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    Rifkin's Festival
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    2,7
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    88 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2022
    Woody, "tourne un peu en rond", la preuve le sujet du film ( le festival de San sebastian) qui n'est pas sans rappeler les hommages qu'il avait fait sur trois villes européennes ( Paris, Barcelone, Rome)...Donc Woody Allen a besoin de changer d'air, même si le sujet du film n'est pas San Sebastian, mais un hommage au cinéma qu'a aimé Woody Allen.....Bon , il faut avouer qu'à la différence de ( "Rome with Love", "Minuit à Paris", "Vicky Christina Barcelona"), ici on rit et que le réalisateur s'est creusé la tête pour la mise en scène (son film comporte de jolies scènes contrastées en noir et blanc, qui sont des cauchemars plutot droles ou des hommages à des génies (Fellini, Bergman, Kurozawa, etc) qui montrent qu'il a encore de l'humour et de l'esprit.....C'est donc un bon film, avec certains défauts ( a t-il un "contrat" pour citer Paris à tout bout de champ ?), je ne serais pas vulgaire donc n'en dirais pas plus....Autre défaut, l'acteur principal n'est pas très sexy.....Pour le reste le film est plutot épicé, (scène avec Sergi Lopez) avec deux romances, où les femmes se jouent des hommes et de leurs sentiments, donc de Woody Allen, éternel amoureux....Finalement Saluons Woody Allen, qui reste égal à lui même, insatisfait et autocritique, et qui montre qu'il aime toujours le cinéma, qu'il connait parfaitement...J'espère seulement que dans son prochain film ? il sortira un peu des sentiers battus, où il s'est enfermé depuis une vingtaine d'années......mais je conseille son film, surtout si comme moi, vous êtes inconditionnel.....Je conseille sans insister....
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    780 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 juillet 2022
    Lors du festival du film de Saint-Sébastien en Espagne, un couple d'américains va vivre, chacun de son côté, une romance amoureuse plus ou moins réussie...
    Woody Allen, dans son style caractéristique, nous emporte dans une comédie dramatique comme souvent bavarde, et valant surtout le détour pour la mise en scène des différents protagonistes.
    On ne s'ennuie pas, l'histoire tient le pari de nous tenir éveillés et concentrés 92 minutes durant, le souci vient essentiellement du fait que le scénario n'est ni très original, ni assez pimenté.
    J'ai connu Mister Woody plus inspiré, mais à 86 printemps, cela reste tout de même un boulot assez talentueux à défaut d'être génial.
    De très belles images de Saint-Sébastien sont à noter.
    Tout juste honnête pour se divertir langoureusement.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 696 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2022
    Allen profite de ce voyage au festival de San Sébastien pour nous faire le sien de festival, en hommage à ses maîtres cinématographiques.

    Les citations filmées de ce que Allen considère comme les chefs d'oeuvre de l'histoire du cinéma : Bergman ( Persona, les fraises sauvages et le septième sceau) de Godard ( à bout de souffle) de Truffaut ( Jules et Jim) de Bunuel ( l'ange exterminateur) parsèment Rifkin's festival.

    Les dialogues sont aussi l'occasion de rendre hommage aux réalisateurs japonais ( Kurosawa et Inagaki) et aux acteurs de génie du cinéma de l'empire du soleil levant ( Tatsuya Nakadei...) pour compléter le cinéma qu'aime Allen.

    Il en profite pour donner quelques coups de griffes à certains réalisateurs américains de renom qui paraissent ne pas trouver grâce à ses yeux (Hawks, Capra et Ford). Pas sûr que sur ce point Godard et Truffaut ou Rohmer ( le genou de claire est cité dans Rifkin) auraient été d'accord avec le new yorkais.

    Comme toujours, Allen s'interroge sur l'absence d'interrogation de ses contemporains à l'égard des questions essentielles ( le sens de la vie, la mort) et sur leur préoccupation pour des choses futiles ou sans véritable importance.

