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ffred
1 726 abonnés
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2,0
Publiée le 10 août 2020
J'ai toujours été assez friand de cinéma asiatique, et de ce genre de thriller familial psychologique venant du pays du soleil levant. Malheureusement cette fois je n'ai pas accroché. Tous les ingrédients étaient pourtant réunis : une mise en scène élégante, un scénario alambiqué juste ce qu'il faut (un moment avant de comprendre que le récit est sur plusieurs époques), une interprétation convaincante. Mais pour moi la mayonnaise n'a pas pris. Je me suis ennuyé tout le long, je ne me suis jamais attaché aux personnages, leur sort me laissant totalement indifférent. L’héroïne ne sait pas de quel côté pencher, et nous non plus. Magnifique sur la forme, glacé et sans émotion sur le fond, L'infirmière est pour moi une belle déception...
Présenté comme un thriller teinté de chronique sociale, « L’infirmière » du japonais Kôji Kukada ne m’a pas convaincu…si thriller il y a, il est minimaliste !!! L’infirmière Ichiko qui doit se remarier avec le médecin probablement veuf et père d’un garçon en « surpoids », travaille dans un cabinet et intervient à domicile dans une famille où elle prend soin de la grand-mère sénile et grabataire tout en aidant curieusement les deux adolescentes de la famille à faire leurs devoirs…La famille la considère depuis toujours comme un membre à part entière. Mais lorsque, Saki, la cadette de la famille disparaît à la sortie de son cours du soir, Ichiko se trouve suspectée de complicité d'enlèvement tout cela que l’on découvre que le coupable est son neveu Tatsuo…Tout ceci est un peu mince et l’on a du mal à croire le scénario…Kôji Kukada voudrait au fur et à mesure que les évènements s’enchainent que le trouble grandisse et que on s’interroge sur la personnalité d’Ichiko…..jusqu’à puiser dans une psychanalyse de bazar….tout est fait pour mettre en valeur Mariko Tsutsui qui joue Ichiko , mais un jeu désincarné, dénué d’émotions…le personnage qui instillerait le plus de trouble est la fille ainée, Motoko, dont la personnalité inquiète plus que celle de l’infirmière… C’est un film désincarné, dénué d’émotion, au scénario boursouflé auquel on ne croit nullement où tout semble y faire figure de métaphore ou de symbole…C’est long et extrêmement ennuyeux….
Victime ou manipulatrice? Voilà tout l'enjeu de ce thriller japonais de Kôji Fukada. En jouant avec la temporalité de l'histoire, le cinéaste demande au spectateur une grosse concentration. Mariko Tsutsui semble habitée par son personnage, mais malheureusement ce kidnapping traité de manière assez anodine ne parvient pas à faire monter la tension. L'ensemble souffre de nombreuses longueurs et de situations légèrement tortueuses.spoiler: Cela vaut quand même la peine d'aller au bout, ne serait-ce que pour connaître le dénouement (ou le deviner) de ce thriller psychologique assez poussif et globalement décevant.
Nous ne sommes pas responsables des actes de nos proches et pourtant leurs actions peuvent avoir des conséquences sur nos vies. Ichiko Shirakawa va l'apprendre à ses dépens... Elle travaille en tant qu'infirmière à domicile chez une famille qui la considère comme un membre à part entière, mais lorsque l'une des filles du foyer disparaît et que son neveu est soupçonné de l'avoir enlevé, sa vie bascule et le regard des autres change... Kôji Fukada propose un drame psychologique qui fait également office d'analyse sociale sur la notion de culpabilité avec ces gens qui cherchent à tout prix un coupable lors de l'emballement médiatique. "Yokogao" est intéressant sur le papier, mais il est inutilement complexe. Je fais notamment référence à cette narration "coupée" en deux qui aurait été plus efficace si le récit était moins alambiqué. J'ai également trouvé que le film manquait de rythme et que les personnages n'étaient vraiment pas attachants. Bref, un film plutôt ennuyeux que j'ai suivi avec un certain désintérêt.
