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    Rifkin's Festival
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    88 critiques spectateurs

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    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2022
    Woody Allen ne change pas de registre et utilise la formule qu'il aime le mieux, le film comique dans le milieu intello. En effet, on suit l'histoire d'un couple à la dérive qui se rendent au festival de cinéma de San-Sébastien. L'homme nommé Mort Rifkin est un prof de cinéma (l'excellent Wallace Shawn), il s'éprendra d'une médecin espagnole qui lui a tapé dans l'oeil. De son côté, sa femme Sue est fasciné par un jeune réalisateur nommé Philippe (Louis Garrel). Le film nous racontera les moments de vie de chacun d'eux mais Woody s'intéressa surtout à Mort qui n'est ni plus ni moins que son alter ego. Il n'est pas bien beau, petit et adore parler d'art et de cinéma avec les personnes qu'ils rencontrent. Le milieu que Woody Allen décrit dans la plupart de ses films est très minoritaire, pas facile de parler avec tout le monde de Doistoiveski, de Jean Luc Godard ou du film Kagemusha. Mais le film fait rêver, pouvoir parler à longueur de journées de sujetsaussi intéressants doit être passionnants!! De nombreux dialogues sont très comiques avec un humour vraiment caractéristique de la filmographie du réalisateur où le personnage principale a peur des maladies, adore l'art et New York, ne sait pas où il en est dans sa vie sentimentale et a besoin de faire une psychanalyse. Tout ça est très intéressant mais il est fort dommage que Woody Allen refasse un peu tout le temps le même film....Mais je ne lui en veux pas, j'aime tout de même toujours autant. Du bon Woody
    shuffleup
    shuffleup

    5 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    un Woody Allen mineur mais avec de beaux hommages à Citizen Kane, à bout de souffle, Jules et Jim, un homme et une femme, Persona, le 7eme sceau, et d'autres que je n'ai pas su identifier.
    Mysterfool
    Mysterfool

    10 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    N'en déplaise à de nombreuses personnes j'aime les films de WA. Celui-ci n'est pas le meilleur. Il lui manque un petit quelque chose que je ne saurais définir. Et pourtant le travail est propre et les clins d'œil cinématographiques plaisants. Trop sage peut-être.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 novembre 2022
    Lorsque Woody Allen a annoncer la réalisation de «Rifkin’s Festival», je me disais que ce serai compliquer pour le cinéaste new yorkais de rebondir après le coût d’éclat revigorant que fut «Un Jour de Pluie à New York» et avant lui «Wonder Wheel». Comme ça l’air de rien, j’espérais que ce 50ème long-métrage renoue avec une certaine verve tout en offrant quelques choses de plus contemporain, audacieux etc...Il n’en est malheureusement pas le cas. Le souci, ce ne sont pas les acteurs qui dans l’ensemble sont tous très bon, même si Gena Gherson qui tire son épingle du jeu face à tous. Le soucis n'est pas les dialogues toujours ciselés de Woody Allen, qui cela sent un peu le réchauffer et est moins mémorable et tape à l’œil, ce n’est pas le travail sur la photographie de Vittorio Storaro toujours magnifique... Les problèmes de ce film, c’est l’intrigue qui est archi-classique et ne sort guerre du lot quand on connaît le travail du réalisateur, ce sont les personnages qui ne sont plus que des caricatures d’eux-mêmes, et c’est Allen qui cabotine. Avec «Rifkin’s Festival» : Woody Allen ne propose rien de nouveau et original. C’est un film bateau, sympa si c’est le premier film que l’on regarde du réalisateur, mais pour les amateurs, on reste forcément sur sa faim et on est déçu. Au final, c’est un film assez mineur. Woody Allen ne peut pas terminer sa carrière sur un navet de la sorte, alors on espère que le suivant sera mieux à défaut d’être un chef d’œuvre.
    RENEE D.
    RENEE D.