    Les questions qui portent sur l'amour ne sont pas évacuées dans ce film, peut-être un peu desservi par son casting et par l'interprétation ( Louis Garrel n'est pas à la hauteur, pas plus que l'actrice qui interprète le docteur Rojas).

    Seul W. Schawn qu'on a déjà vu dans des seconds rôles chez Allen qui domine la distribution, tient vraiment la route.

    Les amateurs de la filmographie de Allen, ne le manqueront pas et ne bouderont pas leur plaisir avec ce nouvel opus de ce très grand réalisateur.

    Par contre les spectateurs occasionnels ou versatiles à l'égard de la filmographie du realisateur se tourneront avec plus de bénéfices et de plaisir sur la partie reine de sa filmographie qui va ( selon moi) de la fin des années 70 à celle du debut des années 90.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 juillet 2022
    C’est une petite musique. Un standard familier. Mélancolie d’un piano, danse alanguie d’une clarinette. Ce n’est pas un titre de jazz, juste le nouveau Woody Allen. Cinquantième variation d’un même thème dont les cinéphiles viennent chaque année se réj-ouïr au cinéma. Retardé par la pandémie, Rifkin’s Festival est enfin sorti. Et si la note est un peu fatiguée, elle ne manque pas de nous charmer.

    On retrouve donc, comme à l’accoutumé, toutes les rengaines du maître : l’antihéros intello et névrosé, le couple qui bat de l’aile, les tentations de l’adultère, la crise existentielle, les citations philosophiques, littéraires et surtout filmiques, tout cela enrobé de mélodies jazziques. N’omettons pas la résurgence de l’Espagne, qu’Allen n’avait pas foulé depuis Vicky Christina Barcelona (2008). La romantique San-Sebastian, fantasmée bien sûr, comme le sont toutes les villes dans l’esprit du vieux Woody (et de ses personnages), offre un écrin parfait à cette nouvelle balade. (lire la suite sur : cultureauxtrousses.com)
    Daniele
    Daniele

    16 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2022
    Une très jolie petite musique en mineur, c'est vrai, mais de temps en temps, ça fait du bien. Tous les motifs du cinéaste y sont, magnifiques couleurs et jolis portraits en prime. Les transpositions de quelques grandes scènes du cinéma n'alourdissent en rien le film mais offrent le même jeu de regard amusé et décalé sur l'action.
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    178 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2022
    Rifkin's Festival est un film américano-hispano-italien réalisé par Woody Allen présenté en avant-première au festival international du film de Saint-Sébastien 2020. Un couple d'Américains se rend au Festival de Saint-Sébastien. L'épouse commence une liaison avec un réalisateur français et le mari avec une femme de la ville. Le tournage a lieu à Saint-Sébastien et dans les alentours Le film est présenté en ouverture du Festival international du film de Saint-Sébastien le 18 septembre 2020, hors compétition, puis en Espagne le 2 octobre 2020 A l'origine, Woody Allen avait imaginé Mort Rifkin comme un jeune premier. Mais, lorsque son amie et ex-directrice dles derniers films de Woody Allen prenaient place dans sa ville fétiche, New York, sa cinquantième réalisation a pour cadre le Festival de San Sebastián, en Espagne. Un pays dans lequel il avait déjà posé ses caméras en 2008 pour Vicky Cristina Barcelona, avant de s’aventurer à Paris et à Rome.e casting attitrée Juliet Taylor lui a parlé du comédien Wallace Shawn, le célèbre metteur en scène a changé d’avis spoiler: Christoph Waltz, qui campe la Mor
    t, a accepté de participer au film alors qu’il n’avait qu’une seule scène Le chef-décorateur Alain Bainée et la chef-costumière Sonia Grande ont souvent collaboré ensemble. Ils se sont attachés à reconstituer le festival de Saint-Sébastien aussi précisément que possible pour mettre en place un univers vraisemblable. Le film a été tourné en décors naturels (notamment au Palais des Congrès Kursaal et au Théâtre Victoria), mais les logos du festival ont été modifiés et les affiches créées intégralemen Woody Allen retrouve Vittorio Storaro, avec lequel il a travaillé sur Café Society, Un jour de pluie à New York, New York Stories et Wonder Wheell
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    Leo Rifkin (Wallace Shawn) accompagne sa jeune épouse, Sue (Gina Gershon), au festival de Saint-Sebastien. Il la suspecte, non sans raison, d'être attirée par Philippe (Louis Garrel), le brillant réalisateur français dont elle gère les relations publiques. Leo vit mal la lente érosoion de son couple ... et se console auprès d'une jeune doctoresse espagnole (Elena Anaya), mariée à un peintre infidèle (Sergio Lopez).

