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Pauline R
2 abonnés
30 critiques
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4,5
Publiée le 3 décembre 2019
Un film haut en couleur. L'histoire est originale et même si la problématique ne l'est pas, elle se rattrape très bien pour la fin.spoiler: Enfin une fin qui ne se finit pas à l'eau de rose (sans mauvais jeu de mots). Non, le personnage principal n'est pas intouchable . On se met dès le début dans la peau du personnage principal incarné par Emily Beecham, sans tomber dans le cliché de la femme qui se laisse manipuler. La musique et les costumes jouent des rôles très important qu'il ne faut pas négliger par peur de passer à côté de quelque chose.
Une expérience moderne qui démontre que la science est parfois stupide. On peut d’ailleurs noter un certain cynisme dans ce domaine, j'ai apprécié l'actrice principale qui participe grandement à l'étude du suspense. J'ai quelques réserves sur l'utilisation volumineuse de la musique, qui n'a pas toujours sa place dans un duel de dialogues bien troussés. J'ai soupiré à plusieurs reprises à cause de ça mais c'est un bon moment, un film original mais ne vous attendez pas à un film avec de l'horreur et de l'action.
En cultivant une esthétique arty, en usant et abusant d'un score expérimental et en refusant ostensiblement de montrer la violence, ce film qui se veut d'art et d'essai nous cache son véritable ADN : celui d'un bon vieux film d'horreur! Ce faisant, il saura séduire les réfractaires à l'hémoglobine en leur délivrant un discours pertinent sur les OGM et leur exploitation ainsi que ce moment délicat où nos enfant que l'on croyait si bien connaître deviennent des étrangers : l'entrée dans l'adolescence. Bien vu. Les amateurs du genre, en revanche, auront tôt fait de deviner le fin mot d'une l'histoire finalement assez convenue et resteront inévitablement sur leur faim côté sensations fortes.
Science sans conscience n 'est que ruine de l 'âme .....Avec les progrès et les promesses de la génétique nous voici au cœur du sujet . Une modeste fleur rouge qui diffuse un parfum sensé rendre heureux son propriétaire et nous voici projeté dans un film de science fiction inoffensif et qui parvient sans effets spéciaux a distiller une senteur angoissante . C 'est que la plante va tout a coup être davantage qu'un simple végétal en étant dotée de pouvoirs pour les moins étranges . L'angoisse est ici cultivée a souhait avec des images épurées ou triomphe les lignes droites, la propreté . On navigue dans un monde parfait ou le bonheur semble oppressant pour les personnages qui sont frappés par des effets insolites en inhalant le parfum de cette plante . En entretenant le mystère sur les causes de ces changements, on assiste aussi au délitement du lien entre une mère (phytogénéticienne dans le film) et son fils qui, croissance aidant , s’éloigne aussi de celle ci . Alors nature ou artificiel , les causes du sortilège restent mystérieuses et confèrent a ce film un parfum inédit qui n'est pas sans charme .Envoûtant et dérangeant
Une idée de scénario très actuelle: les risques pour l'être humain des organismes génétiquement modifiés. L'attente d'une interaction subtile entre précisément le risque potentiel et la réalité vécue par les protagonistes du récit... Donc, à priori un sujet prometteur avec une dimension psychique que l'on imaginait haletante... Le partir pris du réalisateur gâche grandement cette promesse ! La lenteur volontaire du récit, l'immobilité des plans qui défilent, les contrastes de couleurs apprêtés et trop visibles, le manque forcé d'expressivité des acteurs, tout ces éléments ne permettent pas de créer une sensation oppressante censée être surtout portée par l’interprète principale qui plus est créatrice de la "fleur du bonheur". La musique minimaliste, mais curieusement envahissante, n'apporte pas rien non plus et même est agaçante à maintes reprises. Donc, une déception à visionner, à la rigueur, chez soi sans avoir à se déplacer...
Une histoire qui manque un peu d'originalité : le scénario classique d'une utopie qui tourne mal. Les différents protagonistes sont en revanche bien interprétés et le film fait bien ressentir une ambiance oppressante qui s'intalle au fur et à mesure que la situation se dégrade.
Malgré une idée plutôt porteuse, et une esthétique soignée qui m'a attiré, on s'ennuie vite. La faute à un scénario qui reste pauvre, à des incohérences (une entreprise sans réalité, sans direction) et à des situations qui sont mal amenées (parfois on se demande si le montage est bien chronologique comme cela semble être la volonté). Surtout, la réalisatrice prend la peine de bien nous indiquer que ce qui va se passer est anormal, par l'emploi d'une musique terriblement redondante et des visuels qui viennent appuyer lourdement la démonstration, des fois que l'on n'ait pas bien compris. Et puis, il est impossible de sentir l'influence des plantes sur les humains, tellement ces humains se comportent de manière antinaturelle depuis le début.Reste une énigme : pourquoi avoir attribué le prix d'interprétation féminine à Emily Beecham ?! Pour l'ensemble de son oeuvre ?! En tous cas pas pour sa prestation qui est certes de qualité, mais qui ne mérite pas de distinction particulière. Il y avait des actrices qui le méritaient vraiment plus !
Ce film est dans l'air du temps: il reconditionne de l'ancien pour en faire du (presque) neuf! Les sexagénaires, les plus anciens que ça et les cinéphiles amateurs de SF des années 60 trouveront comme moi que le scénario de little joe est entièrement pompé sur the body snatchers de Don Siegel ,( l'invasion des profanateurs de sépulture en français). Dans l'original des cosses venues de l'espace prenaient la place des humains..Ici pour faire moderne, ce sont des ogm...On reste dans la botanique...le film est sympa bien que glaçant, mais je ne retrouve pas le mystère des versions qui l'ont précédé, notamment celle de 1978 réalisée par Philip Kaufmann