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Ninideslaux
87 abonnés
246 critiques
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3,5
Publiée le 5 octobre 2020
Histoire d'eau. Elle est partout, dès les premières images: fontaine, barrage, aquarium qui connaitra une explosion spectaculaire..... Autrement dit: faites attention au nom dont vous baptisez vos enfants (que se serait il passé si elle s'était appelé Céleste?)
Ce composite un peu étrange de comédie romantico /dramatique et de fantastique surprend de la part de cet excellent cinéaste qu'est Christian Petzold qui nous a habitué à un cinéma plus politique et plus maitrisé; ce film assez hétéroclite n'est pas totalement réussi, mais dans une période où les écrans sont encombrés de nanars bien français, il apporte une touche de fraicheur et d'originalité bienvenues.
Ondine (Paula Beer), historienne, est conférencière pour le ministère de l'Urbanisme. Elle parle de l'histoire de Berlin à partir de magnifiques plans-maquettes. On en apprend au passage un peu sur la ville, construite sur l'emplacement d'un ancien marais. Est ce là d'où est issue cette créature fantastique qui a pris le corps d'une femme? En tous cas elle a besoin d'être amoureuse, et si elle est trompée, elle est prête à tuer.... si elle peut oublier, momentanément, le traître, l'amant falot et frivole (Jacob Matschenz), c'est pour un nouvel amour, un homme simple et primaire, un scaphandrier (Franz Rogowski) qui effectue des travaux d'entretien sur les structures métalliques immergées, lieu oppressant où un énorme silure prend, lui aussi, l'aspect d'un monstre mythologique...
Une relecture d'un conte allemand avec de longs monologues sur l'urbanisme de Berlin, le même air de Bach tout le film et des symboles gros comme une maison, malgré le talent de Paula Beer et de Franz Rogowski difficile de s'attacher à cette histoire d'amour.
Le film est tiré de la légende d'ondine la sirène qui sort de l'eau. Le film est très scolaire et souvent lent. Manifestement l'architecture intéresse le réalisateur, c'est d'ailleurs la seule partie ou on apprend des choses sans perdre son temps. Paula Beer comme toujours est parfaite dans son rôle. Un film un peu ennuyeux.
Variation sur le mythe d’Ondine qui, délaissée se doit de tuer son amant avant de retourner à l’eau… Une mise en scène plutôt prétentieuse et assez poussive où la ville de Berlin joue un rôle important mais ennuyeux. La fin est plutôt réussie avec le retour des scaphandriers.
très décevant. la présentation sur France Culture m'avait donné très envie de le voir, j'adore cette légende, j'en ai lu toutes les versions, mais quel ennui ! c'est lent, mais sans la grandeur d'un Tarkovsky par exemple. On ne dépasse pas quelque chose d'anecdotique et les acteurs sont pue crédibles, même Paula Beer. Je n'ai pas été émue par cet amour auquel je ne crois pas. Même le désir de voir un film tourné à Berlin n'est pas assouvi : en réalité on voit très peu la ville, à part en maquette. Bref, mieux vaut revoir "Les ailes du désir" si on cherche un film poétique et fantastique à Berlin.
On ressort de la salle de cinéma avec un sentiment mitigé : amour et mort dans une ambiance fantastique aquatique, quelle est le sens de cette retranscription moderne d’une légende. L’Ondine du film n’a pas les cheveux longs, elle a le regard vide que l’on trouve dans notre société moderne chez ces jeunes désœuvrés qui croient en l’amour sans le vivre vraiment.
Un bon film envoûtant entre histoire d'amour et fantastique porté par deux acteurs attachants et remarquables. le rythme est lent, peu de rebondissements mais plusieurs moments de grâce, en particuliers les scènes sous-marines.
Et si c'était le plus beau couple du cinéma allemand de ces dernières années, Paula Beer et Frank Rogowski. Apres son troublant film Transit Petzold récidive avec Ondine. Une histoire d'amour sur fond d'Histoire... comme le disent si bien les Allemands, le passé qui n'arrive pas a passer... Peut on contrôler sa descente dans le profondeurs insondables de l'amour? Comme l'État prussien, dans sa grande sagesse à voulu contrôler le prix du foncier pour faire de Berlin une grande capitale européenne au XIX ème siècle.
Combien de films d'amour ratés montrent l'ignorance commune à son sujet ! Ondine est simple, sans prétention mais excelle à montrer l'amour. Il n'est pas réduit au sexe ou à une quête prescrite par la société où l'homme partirait à la chasse et la femme le repousserait juste assez pour s'imaginer qu'elle aurait droit au respect. Que de niaiseries ai-je pu voir dans tous les arts sur l'amour ! L'amour est fortement lié à la tendresse. Cette histoire le montre et nous fait ressentir intensément toute la beauté d'un amour pur. J'ai été très touchée. Bravo !
Ce film est vraiment très intéressant. On y voit la transformation d'une femme possessive et dépendante en une femme libre et heureuse, malgré le malheur qui l'a touche. J'ai beaucoup aimé le choix des couleurs, qui était très bleu/vert, qui donc va parfaitement avec l'univers aquatique du film. Cette histoire inattendu pour les personnages était comme nécessaire pour eux. Je pense que c'est pour cela que j'ai aimé ce film, parce que rien n'était prévisible, mais également car il est très agréable à regarder, même reposant (grâce à l'esthétique).
Ondine est une très belle fable. Il est vrai que les références au mythe germanique sont souvent appuyées mais la vrai réussite du film et le jeu des acteurs. On ressent leur amour, les personnages sont très touchants. La scène sur le quai du train est particulièrement réussi, on sent qu'il n'ont pas envi de se séparer donc nous non plus. On ressent bien les sentiments des personnages.spoiler: Une autre scène est aussi bien faite, il s'agit du moment ou Ondine tue son ex, on la voit rentrer dans la piscine et ressortir juste devant lui comme un esprit, une créature qui surgirait des eau profonde pour nous mener vers le fond.