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    L'Infirmière
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    Yves G.
    Yves G.

    1 507 abonnés 3 527 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    Ichiko est infirmière à domicile. Elle a notamment la charge, dont elle s’acquitte consciencieusement, d’une personne âgée, une grand-mère en fin de vie qui fut une grande artiste-peintre. Ichiko s’attache à cette grabataire et à sa famille. Elle va même jusqu’à aider ses deux petites-filles dans leurs révisions scolaires.
    Sa vie éclate lorsque la plus jeune des deux sœurs est kidnappée. L’auteur du crime est le propre neveu d’Ichiko. Une part de responsabilité rejaillit sur elle après le témoignage de la sœur aînée, liée à Ichiko par une attirance malsaine. Ichiko voit bientôt son nom jeté en pâture à la presse et sa vie s’écrouler.

    "L’Infirmière" raconte une histoire passablement compliquée – que j’ai essayé non sans mal de résumer dans les quelques lignes qui précèdent. Pour ne rien simplifier, il le fait sous une forme très alambiquée en intercalant des plans d’une différente temporalité : certains sont situés au moment du kidnapping, d’autre racontent quelques mois plus tard la vengeance qu’Ichiko fourbit.

    "L’Infirmière" soulève des questions passionnantes : la responsabilité des crimes commis par les siens (le « suis-je le gardien de mon frère ? » biblique), la vendetta des médias, expéditifs à stigmatiser les accusés, la vengeance et les formes qu’elle emprunte.

    "L’Infirmière" fait partie de ces films intelligents qui laissent une marque, longtemps après son visionnage, par les questions, souvent sans réponse, qu’ils suscitent. Mais, en sortant de la salle, j’avoue honteusement ne pas y avoir compris grand-chose et, pire, m’en être franchement désintéressée faute de toute empathie avec son héroïne – aussi brillamment interprétée soit-elle par Mariko Tsutsui qu’on avait déjà remarquée dans "Harmonium", le précédent film de Kôji Fukada
    alex supertramp
    alex supertramp

    5 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2021
    C'était long...Bien trop long, le réalisateur veut ici montré un film qui ce rapproche le plus possible de la réalité d'un fait diver au japon, tous est sobre a l’extrême, On s'attend a un drame acide et a des personnages complexe mais ce qu'on voit finalement a l’écran ce sont des gens qui ne bouge pas, une intrigue qui bouge si peut qu'on la croirait presque inexistante pendant 3/4 du film. C'est bien dommage car avec un matériel de base tel que celui là le film aurais pus justement venir casser cette monotonie, venir rompre cette ambiance plate avec un changement radicale de genre vers sa moitié, cela aurais d'autant plus marché car le film était pour le coup parvenue a nous encré dans cette tranche de vie banal et sans saveur, venir mètre de la folie la dedans aurais été percutant. Mais non on reste toujours sur une note plate. Seul le dernier quart vient un peu relevé tout ça spoiler: (après que le fameux secret est été dit a la télé)
    en nous montrant la chute de l'infirmière, mais encore une fois pas assez poussé dans le dramatique, tous reste en surface. Rien a dire sur l'actrice principale en revanche qui a du être dirigé pour paraître comme sont film ...froide et elle est totalement en accord avec le film, ce ne doit pas être un exercice si facile. Bref pas assez de rythme, une intrigue qui n'avance pas et un manque flagrant de saveur rende "L'infirmière" ennuyeux a suivre, heureusement que la fin rattrape un peu tout ça mais trop tard.
    luclem1998
    luclem1998

