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    Judas and the Black Messiah
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    69 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2021
    Plongée dans la lutte pour les droits civiques dans les années 60 aux US, à travers le destin de Fred Hampton, membre des Black Panthers. Un biopic sympa mais pas fou, avec des longueurs et des airs de déjà-vu, à la reconstitution d’époque soignée et à l’interprétation convaincante.
    shindu77
    shindu77

    95 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2021
    Une belle reussire grâce entre autre à la qualité du duo d'acteus. Ils apportent tous les deux une réelle plus-value au film. Le reste du casting n'est pas en reste. Si la mise en scène se révèle être classique, elle n'en ait pas moins réussie quand même. La fin du film est de bonne facture.
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2021
    Intéressant biopic sur un leader des black panthers victime de l'infiltration d'un envoyé du FBI. La relation tendue de l'époque est bine rendue grâce à un scénario solide et des interprètes convaincants. Certes, sur la forme, tout celà reste très classique et on regrette que Spike Lee ne se soit pas emparé du sujet digne de son 'BlackKlaxMan".
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2021
    A la fin des années 60, un petit malfrat est contraint par le FBI d’infiltrer le parti des Black Panthers de l’Illinois qui compte parmi ses membres le jeune leader Fred Hampton. Lakeith Stanfield et le charismatique Daniel Kaluuya sont les brillants interprètes de ce double portrait. Bien que mis en scène de manière classique, ce récit historique, entre injustice raciale et trahison, n’en demeure pas moins instructif.
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    43 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2021
    2h de black panthers chaud bouillant. casting au top. niveau interprétation ya rien à jetter. film brillant tiré de faits réels. et qui donne envie de se battre pour l'égalité de tous dans le monde. a voir.
    Pamolico - blog
    Pamolico - blog

