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    Une Grande fille
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    3,4
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    49 critiques spectateurs

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    Joce2012
    Joce2012

    208 abonnés 590 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2019
    Très bon film, très grandes interprétations, très bon moment de cinéma qui relate bien cette période historique si dure ....
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 août 2019
    De temps en temps le grand cinéma d'auteur réapparait dans le monde. Ici c'est un jeune russe qui prend le relève de ses maitres. Il avait vraiment quelque chose à transmettre sur ''l'après guerre'' et aussi évoquer le terrible siège de Leningrad qui avait duré si longtemps et provoqué tant de morts. Le film est tragique mais nulle exploitation du tragique n'est faite et c'est bien cela qui fait de ce film une sorte de chef d’œuvre de réalisme, certes maladroit parfois, mais tellement sincère. Pour ce faire Balagov a juste utilisé les acteurs et sa caméra, parfois même sur l'épaule. A travers eux, on ressent tout ce qui a pu se passer les 900 jours précédents. Les dégâts humains sont bien plus parlants que les scènes de guerre totalement absentes et c'est là que se comprend toute l'émotion dégagée par le film. Dire d'aller le voi,r ce pas forcement donner un conseil qui conviendra à tous mais affirmer que c'est un grand film qui bouleversera les cinéphiles intellectuels, oui, trois fois oui, sans hésiter.
    regattae
    regattae

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 août 2019
    La bande-annonce et le résumé ne représentent pas du tout le film, qui est lent et irritant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 août 2019
    interminable... glauque et noir à souhait on ne souhaite qu' une chose s échapper de cet atmosphère sordide..il faut beaucoup de courage pour rester jusqu a la fin...
    Reverdy
    Reverdy

    21 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2019
    Une grande fille est un film vraiment extraordinaire. Les deux actrices sont excellentes pour exprimer la souffrance, et l'envie de vivre aussi, malgré tout. La douleur de la guerre est omniprésente : comment dès lors retrouver un équilibre ? Le réalisateur russe Balagov n'a que 30 ans, mais il peint déjà les âmes comme un vieux sage.
    orlandolove
    orlandolove

    136 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2019
    "Une grande fille" est un film exigeant et déstabilisant, pour lequel la réflexion se poursuit bien après la fin de la projection. Le contexte (juste après le siège de Leningrad) est passionnant et parfaitement exploité. Certains excès de mise en scène sont agaçants, notamment une propension à étirer inutilement certaines scènes (le baiser, la toupie, les silences dans les dialogues). Le film nous laisse longtemps dubitatif sur la crédibilité des personnages, jusqu'à une scène superbe (la rencontre entre Macha et la mère de son petit ami) qui remet en lumière tout ce que l'on a vu jusqu'à présent. Le casting est grandiose, comme souvent dans le cinéma indépendant russe.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    92 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2019
    En 2017, dès son premier film, Tesnota, une vie à l’étroit (Cadres étroits, regard large), Kantemir Balagov avait remporté le prix de la critique internationale (FIPRESCI) dans la sélection cannoise Un Certain Regard. Deux ans plus tard, bis repetita pour ce jeune metteur en scène russe. Son deuxième film, Une grande fille, suit les traces de son aîné : sa sélection à Cannes dans la catégorie Un certain regard se conclut par l’obtention du même prix FIPRESCI auquel s’ajoute celui de la mise en scène. Le personnage central féminin de Tesnota se double ici pour former un duo composé par deux actrices débutantes et convaincantes car bien dirigées, Viktoria Miroshnichenko et Vasilisa Perelygina. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2019
    Magnifiques prises de vue des personnages avec leur environnement.
    Questionnements intimes présentés subtilement.
    Acteurs au plus près de leur personnage.
    Problèmes de société abordés avec lucidité.
    Voilà une œuvre qui fait du bien !
    Régine T
    Régine T

    17 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2019
    Attachez vos ceintures très fort et n’y allez pas seul!

    L’affiche m’a attirée : un Vermeer

    Ce film est un thriller, un cauchemar dans sa dose de folie et d’horreur.

    La Girafe affiche sa folie meurtrière dès la première image.
    Et pourtant, telle Juliette Binoche dans le Patient Anglais, elle s’occupe avec maestria des soldats amputés dans leur chair et dans leur âme.

    Puis l’enfant né qu’on étouffe et l’enfant qui ne naîtra jamais.

    L’homme, c’est le médecin bienveillant, ce sont les soldats assassinés revenus du front, ce sont deux jeunes puceaux.

    Les deux folles meurtrières choisissent une homosexualité fusionnelle, tuant l’enfant, tuant la vie.