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2020
    Le réalisateur Koji Fukada profite de l'absence des deux monstres du cinéma japonais (Kurosawa, Kore Eda) pour sortir deux films cette année. Le premier disponible dans les salles est L'Infirmière. Les tentatives de thriller des deux modèles de Fukada ont leurs détracteurs mais Creepy et The Third Murder sont selon moi deux réussites majeures de leur auteur. Fukada a moins d'expérience et sans doute moins d'audace. En effet, L'Infirmière ressemble à un mix des deux films cités plus tôt avec des maladresses en plus. Du côté purement esthétique, Fukada n'a pas à s'en faire : il est en parfaite maîtrise de ses moyens. Le découpage des plans est en cela remarquable. Il y a une vraie fluidité dans la mise en scène. Le réalisateur s'autorise des scènes statiques et très belles proches de la peinture mais sait bien gérer la tension et signe un montage soutenu et efficace. Fukada parvient en effet à faire ressentir l'étouffement progressif de l'héroïne, notamment lors des scènes où les journalistes et photographes la poursuivent. Il filme diablement bien les bains de foules, aussi rares soient-ils dans ce film. Il trouve toujours le parfait angle pour filmer une action : la maison où travaille l'infirmière est pleine de recoins pour expérimenter des cadrages, des focales, des tons d'image. Fukada semble apprécier les doublements d'écran avec les vitres (scènes de voyeurisme de l'héroïne, scène de cours dans un restaurant) et en fait de très belles choses un peu comme Kore Eda dans son film de procès.

    Fukada sait aussi bien perdre son spectateur dans l'espace (dans quel quartier est-on, notion de distance, de danger) que se servir de moyens de mémoire (les personnages avant tout, une lampe qui clignote éternellement, un passage piéton). Si la majorité du film repose sur une image terne, un peu glacée, à l'image de l'héroïne au sourire faux et froid, certaines scènes sortent du lot : la scène double du zoo que Fukada rend drôle par la superposition des visites mais aussi gênante avec ce que l'héroïne raconte ; la scène de cours au restaurant d'une beauté à couper le souffle notamment grâce au travail parfait sur les lumières chaudes. Fukada est aussi à l'aise avec son récit qu'avec le ton du film. Certaines scènes abruptes mais brèves lorgnent vers le n'importe quoi, c'est vrai. Heureusement, ce sont essentiellement des scènes de rêve (l'infirmière qui se prend pour un chien, la scène de sexe interrompue par la lumière) mais on sent que Fukada exagère et s'égare (un peu comme dans Chanson douce sorti l'année dernière).

    Néanmoins, le réalisateur sait installer une atmosphère étrange et malsaine autour de l'héroïne et surtout grâce à l'héroïne. Certains comportements de l'infirmière donnent des frissons et jouent avec les nerfs (les bruits de bouche) si bien que lorsqu'on les retrouve ultérieurement, le niveau de malaise grimpe encore. L'héroïne a des sourires qui glacent le sang même si elle sait montrer une véritable empathie et tendresse, hélas envers une seule personne : la grand mère dont elle s'occupe. Plus les révélations tombent, plus les relations qu'elle entretient avec les autres personnages procurent de l'inconfort (le fils de son futur époux, les filles dont elle s'occupe, les enfants lors d'un bénévolat). La fin du film est en cela très provocante car elle laisse en liberté deux êtres troubles et dangereux qui se sont fait du mal mutuellement. Fukada n'hésite pas non plus à faire douter de la santé mentale de son héroïne avec les scènes de voyeurisme bizarres, les hallucinations et cette scène de passage piéton terrifiante à la fin du film. Le seul bémol demeure l'incapacité de Fukada à couper des plans, qui amortissent parfois trop le désarroi face à ce qui se déroule sous nos yeux.

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    Christoblog
    Christoblog

    837 abonnés 1 686 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2020
    De film en film, Koji Fukada construit une oeuvre riche et singulière, qui en fait un des réalisateurs les plus intéressants au niveau mondial.

    Après la violence feutrée et intense de Harmonium, et le climat élégiaque de Au revoir l'été, le réalisateur japonais s'essaye ici à un exercice de style hitchockien de très haut niveau. Comme maître Alfred, Fukada parvient ici à brouiller les pistes d'une façon limpide, tout en ne psychologisant jamais : l'avancée de l'intrigue ne résulte que de la succession des évènements à l'écran, et non de l'expression des sentiments des personnages.

