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gnomos
53 abonnés
660 critiques
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2,5
Publiée le 1 mars 2021
Je ne sais que penser de ce film. Le concept est plutôt sympa, c'est pourquoi j'ai désiré voir le film, bien sûr. Mais même d'un point de vue pratique, si j'avais trouvé ce genre de pièce, ( et l'on se doute bien que ça va mal tourner ), mais si j'avais demandé des chefs d'oeuvre picturaux, ( ce que je n'aurais pas fait, mais bon, c'est le type du film, pas moi ). Bref, j'aurais au moins vérifié sur internet si la Joconde, entre autres, était toujours à sa place. Si oui, j'aurais compris qu'il y a un problème avec la lampe magique d'Aladin. Si les tableaux ont disparu des musées, le film s'effondre, désolée. Bref, sinon ,j'ai trouvé que c'était pas mal prévisible après l'arrivée du bébé, et plutôt glauque à un certain moment, si j'ai bien vu. Sympa mais trop foutraque au bout d'un moment pour vraiment convaincre.
Un film à huis clos qui a le mérite de trouver de l'originalité et de l'intelligence dans son scénario. Malgré tout on a du mal à se dire qu'on pourrait le regarder une deuxième fois car l'élément perturbateur est tout de suite ciblé et les évènements découlent de manière prévisibles.
L’idée est géniale, et dresse l’interrogation dans quelle mesure peut-on être heureux quand on a tout à portée de main ? Sauf que la question n’est ni bien posée ni bien répondue. Elle s’attaque simplement à un volet éthique dans notre manière de considérer nos enfants. Comme pour dire s’il est de toute évidence acquis qu’à un moment donné on se lasse du matériel, est-ce le fait de fonder une famille qui rend heureux ? Avoir des enfants, c’est donner vie, donner lieu à une entité consciente qui a ses propres besoins pas forcément en accord avec ce qu’on faire d’eux. Contrairement à des objets qu’on possède, un enfant se façonne de lui-même en fonction de ce qu’on lui donne. Il s’agit donc de savoir si une mère désire en avoir avec une idée de projet en tête, ou bien juste par simple caprice, si c’est pour elle ou bien pour lui qu’elle décide en avoir, de savoir aussi dans quelle mesure le matériel, le social et l’attention parentale rentrent en jeu dans son éducation et le développement de sa personnalité. Mais même avec ce choix d’aborder le sujet à travers ce volet précis, même en s’essayant ambitieusement à mettre en images la conception freudienne sur ce point, la réalisation n’est toujours pas au niveau, la tournure de l’histoire n’est pas forcément en faveur d’une analyse digne d’intérêt. Un film très moyen qui ne vivra sûrement pas longtemps, en tous cas dans mon esprit il se volatilisera très rapidement tellement son scénario est frivole.
Si on ne peut pas exiger d'un film fantastique qu'il soit réaliste on est en droit de demander qu'il nous fasse croire à l'inconcevable, qu'il nous fasse accepter l'irrationnel . Ce n'est pas le cas ici. L'idée de départ est bonne mais mal exploitée, dès l'instant où l'on sait que les anciens habitants de la maison ont été tués on attend patiemment que le même sort soit réservé aux actuels tant il est difficile d'avoir de l'empathie pour les personnages. Et quand le film s'aventure sur le terrain oedipien là on frise le ridicule. Un film à oublier.
Un jeune couple emménage dans une maison isolée sans savoir qu'elle a été des années plus tôt le théâtre d'un massacre. Le mari découvre dans cette maison une pièce capable d'apporter des objets désirés : il se créée ainsi une collection d’œuvres d'arts, ils demandent de l'argent, .....et tout un tas d'autres choses.
Tout va déraper à partir du moment où la mari va remettre en avant son désir de devenir papa. Après plusieurs tentatives qui se sont soldées par des échecs, la femme décide de jouer au créateur et demande à la pièce un enfant. Malheureusement on ne joue pas avec la vie et tout a un prix.... A ce moment là tout va déraper : la vie paisible du couple, leur entente, ..... Ils vont découvrir que tout objet créé par la pièce ne peut exister en dehors de la maison (quelle utilité d'avoir des millions en liquide si on peut pas s'en servir !?). L'enfant ne peut également survivre dehors sauf si.....!!!!! Et oui il y a un lourd prix à payer, sont-ils prêts à faire ce sacrifice ?
J'avoue que la fin m'a un peu perdue spoiler: on est dans la pièce, on n'y est plus ? C'est le mari ou le fils ? Des clones ?
