Mon compte
    Little Joe
    Note moyenne
    3,0
    460 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Little Joe ?

    53 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    11 critiques
    3
    20 critiques
    2
    13 critiques
    1
    8 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Claire D
    Claire D

    5 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2020
    Super film, sur une idée excellente! Imaginer créer une nouvelle fleur dont le parfum rependrait le bonheur... Pas une minute de repis et une bande son originale qui porte aussi le scénario. J'en ai le sourire... ais je aussi senti son parfum juste en regardant le film..?
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 826 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 avril 2020
    Voila un film qui se veut original mais laisse un goût d'inachevé. L'idée de départ de créer une plante aux vertus positives pour son propriétaire est innovante. Malheureusement, ce "Little Joe" (nom de la plante) ressemble à une longue descente vers l'ennui où le mélange des genres et l'esthétisme soigné ne suffisent pas à rendre cette plante euphorisante. La réalisatrice autrichienne, Jessica Hausner, ne parvient que trop rarement à captiver le spectateur, réussissant cependant à faire passer un message sur les risques que peuvent causer de tels essais génétiques.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    358 abonnés 1 793 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2020
    Ce film est assez atypique et même si ce n’est pas celui de l’année, il m’a plutôt accroché. Ce que j’ai le plus aimé, c’est l’ambiance bien particulière. Il y a comme un mystère qui plane autour de cette plante. Elle est personnifiée pour devenir un élément à part entière de ce drame. Il y a comme un côté fable avec le choix des couleurs qui instaure une ambiance quasi mystique, voire envoutante. La plante rouge pétante qui se déploie est magnifique. Afin de sublimer cela, il y aura une bande originale japonaise qui vient appuyer ce côté surnaturel. Le terme qui me venait le plus à l’esprit était intrigant. J’avais envie que cette histoire avance pour en connaitre les aboutissants. C’est très bien pensé et aussi dans l’air du temps avec la manipulation génétique. On peut se dire que demain cela peut arriver si l’homme ne freine pas ses envies de contrôler la nature. Emily Beecham joue son rôle à la perfection. Elle a d’ailleurs obtenu le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes. Les autres acteurs aussi arrivent à atteindre un niveau remarquable. Il faut dire que vu les événements, il fallait être juste sinon cela aurait cassé tout et on n’aurait pas pu rentrer dedans. J’ai surtout retenu Ben Whishaw (LE RETOUR DE MARY POPPINS) et Phénix Brossard (BARON NOIR – saison 1). Je regrette tout de même que le rythme soit lent, voir trop lent par certains moments. Il manque un coup de punch surtout que la fin manque d’éclat.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 janvier 2020
    Une idée de scénario très actuelle: les risques pour l'être humain des organismes génétiquement modifiés. L'attente d'une interaction subtile entre précisément le risque potentiel et la réalité vécue par les protagonistes du récit... Donc, à priori un sujet prometteur avec une dimension psychique que l'on imaginait haletante... Le partir pris du réalisateur gâche grandement cette promesse ! La lenteur volontaire du récit, l'immobilité des plans qui défilent, les contrastes de couleurs apprêtés et trop visibles, le manque forcé d'expressivité des acteurs, tout ces éléments ne permettent pas de créer une sensation oppressante censée être surtout portée par l’interprète principale qui plus est créatrice de la "fleur du bonheur". La musique minimaliste, mais curieusement envahissante, n'apporte pas rien non plus et même est agaçante à maintes reprises. Donc, une déception à visionner, à la rigueur, chez soi sans avoir à se déplacer...
    AZZZO
    AZZZO