Ichiko est infirmière à domicile. Elle a notamment la charge, dont elle s’acquitte consciencieusement, d’une personne âgée, une grand-mère en fin de vie qui fut une grande artiste-peintre. Ichiko s’attache à cette grabataire et à sa famille. Elle va même jusqu’à aider ses deux petites-filles dans leurs révisions scolaires. Sa vie éclate lorsque la plus jeune des deux sœurs est kidnappée. L’auteur du crime est le propre neveu d’Ichiko. Une part de responsabilité rejaillit sur elle après le témoignage de la sœur aînée, liée à Ichiko par une attirance malsaine. Ichiko voit bientôt son nom jeté en pâture à la presse et sa vie s’écrouler.
"L’Infirmière" raconte une histoire passablement compliquée – que j’ai essayé non sans mal de résumer dans les quelques lignes qui précèdent. Pour ne rien simplifier, il le fait sous une forme très alambiquée en intercalant des plans d’une différente temporalité : certains sont situés au moment du kidnapping, d’autre racontent quelques mois plus tard la vengeance qu’Ichiko fourbit.
"L’Infirmière" soulève des questions passionnantes : la responsabilité des crimes commis par les siens (le « suis-je le gardien de mon frère ? » biblique), la vendetta des médias, expéditifs à stigmatiser les accusés, la vengeance et les formes qu’elle emprunte.
"L’Infirmière" fait partie de ces films intelligents qui laissent une marque, longtemps après son visionnage, par les questions, souvent sans réponse, qu’ils suscitent. Mais, en sortant de la salle, j’avoue honteusement ne pas y avoir compris grand-chose et, pire, m’en être franchement désintéressée faute de toute empathie avec son héroïne – aussi brillamment interprétée soit-elle par Mariko Tsutsui qu’on avait déjà remarquée dans "Harmonium", le précédent film de Kôji Fukada
On aurait pu s'attendre à un drame psychologique... Il n'en est rien. Le film navigue entre le pas grand chose et le rien....Pas de quoi en faire un fromage...
C'est long .... ET ennuyeux. Catalogué comme un thriller, par bienveillance sans doute, cette coproduction franco japonaise n'en possède aucun des ressorts. Des personnages peu développés et sans grand intérêt et un scénario qui se veut d'ambiance et qui devient d'une mollesse extrême.
Excellent interprétation et tensions au cordeau avec des plans ultra millimétrés. Le défaut est le scénario : beaucoup trop de trous et d'incohérences, le seul intérêt dans ce polar psychologique est d'afficher la spécificité de la culture japonaise : la notion de culpabilité, l'excuse permanente et tout autre acte de contrition exigée à tout japonais qui est montré du doigt parce qu'il aurait supposément commis une faute. Une bonne partie de l'intrigue repose sur ce ressort psychologique. Mais bon, tout nippocinéphile le sait déjà...
Histoire ambiguë et cauchemardesque, portrait d'une femme aux deux visages... Le film se suit globalement avec intérêt, mais pâtit d'une réalisation un peu froide, de certaines lourdeurs dans l'expression de l'homosexualité refoulée et de la culpabilité. Par ailleurs, la trame vengeresse n'est pas sans grosses ficelles et se conclut laborieusement. On retiendra du film les scènes oniriques, déconcertantes et angoissantes, ainsi que la belle performance de l'actrice principale, Mariko Tsutsui.
La démarche du réalisateur est tout autant affirmée que risquée. Il a dénué son film de tout artifice, de toute fioriture, de tout humour afin d’être focus sur le fond, de créer une ambiance de malaise et nous faire ressentir avec un maximum d’intensité la descente aux enfers et l’injustice dont est victime son personnage. C’est assez réussi sur ce plan mais cette austérité est aussi source d’absence de rythme, d’ennui et au final de détachement.
De Kôji Fukada (2020) Le film a de nombreuses qualités notamment dans le jeu énigmatique de Mariko Tsutsui. C'est incontestable ! L'autre qualité est l'immersion dans une vie de quartier, et la vie de tous les jours d'une profession à savoir celle d'infirmières à domicile. Mais, le film reste difficile à suivre et jusqu'à la fin on a du mal à se faire vraiement un idée sur la culpabilité ou l'aspect victimaire des personnages. Le film n'arrive pas a développé de quelconques sentiments d'empathie. On ne ressent rien et on a du mal à s'identifier voire à avoir de la sympathe pour l'un ou l'autre des personnages. Pas de frémissements pour un récit où on est souvent perdu tant le film en pmus joue par symboles parfois nébuleux. Ce qui fait que le film semble parfois bien long. Avec Mikako Ichikawa, Sosuke Ikematsu.