    17 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    J'ai trouvé ce nouveau film amusant. Les dialogues sont créatifs. Il se moque entre autre d'un cinéaste français prétentieux et fait des rêves à message.
    L'intrigue n'a pas beaucoup d'importance ; Woody Allen en profite pour parler de ses cinéastes préférés, souvent français. Le ton est léger et la dernière scène ... disons, original ! On se saura pas que pense son psy des "aventures" de M. Rifkin à San Sébastien en Espagne.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 481 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    Leo Rifkin (Wallace Shawn) accompagne sa jeune épouse, Sue (Gina Gershon), au festival de Saint-Sebastien. Il la suspecte, non sans raison, d'être attirée par Philippe (Louis Garrel), le brillant réalisateur français dont elle gère les relations publiques. Leo vit mal la lente érosoion de son couple ... et se console auprès d'une jeune doctoresse espagnole (Elena Anaya), mariée à un peintre infidèle (Sergio Lopez).

    Woody Allen nous revient enfin, trois ans après la sortie controversée de Un jour de pluie à New York, avec un film tourné en 2019 au nord de l'Espagne, nouvelle étape du tour d'Europe que le réalisateur new-yorkais a entrepris, de Londres (Match Point) à Rome (To Rome with Love), en passant par Paris (Minuit à Paris), Barcelone (Vicky Cristina Barcelona) et la Côte d'Azur (Magic in the Moonlight).

    C'est son quarante-neuvième opus. Et c'est, à quatre-vingt-six ans, sans doute l'un de ses derniers. On aimerait dire qu'il est au sommet de son art et qu'on prend toujours autant de plaisir à le retrouver - il fut un temps où ces retrouvailles avaient lieu métronomiquement chaque année à l'automne et constituaient presque un rite - en essayant de faire abstraction des graves accusations d'abus sexuels sur sa fille qui pèsent contre lui.

    Hélas force est de reconnaître que "Rifkin's Festival" n'est pas un grand film. Refusant de - ou ne pouvant plus - se mettre en scène lui-même, Woody Allen a demandé à Wallace Shawn, qui depuis "Manhattan" a régulièrement collaboré avec lui, d'interpréter son double de cinéma. Comme à chaque fois, il est assez troublant de découvrir un acteur essayer de singer les mimiques et les intonations du réalisateur qui le dirige (ainsi de la scène muette où Leo entend dans le cabinet du Dr Rojas la conversation téléphonique particulièrement violente entre la docteur et son époux).

    Leo Rifkin joue le rôle d'un professeur de cinéma un peu has been qui voue une admiration révérencieuse aux grands maîtres européens, au point de revivre en rêve certaines de leurs scènes les plus mythiques. C'est l'occasion de neuf remakes plus ou moins réussis de scènes iconiques de Fellini, Truffaut, Lelouch Godard, Buñuel ou Bergman.... Aux antipodes, Philippe incarne un réalisateur français adulé par la critique qui débite des phrases creuses sur la violence de la guerre et la faim dans le monde.

    Mais l'essentiel de "Rifkin's Festival" n'est pas là. Il est, comme toujours, dans son héros, dans ses amours contrariées et dans ses interrogations métaphysiques. On les connaît depuis si longtemps qu'on est partagé entre le plaisir régressif de les réentendre et l'ennui de les rabâcher.

    Espérons que Woody Allen tourne encore un film ou deux pour ne pas partir sur cette fausse note-là.
    Gerard K.
    Gerard K.

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2022
    J'ai aimé ce film et ses clins d'oeil au cinéma européen dont la nouvelle vague française. Bien joué et bien photographié je recommande ce film aux cinéphiles! Gerard
    Jipéhel
    Jipéhel

    57 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2022
    Un délice de cinéphile

