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Michel C.
272 abonnés
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3,5
Publiée le 4 octobre 2020
Difficile à classer : fanstastico- romanesco-mythologique...mais assurément compliqué et humide !! Comme son nom le laisse deviner, c'est une histoire d'eau - pas d'O.....mais qui n'est pas étanche pour moi. La partie historique de la ville de Berlin est très plaisante, tandis que les deux histoires d'amour sont comme sismiques et se heurtent à l'instar de deux plaques tectoniques ! Paula Beer ( Ondine) est attachante, assez obscure, autant à l'aise dans son milieu professionnel qu’embarrassée dans ses 2 histoires amoureuses..... Les 2 grands gagnants de ce conte sont l'eau bien entendu et la musique fabuleuse : adagio du concerto de Bach qui résonne et remplace astucieusement une certaine absence de dialogues !!**
Pourquoi avais je envie de voir ce film ? Parce que j'avais aimé moult films de Christian Petzold, son réalisateur : "Yella", "Jerichow", "Barbara", "Phoenix". Parce qu'on y retrouve en tête d'affiche Paula Beer, la prodigieuse Anna de "Frantz" de François Ozon. Et puis aussi Franz Rogowski ("Une valse dans les allées"). Alors, pourquoi ce film a-t-il été pour moi une grosse déception ? Parce que, l'intrigue tenant sur un timbre poste, il a fallu que le réalisateur allonge outrancièrement certaines scènes pour arriver au tarif syndical d'un film de 90 minutes, parce que le mélange de fantastique et de réalisme ne fonctionne pas correctement. Résultat : un ennui profond, malgré les bonnes prestations de Paula Beer et de Franz Rogowski qui font ce qu'ils peuvent sans, pour autant, sauver le film. Que voulez vous, une histoire d'amour qui ne dégage aucune émotion, c'est difficile à recevoir !
Sur un scénario très simple, le film devient touchant à la façon de Roméo et Juliette, romantiquement et réalistement...Il passe plutôt vite dans un Berlin, apaisant et avec des personnages singuliers, dont l'héroïne qui se prend de passion pour un scaphandrier ce qui est un nœud du film....C'est un film d'amour avant tout, mais dont j'ai tiré à ma modeste échelle des leçons pour moi même, quand on tombe amoureux (ça m'est déjà arrivé, je vous rasure)….On en apprend à tout âge, il faut être modeste....Entre beau téléfilm et cinéma d'auteur, au niveau technique ( la merveilleuse musique de Bach en refrain au piano, quel régal), le film a le mérite d'être imprévisible après une demie heure, et surtout d'être très attachant au final, ce qui fait qu'on le reverra avec plaisir, et sas prise de tête;. UN film discret, que je conseille, je n'ai pas perdu mon temps, même à trois heures du matin...
tu fait un mélange entre une sirène de l'horreur et une sirène de l'amour, le résultat obtenu est CE FILM: un amour froid, forcé (parce que sinon elle doit le tuer) ne me demandez pas pourquoi je ne suis meme pas sur que les scénaristes le savent eux meme, du coup l'histoire d'amour tourne ridiculement au drame (alors qu'une sirène est censé faire rever, respirer de la joie). le film ce déroule dans berlin la plupart du temps (rien a voir avec les sirènes et la mer......) les scènes de plongé sont fade rien d'intéressant MEME PAS une seule logique, pas une seule scène avec une queue de sirène (vous savez ?? le premier truc qu'on imagine voir en regardant un film de sirène) rien d'intéressant que ce soit du coté film d'amour ou bien la tentative de film de sirène TOTALEMENT RATE.
Une étoile pour la délicate version au piano de l'adagio du concerto en ré mineur de Bach pour clavecin. OK c'est une revisitation d'une légende Berlinoise mais cela s'effondre sur des rebondissements irréalistes : on ne survit pas à une mort cérébrale de 10mn, une femme ne peut pas noyer un homme sans qu'il résiste,... OK Paula est magnifique mais pas ses prétendants sans charisme. Des longueurs pénibles : conférences de présentation des maquettes, mièvreries amoureuses,... Très moyen!
Une toute toute petite chose... Ondine n'est pas beaucoup plus qu'un téléfilm d'Arte du vendredi soir. La première scène promet un peu du seul fait de la présence magnétique de Paula Beer. La rupture avec un type sans relief débouche sur une rencontre fortuite avec un curieux jeune homme qui semble n'avoir aucune conversation et s'en remet tout entier à cette femme qui l'aime éperdument et lui récite ses visites guidées de la ville de Berlin. Quelques scènes au fond de l'eau, un peu de musique classique, et hop, l'histoire est finie... Christian Petzold déçoit à nouveau...
Originale revisite du mythe de Ondine (équivalent des sirènes en eaux douces), très présent dans la tradition germanique. Dès la première image, Paula Beer, récompensée à la Berlinale, capte le regard avant même de parler à son amant sur le départ. Pelzold, introduit dans le conte un zest de réel, sur un mode intellectuel certes, mais très contemporain, autour de la reconstruction hautement symbolique du Château de Berlin (réouverture prévue en 2020, après sa démolition en 1950!).