    302 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 décembre 2019
    Il y a du Yorgos Lanthimos dans ce film : une mise-en-scène lente, épurée, et un propos qui invite à la réflexion. Pas d'explicite, tout est à comprendre et à décoder. Jessica Hausner traîte avec ironie de la transformation du lien social dans notre société. C'est fin, intelligent, et d'une incroyable esthétique avec un travail subtil sur les couleurs. Jouissif.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    30 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 décembre 2019
    Ce film m'a beaucoup déçu. Les images de la bande annonce laissaient présager un métrage influencé par la science-fiction avec des couleurs étonnantes et des costumes et des décors travaillés. En effet, les tenues, les lieux, les visages des actrices et acteurs ont été bien trouvés, mais l'histoire se ratatine sur elle-même. Je n'ai pas réussi à comprendre où nous menait la réalisatrice qui a tendance à éfaufiler son scénario en tirer des fils sans but, sans explications et parfois incompréhensibles. La posture du fils, en particulier, étant gênante tout du long, les valeurs des personnages ne sont pas claires et semblent très lunatiques. Bref, encore un film avec un super potentiel mais qui se perd au-delà d'un pitch attractif.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2019
    Le sujet est assez original : une généticienne divorcée, Alice (Emily BEECHAM qui a reçu étonnement le prix d’interprétation féminine à Cannes alors que sa prestation n’a rien d’exceptionnelle) a mis au point une plante dont la fleur rouge émet un pollen, stérile, qui rend heureux les personnes qui l’inhalent, car déclenchant une sécrétion d’ocytocine dans le cerveau. Elle l’a nommée « Little Joe » en référence à son fils Joe, adolescent, qu’elle élève en alternance avec son ex-mari qui vit à la campagne. Elle doit présenter sa création à un salon floral important et se met à douter de l’innocuité du pollen de la plante... Jessica Hausner a su créer une ambiance angoissante sans effets spéciaux, ni violence physique, ni épanchement d’hémoglobine, uniquement grâce au scénario subtil, insidieux, progressant par petites touches, en instillant le doute et la paranoïa ; cela est renforcé, d’une part, par la musique inquiétante et minimaliste du japonais Teiji ITO (1935-1982), constituée de flûte et percussions et par la façon de filmer, notamment dans le laboratoire de génétique végétale, avec de longs plans fixes où la caméra se déplace lentement en travelling latéral. A voir comme une fable (belle photographie de Martin GSCHLACHT, un peu irréelle, avec un travail sur les couleurs, notamment des vêtements, créés par Tanja HAUSNER, sœur de la réalisatrice) sur les dangers potentiels des manipulations génétiques. L’histoire n’est pas anodine et s’inspire probablement d’exemples réels où un parasite influence le comportement de son hôte afin de continuer son cycle biologique : cas de Toxoplasma gondii qui infecte les souris et réduit leur peur des chats afin d’être mangées par les félins, permettant la continuation du cycle du protozoaire ; cas de la larve de Dicrocoelium dentriticum ou petite douve, qui infecte les fourmis qui grimpent alors au sommet des herbes, facilitant leur ingestion par des herbivores où le cycle continue dans leurs foies ; cas du nématode Spinochordodes tellinii qui infecte des criquets, les obligeant à se noyer dans des flaques d’eau où les parasites continuent leur cycle. Sans oublier les enjeux économiques, rappelés par la chanson du générique de fin, « Business happyness ».
    Soquartz
    Soquartz

    20 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2019
    Très lent. Pas mal fait, très bien interprété, intelligent et qui fait réfléchir, mais sur le moment, il ne se passe pas grand chose!
    Jorik V
    Jorik V