    Woody Allen nous revient enfin, trois ans après la sortie controversée de Un jour de pluie à New York, avec un film tourné en 2019 au nord de l'Espagne, nouvelle étape du tour d'Europe que le réalisateur new-yorkais a entrepris, de Londres (Match Point) à Rome (To Rome with Love), en passant par Paris (Minuit à Paris), Barcelone (Vicky Cristina Barcelona) et la Côte d'Azur (Magic in the Moonlight).

    C'est son quarante-neuvième opus. Et c'est, à quatre-vingt-six ans, sans doute l'un de ses derniers. On aimerait dire qu'il est au sommet de son art et qu'on prend toujours autant de plaisir à le retrouver - il fut un temps où ces retrouvailles avaient lieu métronomiquement chaque année à l'automne et constituaient presque un rite - en essayant de faire abstraction des graves accusations d'abus sexuels sur sa fille qui pèsent contre lui.

    Hélas force est de reconnaître que "Rifkin's Festival" n'est pas un grand film. Refusant de - ou ne pouvant plus - se mettre en scène lui-même, Woody Allen a demandé à Wallace Shawn, qui depuis "Manhattan" a régulièrement collaboré avec lui, d'interpréter son double de cinéma. Comme à chaque fois, il est assez troublant de découvrir un acteur essayer de singer les mimiques et les intonations du réalisateur qui le dirige (ainsi de la scène muette où Leo entend dans le cabinet du Dr Rojas la conversation téléphonique particulièrement violente entre la docteur et son époux).

    Leo Rifkin joue le rôle d'un professeur de cinéma un peu has been qui voue une admiration révérencieuse aux grands maîtres européens, au point de revivre en rêve certaines de leurs scènes les plus mythiques. C'est l'occasion de neuf remakes plus ou moins réussis de scènes iconiques de Fellini, Truffaut, Lelouch Godard, Buñuel ou Bergman.... Aux antipodes, Philippe incarne un réalisateur français adulé par la critique qui débite des phrases creuses sur la violence de la guerre et la faim dans le monde.

    Mais l'essentiel de "Rifkin's Festival" n'est pas là. Il est, comme toujours, dans son héros, dans ses amours contrariées et dans ses interrogations métaphysiques. On les connaît depuis si longtemps qu'on est partagé entre le plaisir régressif de les réentendre et l'ennui de les rabâcher.