    12 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2021
    Cette réalisation est un biopic oblique, indirect car perçu par le regard de l'infiltré, du Judas. William O'Neal s'est glissé dans les rangs des Black Panthers, a instillé dans les veines du parti le poison du doute, de la mort. Grâce à lui et au récit de sa trahison, Shaka King revient sur la vie de Fred Hampton, leader des félins bondissants de l'Illinois. Entre thriller et biographie, poésie et discours enflammés, pacifisme et violence, Judas and the Black Messiah joue avec les genres et éclaire une part sombre de l'histoire américaine, sans se départir malgré tout d'un certain manichéisme (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/04/29/judas-and-the-black-messiah-shaka-king/)
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    536 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2021
    À son corps défendant, Judas and the Black Messiah cartographie les forces et faiblesses d'une œuvre régie par le besoin de fidélité historique (ou scientifique, dans d'autres exemples). C'est une question revenant de plus en plus sur le tapis depuis qu'internet a établi domicile dans la plupart des foyers. Comme si la reproduction la plus proche était devenue le corollaire d'une réussite artistique. Ce qui à mon sens est une hérésie, puisqu'un film par nature doit composer avec les contraintes d'ordre temporel, logistique ou narratif. Sans parler des choix de mise en scène, qui peuvent diriger la production vers la fable, le thriller, l'hommage ou l'expérimentation. De manière prosaïque, j'estime qu'un contrat tacite s'établit au moment où le film débute. Sans indications de sa part, j'accepte les libertés prises avec le réel puisqu'elles sont nécessaires à l'expression cinématographique. L'essentiel de mon attention sera polarisée sur le récit, sa forme, sa construction et son propos. La question du degré de véracité sera optionnelle, voire insignifiante*. Ceci étant posé, le long-métrage consacré à l'icône Fred Hampton nous amène à une contradiction induit par la démarche inverse.
    Ce besoin de coller aux faits, aux dires et aux personnes impliquées est évidemment légitime. Et éminemment respectable, puisqu'il répond plus à une attitude pédagogique que militante (bien que le film le soit). Le scénariste et réalisateur Shaka King n'entend pas sombrer dans les réflexes lacrymaux ou jouer d'un suspense malvenu puisque l'issue est déjà connue. Une retenue compréhensible si l'on se place d'un point de vue instructif. À ce titre, Judas and the Black Messiah offre plusieurs séquences insolites (et véridiques), notamment celle de cette union entre Black Panther et la Young Patriots Organization qui se pare d'un drapeau confédéré comme emblème. Ou bien les diverses apparitions d'un John Edgar Hoover répugnant (idéalement campé par le très démocrate Martin Sheen). Dans son traitement de Fred Hampton, l'écriture soignée dresse l'icône comme une passerelle entre les mouvances progressistes, puisqu'elle tire autant son inspiration d'un Martin Luther King que d'un Malcolm X en passant par Mao ou Che Guevara. Si on y ajoute sa jeunesse (21 ans à sa mort), le parcours politique et philosophique de Hampton en fait une figure aussi passionnante que ses ainés. En contrepartie, cet abord scolaire va également cloisonner la production alors que son centre de gravité était finalement ailleurs.
    C'était l'idée de génie du script, déplacer le curseur émotionnel sur le traître, ce qui semblait annoncer une parenté avec L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford (Andrew Dominik, 2007). Compte tenu du caractère et de la destinée de William O'Neale (la séquence d'archives finale est vertigineuse), il y avait une grande opportunité pour délivrer un drame de première main. Le film esquisse des pistes de réflexion passionnantes sur O'Neal, et ce qui a pu se jouer chez celui s'est découvert une conscience alors qu'il devenait parallèlement un instrument d'oppression. C'est notamment perceptible dans l'évolution subtile qu'il entretient avec son agent de liaison Roy Mitchell (excellent Jesse Plemons). Ce qui fait de Lakeith Stanfield le joker du film, puisque l'acteur distille avec intelligence cette ambigüité qui croit tout au long des 120 minutes. Hélas, c'est ici que la démarche factuelle plombe l'ensemble. En se refusant à certaines libertés, Judas and the Black Messiah suit une trajectoire courue d'avance, sans surprise ni rebondissements. Ni point d'orgue ni point de rupture, les personnages ne présentent aucune évolution en tant que telle. Aucune emphase n'étant entreprise, on reste à distance des évènements. C'est pour éviter ce genre de monotonie que le recours à la fiction semble indispensable. Pourquoi ne pas avoir recentré sur les rapports entre Hampton et O'Neal quitte à en inventer vu que le cœur de l'œuvre réside là ?
    Cette dévotion au réel fait obstacle au triomphe du film à mon sens. Or, c'est précisément quand il prend ses distances avec que le cinéma peut abroger les frontières, combler les blancs de la l'Histoire collective en suggérant une fable tout aussi évocatrice et puissante. Il ne s'agit pas de mentir mais de permettre une mise en retrait du factuel (déjà sujet à caution) afin de remettre en avant ce pouvoir du "et si ?". En optant pour l'approche inverse, Shaka King a malencontreusement nuit au potentiel dramaturgique de cette Amérique sur la corde raide. Dans une action plus téméraire, le film aurait aisément pu se faire une place dans la veine plus abrasive d'un Oliver Stone ou d'un Spike Lee. Faute de quoi, il faut se contenter d'une proposition scolaire et rien de plus. En soi, cela peut suffire à dresser un pont vers la connaissance, mais je crains qu'il ne soit pas assez robuste pour tenir sur la durée.

    *Si j'ai pris le temps de cette clarification, c'est parce que je suis de plus en plus irrité de ses chroniques interminables qui subordonnent les aspects artistiques à la faveur d'un élément (l'aspect factuel) qui n'a jamais été le but ou l'ambition d'un film. Une approche à mon goût paresseuse, surtout quand elle s'accompagne d'une posture méprisante consistant à railler ou négliger une œuvre en dépit de ses qualités sur une base aussi fallacieuse que malhonnête.
    moket
    moket