C'était long...Bien trop long, le réalisateur veut ici montré un film qui ce rapproche le plus possible de la réalité d'un fait diver au japon, tous est sobre a l’extrême, On s'attend a un drame acide et a des personnages complexe mais ce qu'on voit finalement a l’écran ce sont des gens qui ne bouge pas, une intrigue qui bouge si peut qu'on la croirait presque inexistante pendant 3/4 du film. C'est bien dommage car avec un matériel de base tel que celui là le film aurais pus justement venir casser cette monotonie, venir rompre cette ambiance plate avec un changement radicale de genre vers sa moitié, cela aurais d'autant plus marché car le film était pour le coup parvenue a nous encré dans cette tranche de vie banal et sans saveur, venir mètre de la folie la dedans aurais été percutant. Mais non on reste toujours sur une note plate. Seul le dernier quart vient un peu relevé tout ça spoiler: (après que le fameux secret est été dit a la télé) en nous montrant la chute de l'infirmière, mais encore une fois pas assez poussé dans le dramatique, tous reste en surface. Rien a dire sur l'actrice principale en revanche qui a du être dirigé pour paraître comme sont film ...froide et elle est totalement en accord avec le film, ce ne doit pas être un exercice si facile. Bref pas assez de rythme, une intrigue qui n'avance pas et un manque flagrant de saveur rende "L'infirmière" ennuyeux a suivre, heureusement que la fin rattrape un peu tout ça mais trop tard.
Il y a 3 ans, la vision de "Harmonium" m'avait amené à voir en Kôji Fukada un potentiel futur grand du cinéma nippon (il n'a que 40 ans !), tout en me posant la question de savoir si il était préférable pour lui de continuer à papillonner d’un genre à l’autre, ce qu'il faisait depuis ses débuts, ou bien de se fixer sur un genre bien précis. Eh bien, avec ce qui est son 6ème long métrage (2 autres vont sortir prochainement), c'est encore un genre nouveau pour lui que vient fréquenter Kôji Fukada ! Un genre qu'il est d'ailleurs difficile de cataloguer, quelque part entre thriller psychologique et mélodrame, avec une immersion dans une société japonaise que nous, occidentaux, avons souvent beaucoup de mal à bien comprendre. Au point que l'histoire du film (cf. le synopsis : "Ichiko est infirmière à domicile. Elle travaille au sein d'une famille qui la considère depuis toujours comme un membre à part entière. Mais lorsque la cadette de la famille disparaît, Ichiko se trouve suspectée de complicité d'enlèvement. En retraçant la chaîne des événements, un trouble grandit : est-elle coupable ? Qui est-elle vraiment ?") nous apparait comme plutôt bancale et pas très crédible alors qu'elle ne doit pas poser de problème particulier aux spectateurs japonais. En fait, l'intérêt principal du film se situe probablement dans la description de la cellule familiale dans laquelle travaille l'infirmière, dans le rôle qu'elle y joue, ainsi que dans l'organisation de "Cocon", le groupe d'infirmières dont elle fait partie. Le film est traversé de sauts dans le temps qu'on arrive heureusement à suivre assez facilement, ne serait-ce qu'en se focalisant sur la coupe de cheveux de l'héroïne. Celle ci est interprétée par Mariko Tsutsui qui tenait déjà le rôle féminin principal dans "Harmonium", le film précédant de Kôji Fukada.
C'est long, c'est lent, je m'attendais un film vraiment dans le style polar, thriller, avec une intrigue, une vraie enquête avec des rebondissements. Or il n'y a rien de tout cela. Presque parfois surréaliste ! Les flashbacks sont intéressants mais je me suis ennuyée. Dommage. Il ne vaut pas la peine d'être étiqueter "thriller".
Film japonais sur le rôle qu'a pu jouer une infirmière à domicile dans la disparition de la petite-fille de la femme dont elle s'occupe. Film opaque et trouble, dans le mauvais sens du terme, avec quelques incursions fantasques qui laissent plus dubitatif qu'elles n'impressionnent. Seul le jeu et le visage impassible de l'actrice principale infuse la dose de mystère qui permet à l'oeuvre de ne pas sombrer dans l'ennui. Un film que l'on n'aurait pas applaudi le soir à vingt heure.