    Espérons que Woody Allen tourne encore un film ou deux pour ne pas partir sur cette fausse note-là.
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Opus mineur de Woody Allen mais opus quand même. Ou comment parler de choses tristes avec légèreté, la fin d'un couple et un éventuel renouveau. Louis Garrel fait une apparition réussi dans l'univers Allenien. Les personnages de Allen s'agitent sans trouver leur voie depuis de nombreuses années mais gardent un brin d'humour. Même si l'amertume se glisse souvent, le cineaste parvient à rester léger en rendant hommage à ses cinéastes favoris par exemple, ou Fellini, Truffaut ou Bergman sont revisites avec malice.
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2022
    Le Covid nous avait privé de notre rendez-vous annuel habituel avec Woody Allen. Heureusement, après 2 ans d’attente, Rifkin’s festival est à l'affiche des salles françaises (il était sorti en VOD aux États-Unis en 2020 suite aux problèmes médiatiques du réalisateur). À plus de 80 ans, il ne faut pas s’attendre à ce que Woody Allen innove réellement dans son cinéma alors que cela n’a jamais été sa marque de fabrique. Il faut donc accepter que Rifkin’s festival est purement dans le même style que ses précédents films et constater qu’une fois encore il réussit une très plaisante comédie s’axant sur les tourments sentimentaux de ses personnages. Une fois de plus, les comédiens sont excellement dirigés que ce soit Wallace Shawn (certainement un des meilleurs alter-egos que le cinéaste a pu trouver), Elena Anaya, Gina Gershon (que l’on est heureux de retrouver après une multitude de films peu connus), Louis Garrel, Sergi López ou encore Christoph Waltz. Une fois de plus, le cinéaste cite ses nombreux modèles, cette fois, en parodiant des scènes de classiques pour les rêves de son personnages (Citizen Kane, 8 ½, Jules et Jim, Un homme et une femme, Persona, À bout de souffle, Le Charme discret de la bourgeoisie, Le Septième Sceau…). Alors oui, le film n’est pas d’une originalité folle mais Allen réussit une fois de plus à rendre le tout amusant et à donner envie d’apprécier la vie et le monde qui nous entoure malgré les problèmes que l’on peut rencontrer. Rifkin’s festival peut donc être à classer parmi les bons crûs du réalisateur et est donc tout à fait recommandable sans être indispensable.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 139 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2022
    Rifkin's apparaît comme le film testamentaire de Woody Allen qui se raconte à travers un personnage de vieux critique de cinéma en pleine crise conjugal qui voit sa vie se transformer en fictions de cinéma. Véritable voyage cinéphile dans une tradition néanmoins très européenne,de la nouvelle vague à Bergman en passant par Bunuel et Fellini, Allen livre un film charmant mais un poil suranné avec quelques jolies scènes, notamment les reprise de l'ange exterminateur et du septième sceau, qui tend, par moment, à la carte postale de type Minuit à Paris... Heureusement, le film n'est jamais mièvre dans ce qu'il dit du couple offrant à ses acteurs de belles partitions à jouer. C'est aussi un plaisir de retrouver Gina Gershon égérie des nineties, que l'on voit trop peu au ciné aujourd'hui. Bref, si Allen ne cesse de resasser les mêmes thèmes, il le fait toujours avec assez de subtilité. Rifikin's festival est un petit film, un peu plan plan, parfois maladroit dans sa manière de concilier réalisme et onirisme mais l'ensemble est quand-même très agréable à regarder.
    lmc-3
    lmc-3