    1 272 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2019
    Rare de commencer par cet aspect d’un film mais, en dépit de la qualité de ce long-métrage, la musique est ici tellement horripilante qu’elle ne mérite qu’une chose : c’est qu’on la mette en avant dans le mauvais sens du terme. Nous sommes dans une sorte de thriller minimaliste mâtiné de science-fiction (ou de fantastique selon comment on le prend) et Jessica Haussner, la réalisatrice de ce « Little Joe », a fait le choix d’une bande son complètement décalée par rapport à son sujet. Ce n’est pas forcément un mauvais choix et pas mal d’œuvres ont su trouver le ton (ou plutôt la note) juste avec une musique qui soit en total décalage avec ce que l’on voit à l’écran, on pense notamment aux films de Lars von Trier. Mais alors ici cette espèce de musique de restaurant chinois mêlée à des aboiements de chiens et des cris de singe assortis de cordes stridente est tout simplement épouvantable. Elle fait mal aux oreilles et apparaît totalement inappropriée. Heureusement, elle n’est guère présente dans ce long-métrage de l’autrichienne habituée aux univers froids et désincarnés. On se demande aussi par quel hasard son film s’est retrouvé en compétition officielle au dernier Festival de Cannes. Pas qu’il soit mauvais, c’est même plutôt intrigant et réussi, mais pas vraiment en phase avec les diktats habituels de la sélection.



    Plus étrange encore, le fait que le jury de cette édition ait décerné le prix d’interprétation à Emily Beecham pour ce film. L’actrice est bonne, on ne peut le nier, mais on est loin, très loin d’une prestation renversante et d’un rôle mémorable. Surtout quand en face vous avez, par exemple et pour être chauvin les filles de « Portrait de la jeune fille en feu » ou « Roubaix, une lumière » … Ceci mis de côté, « Little Joe » ne plaira pas à tout le monde par son aspect clinique extrême et son rythme parfois neurasthénique mais il développe un côté intrigant et un univers original tout à fait plaisant pour qui voudra bien s’y laisser plonger. Certains y trouveront des longueurs mais cette certaine langueur et ces scènes répétitives au laboratoire servent le film et permettent de s’investir dans son ambiance si particulière. L’histoire embrasse un peu celle des films de contamination ou d’invasion du type « L’invasion des profanateurs de sépulture » ou « La Chose » mais sur un ton, une esthétique et un aspect tout sauf horrifique. C’est davantage poétique et métaphorique ici puisque c’est par le biais des fleurs que se fait l’infection et que ça rend les gens différents mais visiblement heureux.



    Là est aussi tout l’art de la cinéaste puisque, si le film ne fait pas peur, il inquiète tout de même avec ces personnages légèrement différents. Elle parvient à instaurer le doute dans l’esprit du spectateur à savoir si tout cela est le fruit de la paranoïa d’un personnage puis de la protagoniste principale ou si ces fleurs sont bien nocives. On y voit en creux donc un parallèle malin avec notre société de consommation, prête à tout pour atteindre un bonheur factice nous rendant tous similaires et abêtis. La mise en scène carrée, sèche et froide colle parfaitement au sujet et aide à instaurer cette ambiance clinique où tout est aseptisé, du laboratoire au foyer de l’héroïne, théâtres principaux de l’histoire. Une esthétique travaillée basée sur les blancs et les verts d’où ressort le rouge de cette fleur si particulière. C’est beau à regarder et intrigant tout du long. On aurait aimé peut-être un côté thriller plus développé et une ou deux scènes bizarres ou de tension en plus mais on accepte le côté soft et pudique à ce niveau sans peine. Et Kerry Fox est un second rôle de choix, en contrepoids à la bizarrerie ambiante. Un film original et hautement sympathique.