    Elégance de la mise en scène, sûreté du jeu d'acteurs, richesse et profondeur des thématiques abordées, précision du montage et du son : le film est intellectuellement jouissif et raisonnablement pervers.

    A noter que c'est l'une des premières fois où je vois évoquée (même indirectement) l'homosexualité féminine dans un film japonais contemporain.

    Je le conseille vivement.
    remyll
    remyll

    196 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2020
    Si délectablement japonais...
    A voir surtout pour celles et ceux qui aiment et connaissent un peu le Japon : avec ses très mystérieuses et si codées relations sociales.
    L’infirmière mystérieuse « Ichiko » est merveilleusement interprétée par l’actrice Mariko Tsutsui.
    La toute fin vient comme une terrible interrogation qui ne peut laisser le spectateur indifférent.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    273 abonnés 1 650 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 août 2020
    Histoire ambiguë et cauchemardesque, portrait d'une femme aux deux visages... Le film se suit globalement avec intérêt, mais pâtit d'une réalisation un peu froide, de certaines lourdeurs dans l'expression de l'homosexualité refoulée et de la culpabilité. Par ailleurs, la trame vengeresse n'est pas sans grosses ficelles et se conclut laborieusement. On retiendra du film les scènes oniriques, déconcertantes et angoissantes, ainsi que la belle performance de l'actrice principale, Mariko Tsutsui.
    Dom Domi
    Dom Domi

    44 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2020
    Un film japonais comme on les aime.
    Tout en nuances et déclinaisons.
    Comment, un événement, une rencontre, le hasard peut faire basculer une vie jusqu'au tragique, jusqu'à l'inconcevable.
    Une femme dont la vie se déroule de façon très simple va faire les frais, par ricochet, d'un épisode de sa vie qui sera en mesure de la détruire.
    Beau film bien mené et avec une actrice majeure qui donne au personnage de l'infirmière une dimension puissante.

    dominique...
    dejihem
    dejihem

    141 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 août 2020
    Excellent interprétation et tensions au cordeau avec des plans ultra millimétrés.
    Le défaut est le scénario : beaucoup trop de trous et d'incohérences, le seul intérêt dans ce polar psychologique est d'afficher la spécificité de la culture japonaise : la notion de culpabilité, l'excuse permanente et tout autre acte de contrition exigée à tout japonais qui est montré du doigt parce qu'il aurait supposément commis une faute. Une bonne partie de l'intrigue repose sur ce ressort psychologique.
    Mais bon, tout nippocinéphile le sait déjà...
    Arno M.
    Arno M.

    10 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 août 2020
    Ichiko est infirmière à domicile. Elle travaille au sein d'une famille qui la considère depuis toujours comme un membre à part entière. Mais lorsque la cadette de la famille disparaît, Ichiko se trouve suspectée de complicité d'enlèvement.

    La pauvreté de l’offre cinématographique suite au COVID 19, est l’occasion de découvrir des films de pays souvent sous représenté en temps normal : c’est notamment le cas du cinéma asiatique, si on fait abstraction des films d’art martiaux.
    Si certains sont de bonnes surprises (le coréen LUCKY STRIKE) , d’autres beaucoup moins. C’est le cas de ce L’INFERMIERE. Le rythme est très long , voir ennuyeux, et le scénario alambiqué spoiler: (il faut un moment pour comprendre qu’il se déroule sur deux temporalités différentes
    ) n’arrange rien.
    Julia B
    Julia B

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 août 2020
    Certainement le pire film de ma vie .... ni queue ni tête, ni synopsis. Aucune intrigue, aucun dénouement.... le film n’est même pas artistique ....comment se film peut il se retrouver au cinéma ? Quelle déception !!
    6 nez fil
    6 nez fil