    Étonnée d’être ressortie vivante de ce film suffoquant.
    goupillon
    goupillon

    14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2019
    Les deux actrices principales sont émouvantes, le médecin excellent dans son rôle (pénible !), les nomenklaturistes collent bien à leur caricature de salauds mais quand même : le scénario ne développe pas assez le contexte du film (on nous parle de Léningrad dans le pitch du film, jamais dedans !) ni l'épaisseur des deux actrices. Le rythme est parfois vraiment trop lent... on ressort en se disant qu'à défaut de scénario solide, le film nous rappelle la tragédie que fut l'après-guerre dans un pays aussi dévasté que l'URSS (rappelez vous : 20 millions de morts !)... et que les images montrées sont souvent d'une grande beauté plastique.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    82 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2019
    Un peu lent, un peu long, mais « moderne » dans notre époque d’après-guerre.
    Et cette fois, un beau scénario, une histoire de femmes….pas vraiment faites pour se rencontrer, mais….

    Une reconstitution soignée, une jolie photo et une époque où tout redevient possible après les traumatismes de la guerre!
    Les hommes ne tiennent plus le rôle principal, même si on a encore besoin d’eux………pour faire les enfants !!!
    Ces deux femmes aussi différentes que possible, sont tellement proches…..
    ou comment se reconstruire, après tant d’horreur ?

    La « girafe » a quelque chose des femmes de Kaurismaki, quelque chose de taiseux, de stoïque.
    Masha croit encore, que tout est possible….
    Une histoire de femmes, moderne, dans le contexte troublé d’après-guerre.

    Une scène étonnante où on est surpris d’arriver dans une grande famille bourgeoise où le jeune homme « fragile » pour ne pas dire niais, veut présenter Masha à ses parents….
    Masha ne dissimule rien de ses plans et on voit surpris, la mère, la comprendre et prendre son parti !!!
    Un grand et beau film
    poet75
    poet75

    273 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2019
    En 1945, alors que vient de s’achever la guerre, il faut se battre pour continuer de vivre à Leningrad comme en beaucoup d’autres lieux qui ont été ravagés par le conflit. Comme l’affirme Kantemir Balagov en citant le journal intime d’un des rescapés, il est paradoxalement plus facile de vivre en période de guerre que juste après. Pendant la guerre, en effet, le but est clair, il s’agit de survivre, tandis qu’après, il faut continuer de vivre, ce qui est autrement plus difficile. Pour rendre compte de cette épreuve, le réalisateur a choisi un point de vue qu’on n’a que trop tendance à oublier, celui des femmes. Et c’est dans un ouvrage de Svetlana Alexievitch (prix Nobel de littérature en 2015), La guerre n’a pas un visage de femme, ouvrage dans lequel l’écrivaine a recueilli des centaines de témoignages de femmes, que le cinéaste a puisé son inspiration. Les guerres, quelles qu’elles soient, étant toujours racontées par les hommes avec des mots d’hommes, on ne peut que saluer toutes celles et tous ceux qui choisissent de donner la parole aux femmes à ce sujet, ne serait-ce que pour rétablir un peu d’équilibre.
    Kantemir Balagov a retenu deux de ces femmes : Iya, celle qui donne son titre au film, belle femme blonde et si grande qu’on la surnomme « la girafe », et Masha. Dans la ville dévastée de Leningrad, elles se dévouent auprès des blessés, gueules cassées, hommes amputés d’un bras ou d’une jambe, paralysés, etc. Or les deux femmes doivent, elles aussi, essayer de se reconstruire malgré leurs traumatismes. Elles ont survécu au front, elles aussi, mais n’en sont pas revenues indemnes : Iya plonge régulièrement dans un état mental qui la rend comme absente à tout ce qui se déroule autour d’elle, Masha est irrémédiablement marquée dans son corps. L’une et l’autre sont comme vidées d’elles-mêmes : Iya d’un point de vue mental et Masha d’un point de vue physique.
    Or le film repose, en grande partie, sur ce vide que les deux femmes cherchent à combler, en particulier par le désir de mettre au monde un enfant. Un désir d’autant plus fort que Masha a déjà été mère, mais que son enfant est mort. Je ne peux en dire plus sans spoiler. Mais, curieusement, le film aborde un sujet fortement débattu aujourd’hui et il le fait de manière honnête, sans rien dissimuler des surcroits de traumatismes encourus.
    Cela étant dit, et même si chaque plan du film est composé avec un soin admirable, on peut cependant estimer que la radicalité de la mise en scène, très épurée, empêche de faire surgir l’émotion. Tout semble quelque peu figé et chaque scène semble répéter systématiquement un schéma identique reposant sur l’opposition entre le vide et le plein, jusqu’aux dialogues explicatifs de la fin qui m’ont paru superflus.
    skyborder1
    skyborder1

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 août 2019
    D'un language cinématographique pleine de grace ou chaque un instant est sublime ou chaque respiration compte. Un univers jamais vu, les deux héroïnes incroyables, subtile, puissant, du vrai art!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Exceptionnel. Ce jeune cinéaste me paraît vraiment talentueux. Chaque plan est un tableau de Delatour. Les actrices sont parfaites. Le sujet est difficile mais historique.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    100 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2019
    Lorsque l'on découvre la scène de l'euthanasie, on comprend qu'on a affaire à un grand réalisateur.
    Mais alors, pourquoi toutes ces longueurs ?
    En tout cas, un bon moyen pour éclairer nos amis communistes sur le martyre de leurs modèles !
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