    On le sait depuis longtemps, les films de l’immense Woody Allen sont à classer en deux catégories : les chefs d’œuvre et les films mineurs. Celui-ci fait partie de la seconde, mais quand il s’agit de Woody, « mineur » signifie encore très au dessus de la moyenne. Un couple d'Américains se rend au Festival du Film de Saint-Sébastien et tombe sous le charme de l'événement, de l'Espagne et de la magie qui émane des films. L'épouse a une liaison avec un brillant réalisateur français tandis que son mari tombe amoureux d’une belle Espagnole. 90 minutes délicieuses pour comédie romantique comme on en fait peu. Si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûtez pas les autres. Moi, j’adore.
    Pour son 50ème film, Maître Woody revient vers l’Europe, l’Espagne plus précisément dù el n’était pas revenu depuis 2008 pour Vicky Cristina Barcelona. Si l’histoire est légère comme une plume, les dialogues sont comme toujours ciselés et San-Sebastian offre un cadre idyllique à ce marivaudage haut de gamme. La mélancolie reste le maître-mot de ce moment de grâce sublimé par l’image de Vittorio Storaro. Les moments virtuoses restent les rêves en noir et blanc du héros, autant d’hommages au cinéma classique en pastichant, Welles, Fellini, Bergman, Godard, Lelouch, Bunuel… Pour le reste – voix off, héros hypocondriaque, dialogues vachards, bande-son jazzy – on est bien chez Woody Allen, entre rêve et réalité, tout en nostalgie, dans ses sentiers battus et rebattus… Mais qu’est-ce que vous voulez, j’aime ça.
    Wallace Shawn, qui est avant tout un acteur de séries télé, hante les plateaux de cinéma depuis 1979 et un certain Manhattan… de Woody Allen. Les deux femmes, Elena Anaya et Gina Gershon, sont à croquer. Louis Garrel, Christoph Waltz, Sergi Lopez, complètent la distribution masculine. Tout ce petit monde prend visiblement un plaisir coupable à cabotiner avec légèreté dans le petit monde de Woody. Certains regretteront qu’il ne se renouvèle pas. Mais à 86 ans, chaque film ressemble à une page de testament. Sans surprise certes, mais comme un mets de roi, toujours délicieux.
    oldowl
    oldowl

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2022
    vraiment du allen mais surement pas le meilleur!
    je ne prie pas pour que ce soit le dernier mais presque :-)
    Luc M.
    Luc M.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2022
    Une comédie délicieuse, en hommage amusant aux chefs-d’œuvre de Fellini, Godart, Lelouch, Bergman, Bunuel… dans le cadre du festival de San Sebastian. Et l’on retrouve les thèmes chers à Woody Allen, le couple, la mort, le non-sens, mais traités avec légèreté et un soupçon d’ironie. Malgré la détestation dont W. Allen est actuellement l’objet, un film à ne pas manquer.
    Evelyne D.
    Evelyne D.

    4 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2022
    Un bon Woody Allen, dommage qu'il ne joue pas dedans ! Un film qui donne envie de revoir les films de la nouvelle vague en plus et d'aller à San Sebastian. Bons acteurs, seul Louis Garrel m'a un peu déçu, mais c'est peut etre volontaire. Christoph Walz excellent dans son role de La Mort et ses conseils pour ne pas le revoir trop tôt, Sergi Lopez en peintre déjanté parfait. Seul le prénom du héros "Mort" est un peu gênant pour les français... J'ai passé un bon moment comme dans les derniers WA.
    Santor
    Santor

    3 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 août 2022
    Il y a 3 bijoux dans le dernier film de Woody Allen.
    D'abord le film, ensuite la belle ville de San Sebastian au Pays Basque espagnol et son amour du cinéma européen du temps de la Nouvelle vague.
    L'histoire du film est sans prétention, c'est du pur Woody Allen mais au sommet de son humour et de sa vision du couple et de la galerie de personnages : le couple Mort et Sue qui par usure se tourne elle pour un metteur en scène français prétentieux et lui pour une jeune femme pleine de fraîcheur.
    Les 3 relations sont pleines d'humour et donnent lieu à des scènes très cocasses.
    Le film se déroulant pendant le festival de cinéma de San Sebastian, Woody Allen par des rêves de son personnage Mort en profite pour revisiter le cinéma européen et particulièrement la Nouvelle vague et on sent tout son amour pour Fellini, Truffaut, Lelouche, Godard, Bergman, Visconti et Bunuel. Tous ceux là valent pour lui son Maître à penser Orson Welles apparaissant lui aussi dans les rêves à travers le célèbre Rosebud.
    Bref, on se régale pendant une heure et demi dans ce qui sera probablement un des derniers Woody Allen.
    FRED84
    FRED84