La mise en scène est solide, et nous offre quelques scènes magiques comme celle de l'aquarium, ou les prises de vue sous l'eau. L'accompagnement musical est aérien, la photographie des lieux aquatiques superbe ( bien supérieure aux Cévennes d'Antoinette). De brèves apparitions du monstre silure ne viennent en rien perturber des rapports amoureux tout en pudeur. On peut laisser voguer notre imaginaire et s'enfoncer dans les eaux qui calment. Une réussite moins clivante que La forme de l'eau de Del Toro. Cinéma septembre 2020
Ce film allemand est une sorte de conte bizarre qui baigne un peu dans le fantastique avec un dédoublement de personnages. La réalisation, certes esthétique, ne parvient pas, à mon sens, à nous sublimer vraiment et à y trouver un très grand intérêt d'autant que le scénario est assez complexe. Bref, j'ai trouvé ce film plutôt décevant.
Cette histoire d'amour m'a totalement laissé indifférent. Paula Beer est belle certes, mais ça ne suffit pas à relever le niveau de ce petit film sans grand intérêt.
On a beau être intrigué par le thème du film, les personnages du conte, on ne peut que décrocher au fur et à mesure du déroulement du film. La thématique mythologique prend le dessus sans que l'on se sente concerné, ni envoûté. Un fin qui n'en finit pas, à double fond ne convainc guère. Dommage. Mais on y apprend un peu l'historique de Berlin...
Fable d'origine allemande, le scénario s'appuyant sur elle arrive à lui donner " corps "pour un film intéressant, et dans lequel on se laisse emporter par la situation des acteurs qui de par leur talent, donne consistance à son déroulement. Par moment, un léger décrochage s'opère avec ce film lorsque les situations évoluent entre fable et histoire plausible...
Très beau film certes il ne s'agit pas d'un film d'action mais grâce à un jeu des acteurs principaux on ne voit pas le temps passé avec de beaux rebondissements dans une ambiance un peu onirique.
"Undine" est un conté fantastique en partie ancré dans la réalité qui revisite le mythe de cette créature. Une "créature" qui peut vivre parmi nous seulement si elle est aimée. Si la flamme s'éteint, elle doit tuer la personne et retourner là d'où elle vient. Généralement, ce sont des hommes au cœur brisé qui tombent sous son charme et les deux trouvent leur compte dans cette relation. C'est plus ou moins ce qui arrive à Ondine qui rencontre Christoph après avoir été quittée par Johannes et avant d'avoir fait ce qu'elle était censée faire. Un amour sincère qui va pousser Ondine à prendre une décision. Difficile de ne pas être intrigué par ce film lorsque l'on découvre son histoire et la mythologie dont il est question seulement, le rendu est fade et ennuyeux. J'ai eu beaucoup de mal à croire à cette romance, ce qui fait que cette histoire d'amour m'a totalement laissé indifférent. Cela manque tout simplement de vie, de passion... De plus, je trouve que le mélange des genres ne fonctionne pas. Bref, si la réalisation est élégante, c'est un film qui m'a profondément ennuyé.
Ondine c'est clairement le genre de film duquel je n'attends rien, qui sort un peu de nulle part et qui propose quelque chose d'assez inattendu. En fait ce qui aurait pu être une romance assez banale, avec une fille récemment larguée qui essaye de se reconstruire avec un nouvel homme prend immédiatement une tournure beaucoup plus intéressante en axant de nombreuses scènes du film sur l'urbanisme.
Aussi étrange et surprenant que ça puisse paraître l'héroïne est conférencière en urbanisme et là où n'importe quel film aurait passé sous silence les conférences, Petzold fait en sorte de les rendre intéressantes et en montre de larges bouts. Et donc sur ce film qui dure moins d'une heure trente on a quasiment un tiers qui est composé de propos sur l'agencement de la ville de Berlin... Moi je suis aux anges.
Je ne sais pas s'il y a un parallèle à faire entre l'histoire d'Ondine et la ville de Berlin, en tous cas s'il y en a un je ne le vois pas, mais qu'est ce que je peux aimer lorsqu'on traite correctement du métier d'un personnage. Ici ce n'est pas juste en toile de fond. Elle est conférencière, le réalisateur nous la montre en train de faire des conférences.
Et puis à côté de tous les propos sur Berlin il y a l'aspect fantastique du film qui a l'intelligence de ne pas prendre trop de place et de savoir rester mystérieux. Encore une fois, dans un scénario classique on aurait eu un personnage qui vient expliquer clairement et simplement tout l'aspect mythologique autour d'Ondine. Alors qu'on voit bien qu'on n'en a pas besoin. On comprend très bien sans et surtout ça laisse des éléments en suspens. On n'est pas obligé d'être pris pour des cons.
Le mariage entre le côté très réaliste du métier d'Ondine et le fantastique prend plutôt bien, surtout qu'il est d'abord distillé par petites touches le rendant de plus en plus acceptable dans cet univers.
En outre je trouve qu'il y a vraiment de belles scènes, notamment celle de l'affiche, où Ondine dans les bras de son nouveau mec se retourne un instant pour observer son ex passer dans la rue... ou même la toute fin du film. En somme Petzold rend son film tour à tour captivant, intriguant et émouvant, il est court, mais il n'a rien besoin de plus et c'est assez poétique pour valoir le détour.
Scaphandriers, eau profonde derrière le barrage, aquarium, Christian Petzold nous immerge dans une atmosphère ouatée, silencieuse, sur une superbe musique de Bach…. Il parvient à nous transporter vers une atmosphère étrange voire fantastique: opposition entre l’exaltation des sentiments d'Ondine et froideur d'un environnement « aquatique » ou des conférences sur l’urbanisme de Berlin.
Entre histoires d’amour contemporaines et légendes germaniques, au bord de l’étrange….. « Les histoires d’amour finissent mal…en général » Rita Mitsouko