    275 abonnés 464 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2022
    Première expérience Woody Allen (après FourmiZ), films de genre que je n’étais pas pressé de découvrir, ayant été trainé voir ce titre-si par une amie.
    Je ne vois pas l’intérêt: Ce n’est ni captivant, ni vraiment drôle, ni éducatif, une histoire banale comme quelqu’un pourrait nous la raconter, ni même bien doublé (dans la VF) (sentiment que les doubleurs parlent trop prêt du micro ou trop fort, couplé à un manque d’âme dans la voix, le tout additionné à un personnage très présent parlant presque systématiquement en prose à ne pas le rendre crédible du tout), étalée sur une heure et demie.
    La relation entre protagoniste principal et son médecin a au moins le mérite d’être tendre.
    En mon sens un grand manque de cohérence entre cette vraie histoire et l’arc principal semblant seulement servir de décors, voire de meublage, ça parlote dans le vide à creuser l’ennui dans un film manquant déjà cruellement de rythme.
    En mon sens: une heure et demie pour "ça" ça fait cher payé en temps (/et en argent) pour espérer passer un moment de détente.
    Soufre d’un grand manque d’intérêt.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2022
    On est conciliant avec ce "dernier" de Woody Allen (on reste prudent sur le terme "dernier", puisqu'il nous a déjà fait le coup plusieurs fois, mais vu l'âge du bonhomme à présent, les deux années d'attente de ce Rifkin's Festival, et le succès médiocre qu'il obtient...). On lui accorde même une certaine poésie dans l'hommage aux grands noms du cinéma de la Nouvelle Vague (Truffaut, Godard, et compagnie...), là où d'autres cinéphiles vont crier au plagiat, au pompage, à la réappropriation sans idée (et on ne les blâmera pas, on y a pensé un peu parfois...). On préfèrera y voir l'exploration poétisée des doutes du personnage principal, un écho à peine voilé de Woody Allen (comme bien souvent avec ses premiers personnages), qui doute de tout, de l'amour qu'on lui porte, de perdre ceux qu'il aime en retour, qui aime flâner dans la ville (de San Sebastian, magnifique) en parlant aux inconnus du temps qui passe... Il y a une certaine nonchalance agréable chez cet époux bavard, en mal d'attention, qui s'oppose à tout le tumulte hypocrite, à tous les apparats du festival de cinéma où il erre comme un spectateur désabusé (une critique du gratin qu'Allen adore détester, de notre côté on commence à avoir trop l'habitude de cette rengaine contre le cliché du réalisateur imbu de lui-même et des vedettes qui aiment s'écouter parler...). Côté casting, on reste bien servi : Wallace Shawn est évidemment très bon, suivi de Louis Garrel (pour une fois que tirer la tronche est ce qu'on demande au rôle), Enrique Arce (oui "Arturo de La Casa de Papel !", on a des références qui volent haut...), Christophe Waltz (dont la scénette du Septième Seau nous a bien fait rire). Si l'on a la chance de connaitre les modèles originaux des films repris (on a reconnu Jules et Jim, A Bout de Souffle, Le Septième Seau, Citizen Kane, et Huit et demi), les références fonctionnent, on s'amuse, surtout dans la première heure, mais force est de constater qu'on s'en lasse vite. En revanche, on a carrément subi la dernière demi-heure, infernale de mollesse et d'ennui, la surprise du référencement en noir et blanc étant épuisée, les scènes étant trop nombreuses (un peu moins d'une dizaine, qui durent chacune quelques minutes, sur un film d'à peine 90 minutes, il ne reste pas grand-chose au film propre à Allen...), les histoires d'amour s'étiolant chacune lentement, très lentement... Quelques spectateurs, âgés pour la plupart, ne cachaient plus leur impatience dans cette dernière ligne droite, nous-même reluquant le cadran de la montre à répétition. Dommage qu'on se soit tant ennuyé sur la fin, car la première heure nous a coulé dans son histoire d'errance sympathique, dans sa critique (ultra-répétitive, mais toujours cohérente) du gratin des festivals, dans la psycho de son personnage principal attachant. Une conclusion de carrière qui n'est pas du tout à la hauteur de son auteur, pas le chant du cygne espéré.
    Gregg S.
    Gregg S.

    23 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 septembre 2022
    Quand on aime ses oeuvres, l'on attend beaucoup de l'écriture de Woody Allen. La déception est d'autant plus grande quand l'inspiration est moins franche. Ajoutez à cela un personnage principal sans réel charisme... et vous obtenez un film finalement assez moyen.
    Chris M.
    Chris M.

    3 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juillet 2022
    J'ai vu presque tous les Woody Allen et celui-ci ne fait pas partie des meilleurs, ni même des moyens. Il n'y a pas l'intrigue loufoque ou le piquant des dialogues habituels. Allen communique sa passion pour le cinema de Truffaut ou Bergman dans des scènes en noir et blanc peu convaincantes.
    tupper
    tupper

    135 abonnés 1 386 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Moi qui m’était réconcilié avec Woody Allen grâce à ces dernières réalisations, me voilà coupé dans mon élan avec Rifkin’s Festival. Allen reprend le principe du film choral mais l’ingéniosité du scénario avec la convergence dès différentes histoires qui fait généralement sa force est ici absente. On a donc qu’un enchaînement de scènes dont certaines sont certes savoureuses et évocatrices de grand références cinématographiques, mais qui semblent sans cohérence.
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