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2022
    Certes l'intrigue amoureuse est simpliste au possible(ce n'est pas nouveau chez lui),les punchlines et les réparties drôles peu nombreuses mais cela reste du Woody Allen: des beaux décors soigneusement filmés,un lettrage de générique toujours identique, agrémenté d'un vieux jazz new orleans,de bons et belles actrices,des références à l'univers juif newyorkais de l'auteur,des intellos horripilants et cet amour du vieux cinéma européen qui transparaît encore plus là avec des rêves en noir et blanc issus de films de Godard,Truffaut,Fellini et Bergman.En bref,même mineur cela reste du Woody Allen et cela apporte encore du plaisir.
    Critique Facile
    Critique Facile

    93 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2022
    Avec Rifkin’s Festival, à 86 ans, Woody Allen sort son 50ème film. Autant le dire d’emblée, il serait regrettable que celui-ci soit son film testamentaire car s’il se regarde sans déplaisir, il reprend ici tout ce que l’on sait déjà du cinéaste et n’apporte pas de singulière plus-value.

    Rifkin’s festival est souvent très bavard. C’est un Woody Allen nous direz-vous. Ce qui donc ne pose pas de problème d’habitude, tant les dialogues sont véritablement pensés, et avec une finesse du trait archétypale et qui se veut anthropologique notamment évidemment des relations amoureuses, variation favorite du cinéaste. Sauf qu’en l’espèce, dans Rifkin’s Festival, ce qui est embêtant est le caractère hautement rébarbatif du bavardage en question, qui à force devient pénible. On a bien compris que Mort Rifkin (Wallace Shawn) se sentait perdu, désabusé, écœuré de la médiocrité humaine, que le temps arrêté du festival du film de San Sebastien allait mettre en exergue.

    C’est un peu à l’image des scènes en noirs et blancs, incarnés par les rêveries hallucinatoires de Rifkin. En terme de mise en scène, l’idée est amusante, c’est ingénieux et clairement créatif. Sauf qu’au-delà du formel, l’objectif premier n’est sans doute pas atteint, car le récit ne décolle jamais dans ces moments, alors qu’on s’attend à du verre brisé et à « La porte de mon cœur grondera, sautera car la poudre et la foudre, c’est fait pour que les rats envahissent le monde. » (Tu verras, 1978 Claude Nougaro) et en fait on reste au quai des sempiternelles turpitudes de Rifkin et de son créateur. Ça cause, c’est marrant, mais il ne se passe pas grand-chose, même dans l’immobilité. On effleure par moment la tension et l’électricité d’un Vicky Cristina Barcelona (2008) du même auteur, qui laissait là s’exprimer des émotions qui se fêlaient, mais comme au final, cette atmosphère sensuelle et joueuse n’est qu’ébauchée, on est même un peu frustré, et on se dit que Woody Allen, un brin paresseux sur ce coup-là avec un vaudeville jazzy pépère, se repose sur son évident talent.

    Et qu’il en est pourvu, car là où Rifkin’s festival devient bien plus captivant, est quand Woody Allen, autobiographique dans les interrogations que porte pour lui Rifkin, questionne le sens de la vie, les non choix, ceux qui n’en sont pas, et le ballet perpétuel du non-dit, alors que nous ne sommes que de passage.

    Au final, Rifkin’s Festival, s’il tourne parfois un peu trop sur lui-même, et flirte avec une caricature par moment édifiante, arrive parfois quand même à décoller et nous sert une variation pas inutile sur les turpitudes existentielles, et le moment de cinéma, dans la veine très classique de son auteur, est donc au final somme toute appréciable.

    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/07/19/rifkins-festival-critique/
    Gregg S.
    Gregg S.

    22 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 septembre 2022
    Quand on aime ses oeuvres, l'on attend beaucoup de l'écriture de Woody Allen. La déception est d'autant plus grande quand l'inspiration est moins franche. Ajoutez à cela un personnage principal sans réel charisme... et vous obtenez un film finalement assez moyen.
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