    541 abonnés 4 349 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2021
    Si l'on peut regretter un certain manichéisme dans ce portrait d'un militant afro-américain méconnu par chez nous (moins qu'un Martin Luther King ou un Malcolm X tout du moins), il a le mérite d'exister, de proposer une vraie patte visuelle et une interprétation habitée et convaincante.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2021
    Un biopic en mode infiltration plutôt bien mené dans son ensemble, à la fois classique et intéressant, et décrivant comment certaines instances gouvernementales s'y prennent pour faire taire les voix dissidentes au sein de leur pays.
    Le tout servi par un chouette casting, Daniel Kaluuya (Black Mirror, Get Out) en tête.
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2021
    Malgré une vision sans doute trop manichéenne, le film apporte un témoignage fort. Le casting est brillant. Daniel Kaluuya est très convaincant en orateur révolutionnaire tandis que Lakeith Stanfield est parfait en "traitre" plein d'ambiguïté. Quant à Jesse Plemons, chacune de ses apparitions est un réel plaisir.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2021
    Avec le thème maintes fois utilisé de l’infiltré « Judas and the black messiah » offre une plongée dans le mouvement Black Panther à la fin des années 60. Et le mot plongée est vraiment celui qui me vient à l’esprit pour ce film car on va suivre au plus près les différents protagonistes et événements, plus dans une position de témoin que de spectateur. Si cette manière de filmer très immersive est une des forces du film elle est aussi une de ses limites. Car si o
    dans cette position on assiste à une succession de faits et de tableaux mais ces derniers ne donnent pas toujours de point de vue, comme si le film ne voulait pas prendre position. A chacun de se faire sa propre idée donc et pour l’illustrer rien de mieux que le personnage de William O’Neal. Si j’apprécie les personnages ambigües et mystérieux, son mystère à lui est bien trop grand on ne sait en effet rien de sa démarche ou de son point de vue alors qu’il est le personnage central du film. En fait j’ai trouvé que le film était un peu trop factuel et qu’il manque d’une forme de sous couche. Malgré ces quelques reproches que je lui fait il reste quand même passionnant de bout en bout. La reconstitution est admirable, les dialogues ciselés et puis il y a l’extraordinaire interprétation de Daniel Kaluuya qui fait preuve d’un magnétisme incroyable qui possède son auditorat et donc nous aussi. Si je ne crierais pas au chef d’œuvre pour les raisons que j’ai évoqué, il n’en reste pas moins un film passionnant et passionné.
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    L'infiltration ou la prison. Après avoir été arrêté pour le vol d'une voiture, William O'Neal est relâché par le FBI qui lui demande d'infiltrer le Black Panther Party en contrepartie. Pour remettre l'histoire dans son contexte, "Judas and the Black Messiah" commence à la fin des années 60 et se déroule dans un contexte social très tendu après les assassinats de Malcolm X et de Martin Luther King. Sous la houlette du jeune militant Fred Hampton, la branche de Chicago du mouvement commence à se développer, ce qui inquiète le gouvernement. La force de Fred Hampton est son bagou qui lui permet de rallier à sa cause des gens dont on ne soupçonnerait pas. Son ascension fait de lui une menace et c'est là que William O'Neal intervient... Avec son film, Shaka King raconte comment Fred Hampton est devenu un ennemi à abattre aux yeux du FBI et comment ils y sont parvenus. Si le traitement du réalisateur est un peu trop manichéen, "Judas and the Black Messiah" a le mérite de mettre de la lumière sur une histoire méconnue surtout chez nous. Bref, un bon film qui vaut surtout pour l'interprétation de Lakeith Stanfield et de Daniel Kaluuya.
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juin 2021
    La volonté de mettre en avant des figures symboliques et des combats nécessaires ne saurait suffire à justifier l'existence d'un film! Or, ici, que retenir? Certes les acteurs se montrent convaincus, la mise en scène propre et le scénario fluide mais que de leviers émotionnels connus, que de ressorts psychologiques attendus, que de didactisme symbolique! Donnez-nous un rythme singulier, une approche novatrice ou une subtile analyse, que diable!
    gooneur
    gooneur

    51 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2021
    Très classique sur la forme - bien réalisé, solide mais sans génie - et passionnant sur le fond, porté par un duo d'acteurs au top!
    Serpiko77
    Serpiko77

    61 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2021
    Histoire très intéressante en plus d'être inconnue (en tout cas chez nous) mais malheureusement traitée de manière trop manichéenne pour avoir un impact plus important. Le réalisateur cherche (et parvient) à iconiser Frad Hampton mais c'est bel et bien le Juda le personnage le plus intéressant et complexe de ce récit.
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