Allen. Ravi de retrouver ce style, cette intelligence, cet humour, la légèreté et la complexité des choses de l'avis. Les hommages aux cinéastes fétiches de Woody Allen sont touchants.
    pauletvirginie
    pauletvirginie

    2 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    Mon dieu qu'ils sont vieux ! le couple a carrément 30 et 40 ans de trop. Woody Allen a la décence de ne plus apparaitre dans ses films, mais si c'est pour y mettre un acteur aussi vieux, ça ne vaut pas le coup, d'autant que l'acteur est "difficile à regarder" (politiquement correct).
    A 78 ans, il ne sait toujours pas ce qu'il veut faire de sa vie, vers quoi s'orienter ; 78 ans, c'est une blague ??
    Quelle erreur de casting !
    manontroppo
    manontroppo

    11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2022
    un woody allen classique, toujours aussi bien raconté, toujours aussi bien joué (et toujours aussi enjoué), toujours aussi éclairé...
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2022
    Rifkin's apparaît comme le film testamentaire de Woody Allen qui se raconte à travers un personnage de vieux critique de cinéma en pleine crise conjugal qui voit sa vie se transformer en fictions de cinéma. Véritable voyage cinéphile dans une tradition néanmoins très européenne,de la nouvelle vague à Bergman en passant par Bunuel et Fellini, Allen livre un film charmant mais un poil suranné avec quelques jolies scènes, notamment les reprise de l'ange exterminateur et du septième sceau, qui tend, par moment, à la carte postale de type Minuit à Paris... Heureusement, le film n'est jamais mièvre dans ce qu'il dit du couple offrant à ses acteurs de belles partitions à jouer. C'est aussi un plaisir de retrouver Gina Gershon égérie des nineties, que l'on voit trop peu au ciné aujourd'hui. Bref, si Allen ne cesse de resasser les mêmes thèmes, il le fait toujours avec assez de subtilité. Rifikin's festival est un petit film, un peu plan plan, parfois maladroit dans sa manière de concilier réalisme et onirisme mais l'ensemble est quand-même très agréable à regarder.
    zepinksheep
    zepinksheep

    14 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2022
    A voir ne serait-ce que pour le personnage de Louis Garrel, parfaitement insupportable, avec un ego que l'on ne peut qu'imaginer chez certains réalisateurs.
    Le personnage de Mort Rifkin, interprété parfaitement par Wallace Shawn, est tout à tour attachant, névrosé, optimiste, perché, bref, un personnage de Woody Allen comme on les aime.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 juillet 2022
    C’est une petite musique. Un standard familier. Mélancolie d’un piano, danse alanguie d’une clarinette. Ce n’est pas un titre de jazz, juste le nouveau Woody Allen. Cinquantième variation d’un même thème dont les cinéphiles viennent chaque année se réj-ouïr au cinéma. Retardé par la pandémie, Rifkin’s Festival est enfin sorti. Et si la note est un peu fatiguée, elle ne manque pas de nous charmer.

    On retrouve donc, comme à l’accoutumé, toutes les rengaines du maître : l’antihéros intello et névrosé, le couple qui bat de l’aile, les tentations de l’adultère, la crise existentielle, les citations philosophiques, littéraires et surtout filmiques, tout cela enrobé de mélodies jazziques. N’omettons pas la résurgence de l’Espagne, qu’Allen n’avait pas foulé depuis Vicky Christina Barcelona (2008). La romantique San-Sebastian, fantasmée bien sûr, comme le sont toutes les villes dans l’esprit du vieux Woody (et de ses personnages), offre un écrin parfait à cette nouvelle balade. (lire la suite sur : cultureauxtrousses.com)
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2022
    Si on entrait dans la salle sans savoir ce qui est projeté on saurait que c'est un film de Woody Allen dés les premières notes de la bande son, dés la première narration de la voix off, dés les premiers plans. Un film attendu sans vraiment de surprise.

    Un film plein de nostalgie, nostalgie d'un temps qui fut qui a vécu. Nostalgie d'une époque où le cinéma se faisait en Europe au travers de pastiches de scènes en noir et blanc. Un film peut être pour expliquer l'imaginaire cinématographique de Woody avec Truffaut, Godard, Lelouch et d'autres... Film d'un réalisateur qui se rappelle l'avant un autre temps, une autre époque.

    Un film désabusé parfois, tendre souvent, le regard d'un vieux monsieur sur le passé.

    On peut trouver le propos léger, trop léger, c'est sans doute le cas pour qui voit ce film sans connaitre une partir de l’œuvre de Woody Allen. Mais pour ceux qui comme moi depuis très longtemps attendent "leur" Woody de l'année c'est un plaisir. Est on totalement objectif quand on aime?

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