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 août 2020
    Sinistre.
    Oubliez tous les commentaires élogieux. Il n’y a pas de thriller, pas d’enquête, pas de suspens. Juste une vague affaire dont on ne saura rien et dont chaque indice sonne faux. On n’apprend rien sur le Japon. Ah, si : les Japonais baisent dans des placards, mais ce n’est pas la peine de se déplacer pour si peu.
    Loin d’être haletant comme on le prétend, c’est long, morne et ennuyeux.
    Vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous a pas prévenus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 août 2020
    Pauvre Infirmière dont la " vie " est totalement détruite, à cause du " qu'en dira-t-on ", et qui en plus se retrouve à devoir se charger de s'occuper de celui qui est, sans sans doute s'en rendre compte, à la source de sa " chute " injuste mais bien réelle. Pas bien gaie cette descente aux enfers...mais quelle " mécanique " implacable. Dernière scène : si j'ai bien compris, ( que de mon-dits dans ce Japon mystérieux pour nous Occidentaux ) l'héroïne enrage de constater son pauvre sort si ironique : elle paie pour tous alors qu'elle n'a rien fait , qu'il ne s'est peut être même rien passé de vraiment grave.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 août 2020
    Descente aux enfers d'une gentille auxiliaire de soins, empathique et dévouée. Un malheureux concours de circonstances (elle organise involontairement la rencontre de son élève et de son neveu qui enlèvera cette dernière), et la perversité de la fille ainée de la famille où elle travaille, vont la conduire à perdre son travail, son fiancé et la plonger dans une déprime quasi suicidaire. Contrairement à beaucoup de critiques, je ne vois pas de double personnage dans cette héroïne magnifiquement interprétée, mais les conséquences d'un emballement médiatique sur une faute vénielle malheureusement confiée à une "amie".La fin du film marquée par un coup de klaxon désespéré signe la rage de voir la jeune fille prendre sa place professionnelle, d'autant plus qu'elle qui l'avait aidée elle même à préparer son dilpôme. A mon avis, les rêves surprenants d'Ichiko sont probablement plus une simple défense freudienne contre la réalité qu'une schizophrénie : au total un excellent film.
    Mirobole Pancrate
    Mirobole Pancrate

    39 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2020
    Thriller psychologique quelque peu insaisissable mais néanmoins assez absorbant. Mariko Tsutsui joue à merveille et Mikako Ichikawa (la grande fille) a un charisme incroyable. Vaut le coup d’œil.
    Jmartine
    Jmartine

    171 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2020
    Présenté comme un thriller teinté de chronique sociale, « L’infirmière » du japonais Kôji Kukada ne m’a pas convaincu…si thriller il y a, il est minimaliste !!! L’infirmière Ichiko qui doit se remarier avec le médecin probablement veuf et père d’un garçon en « surpoids », travaille dans un cabinet et intervient à domicile dans une famille où elle prend soin de la grand-mère sénile et grabataire tout en aidant curieusement les deux adolescentes de la famille à faire leurs devoirs…La famille la considère depuis toujours comme un membre à part entière. Mais lorsque, Saki, la cadette de la famille disparaît à la sortie de son cours du soir, Ichiko se trouve suspectée de complicité d'enlèvement tout cela que l’on découvre que le coupable est son neveu Tatsuo…Tout ceci est un peu mince et l’on a du mal à croire le scénario…Kôji Kukada voudrait au fur et à mesure que les évènements s’enchainent que le trouble grandisse et que on s’interroge sur la personnalité d’Ichiko…..jusqu’à puiser dans une psychanalyse de bazar….tout est fait pour mettre en valeur Mariko Tsutsui qui joue Ichiko , mais un jeu désincarné, dénué d’émotions…le personnage qui instillerait le plus de trouble est la fille ainée, Motoko, dont la personnalité inquiète plus que celle de l’infirmière… C’est un film désincarné, dénué d’émotion, au scénario boursouflé auquel on ne croit nullement où tout semble y faire figure de métaphore ou de symbole…C’est long et extrêmement ennuyeux….
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