    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Pauline R
    Pauline R

    2 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    Un film haut en couleur.
    L'histoire est originale et même si la problématique ne l'est pas, elle se rattrape très bien pour la fin. spoiler: Enfin une fin qui ne se finit pas à l'eau de rose (sans mauvais jeu de mots). Non, le personnage principal n'est pas intouchable
    .
    On se met dès le début dans la peau du personnage principal incarné par Emily Beecham, sans tomber dans le cliché de la femme qui se laisse manipuler.
    La musique et les costumes jouent des rôles très important qu'il ne faut pas négliger par peur de passer à côté de quelque chose.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 décembre 2019
    Malgré une idée plutôt porteuse, et une esthétique soignée qui m'a attiré, on s'ennuie vite. La faute à un scénario qui reste pauvre, à des incohérences (une entreprise sans réalité, sans direction) et à des situations qui sont mal amenées (parfois on se demande si le montage est bien chronologique comme cela semble être la volonté). Surtout, la réalisatrice prend la peine de bien nous indiquer que ce qui va se passer est anormal, par l'emploi d'une musique terriblement redondante et des visuels qui viennent appuyer lourdement la démonstration, des fois que l'on n'ait pas bien compris. Et puis, il est impossible de sentir l'influence des plantes sur les humains, tellement ces humains se comportent de manière antinaturelle depuis le début.Reste une énigme : pourquoi avoir attribué le prix d'interprétation féminine à Emily Beecham ?! Pour l'ensemble de son oeuvre ?! En tous cas pas pour sa prestation qui est certes de qualité, mais qui ne mérite pas de distinction particulière. Il y avait des actrices qui le méritaient vraiment plus !
    Yoh R.
    Yoh R.

    4 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Quelle déception...le postulat était pourtant bien intéressant, cette réflexion sur les manipulations génétiques et leurs conséquences, mais aussi sur la notion de bonheur. Pourtant, quelle ennui... Le film manque cruellement de rythme. Si celui-ci est volontairement lancinant pour installer une tension, celle-ci n'apparaît jamais...tout au plus peut-on ressentir la paranoïa du personnage principal, joué par ailleurs de façon assez monolithique ce qui fait se demander comment a-t-elle pu recevoir le prix d'interprétation a Cannes... De bonnes idées de départ mais un résultat décevant...
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    132 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Étrange figure de style.
    Le film a un charme indéniable. J'ai beaucoup aimé sa stylisation, son ambiguïté , sa froideur, son drôle décalage .
    On est constamment sur le fil. Est- on face à une dystopie ou à une mère qui perd les pédales face à l'adolescence de son fils?
    La mise en scène est impeccable .L'actrice est très bien mais de là à lui donner le prix d'interprétation à Cannes ?? J'aurai plutôt donné un petit prix au film .
    Un bon film mais qui n'est pas non plus majeur.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    "Little Joe" est un film d'auteur stylisé et très atypique. C'est une belle tentative de la réalisatrice allemande, Jessica Hausner, qui s'essaye ici au thriller psychologique aux connotations écologiques. Pour ma part, il ne m'a pas laissé indifférent et a même réussi à me mettre mal à l'aise par son atmosphère totalement anxiogène. Ici, une fleur transformée par une équipe de scientifiques aurait la vertu singulière de rendre celui qui la hume heureux. Mais l'accès à ce bonheur se transforme en délire paranoïaque, embarquant le spectateur dans un doute total, jonglant constamment entre une double, voire une triple lecture barrée et dérangeante. Est-ce un virus qui se propage ? Une folie parano ? Ou bien simplement l'effet escompté à l'origine de cette expérience ? On ne sait quelle piste suivre tellement la forme a tendance à nous induire en erreur ; entre ses tableaux épurés aux couleurs criardes et ses musiques stridentes et démonstratives. C'est d'ailleurs peut-être l'une des imperfections du film, celui de surligner une ambiance au détriment d'un fond un peu trop nébuleux. C'est dommage car ça réduit parfois "Little Joe" à un exercice de style étrange et pas pleinement maitrisé. Sinon, l'aspect thriller "seule contre tous" fonctionne à merveille, suscite notre intérêt et gêne. On perçoit aussi un message de prévention écologique démontrant que jouer avec la nature peut s'avérer néfaste pour l'Homme... Et bien que "Little Joe" vaille le coup d'oeil, son prix d'interprétation féminine décernée à Emily Beecham au dernier Festival de Cannes reste un gros point d'interrogation...
    Théo Pouillet
    Théo Pouillet

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 novembre 2019
    Long, lent et passif, Little Joe s'inscrit dans la lignée des films à l'esthétique particulièrement raffinée mais trop lente pour être apprécié comme elle se doit.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top