Une entrée rapide dans le vif du sujet, l'histoire d'une chambre fantastique permettant d'exaucer le moindre de vos désirs matériels. Mais en sous-exploitant ce concept (spoiler: qui ne sert finalement qu'à introduire dans l'histoire la "naissance" d'un fils ) et en basculant ensuite dans un huis clos sans trop de tension psychologique et avec beaucoup de longueurs, the Room nous propose un "moment mousseux" quand nous souhaiterions que la pièce nous offre le meilleur champagne.
pas mal... l idée de base est intéressante... le début du film est vraiment intrigant... puis vient un enfant sorti de nulle part - de la volonté de la mère... ensuite l histoire part en cacahuètes... cela m a fait un peu penser à Vivarium... par ailleurs le père qui cherchait à comprendre le fonctionnement de la chambre arrête nette son investigation... on ne saura jamais l origine de la chambre etc... bref un huit clos sympa mais sans plus...
"Bien mal acquis ne profite jamais"..... Avec son concept "flippant" du début à la fin, "The room" confirme une fois de plus le célèbre adage. Désir et frustration donc au menu de ce thriller fantastique qui se laisse regarder sans ennui.
Kate et Matt décident de partir vivre dans une maison de campagne laissée à l’abandon. En s’installant, ils y découvrent une pièce étrange avec le pouvoir d’exaucer tous leurs souhaits.
Le réalisateur Christian Volckman prend soin d’éviter les clichés propres au concept de maison hantée et nous propose une horreur psychologique bien plus intrigante. The Room parvient à se défaire des schémas narratifs existants et met un point d’honneur à surprendre le spectateur du début à la fin. Ainsi, le film plonge avec un rythme soutenu dans un cauchemar original et inattendu. Le couple d’acteurs principaux Olga Kurylenko et Kevin Janssens portent avec force et conviction cette intrigue intelligente.
Si son concept est ingénieux, le film a en revanche du mal à faire ressentir au spectateur l’effroi qu’il tente de lui transmettre. Malgré un scénario adroit, la portée horrifique ou émotionnelle du film s’avère effectivement assez réduite. L’œuvre conserve cependant une intensité louable et Christian Volckman ne perd jamais de vu les enjeux qu’il cherche à mettre en place. Le réalisateur nous propose un puzzle inventif porté par un beau duo d’acteurs.
Très bonne ambiance et l'histoire est terrible il fallait y penser, bravo à l'auteur du livre et au réalisateur d'avoir pu porter cela à l'écran. Superbes images, bonne surprise.
Ça se regarde mais c'est loin d'être un chef d'oeuvre. Le dernière tiers du film devient grand-guignolesque. Le scénariste a dû se perdre dans les méandres de son imagination débordante...
Excellent scénario, un peu compliqué à suivre vers le 3e tiers mais pourtant toujours d'une crédibilité sans faille. Ceux qui n'auront pas compris l'épilogue resteront sur leur fin, les autres vont adorer.
Curieuse idée - mais peut-être pas inutile pour juguler les tendances parfois trop auteurisantes du Fantastique européen - de filmer un Thriller à cheval sur deux continents : acteurs européens, personnages américains, voitures américaines, maisons belges. Forcément, la crédibilité visuelle du résultat en prend un coup mais heureusement, ‘The room’ compense cette petite maladresse par un concept très accrocheur, cousin de celui de ‘The box’ de Richard Matheson : que feriez-vous si votre maison recelait une pièce secrète qui a le pouvoir d’offrir tout ce qu’il est matériellement possible de posséder ? Forcément, avec un peu d’habitude des films de ce genre, on sent d’instinct qu’il y aura un prix à payer pour ce luxe infini mais l’explication n’a rien de surnaturel (enfin, pas plus surnaturel que l’idée d’une machine pleine de câbles installé à la cave), pas plus qu’elle n’est affaire de choix et d’éthique comme chez Matheson. Une fois épuisés les plaisirs de l’hyperconsommation matérielle, il ne reste au couple formé par Olga Kurylenko et Kevin Janssens qu’à exiger de la Machine la seule chose dont le manque pourrait réellement miner leur unité, mais qui implique une responsabilité autrement plus grande que n’importe quel objet...sans compter que c’est à ce moment tardif qu’ils découvrent quelques règles spécifiques aux objets indûment obtenus. Pour une fois et contrairement à tant d’autres films fantastiques français, c’est moins la métaphore ou la réflexion sous-jacente que l’exécution toute bête des mécanismes du film de genre qui constitue la principale raison d’apprécier ‘The room’, qui dévoile une mécanique d’une solide efficacité, tout en restant forcément un peu prévisible pour les habitués, mais a le mérite de rebondir sur une poignée de révélations et de situations auxquels on ne s’attendait vraiment pas.
thriller fantastique honnête, tend vers le téléfilm, voir la publicité à certains moments, pour les personnages et les dialogues , rebondissements attendus mais plongée néanmoins dans des univers visuels intéressants pour la 2nde partie