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FaRem
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3,0
Publiée le 14 juillet 2020
"The Room" ou la chambre de tous les souhaits. Lorsqu'un couple s'installe dans une grande maison isolée, ils s'attendent à avoir beaucoup de travail à faire, mais pas à découvrir une pièce qui est capable d'exaucer tous leurs souhaits. Pour son premier film depuis plus de dix ans, Christian Volckman fait un film autour de la phrase «be careful what you wish for». Faites attention à ce que vous souhaitez, car il y a toujours une contrepartie qui est forcément pas très agréable. Kate et Matt vont en faire l'amère expérience en découvrant qu'il y a une limite à leurs souhaits et que surtout le retour de bâton peut faire mal. "The Room" n'est pas un film d'horreur, il n'y a vraiment rien d'effrayant dans ce que propose le réalisateur. Et pourtant, je pense que ça aurait pu être un film bien tordu. C'est plutôt un thriller surnaturel avec une dimension psychologique intéressante puisque les personnages sont forcés de faire choix cruciaux, que ce soit pour profiter au mieux de ce «cadeau» ou par la suite pour survivre. J'ai bien aimé le film qui est plutôt original, mais il manque par moment de rythme et d'une ambiance oppressante. On ne sent pas assez que le piège est peu à peu en train de se renfermer sur eux. Je trouve aussi que l'idée n'est pas exploitée à fond. Olga Kurylenko et Kevin Janssens sont par contre très bons et participent grandement à rendre le film haletant. En somme, un huis clos qui est pas mal et divertissant même si ça pouvait être mieux.
The Room (2020) signe le grand retour de Christian Volckman au cinéma, après son impressionnant film d’animation (en stop-motion) mêlant la Sci-Fi et l’action avec Renaissance (2006) et après être passé par la case "clips musicaux" pour la chanteuse ZAZ.
Et quelle ne fut pas notre surprise en découvrant ce que renfermait cette petite coprod franco-belgo-luxembourgeoise. Un épatant huis-clos où un jeune couple fraîchement installé dans leur nouvelle demeure, découvre en son sein une chambre secrète qui a le pouvoir… d’exaucer tous leurs désirs. Le film égratigne le capitalisme et la surconsommation, en mettant en scène ce couple qui abusera à outrance des pouvoirs dont ils peuvent tirer de leur pièce secrète.
Drame psychologique & fantastique, avec une (très) légère pointe d’horreur, Christian Volckman met en scène un huis-clos efficace et anxiogène, porté par Olga Kurylenko & Kevin Janssens (Revenge - 2017). Impossible de ne pas repenser à Mother! (2017) de Darren Aronofsky ou bien à Vivarium (2020) de Lorcan Finnegan, le film est ponctué de rebondissements intelligents, visuellement bluffant (la chambre et ses inextricables raccordements électriques !), original et maitrisé de bout en bout, on espère qu’une chose, que Volckman ne remette pas 15ans pour revenir au cinéma.
Une sortie prévue en mars transformée en sortie directe sur les plate-formes numériques suite aux évènement que l'on connait. Quatorze ans après, revoilà Christian Volckman, réalisateur du très beau et ambitieux film d'animation Renaissance. On se laisse facilement prendre par l'ambiance et le suspens de ce The room, qui, quelque part entre le récent Vivarium et le troublant Mother!, tour à tour nous intrigue, nous amuse et nous inquiète. La direction artistique est belle, la mise en scène soignée, l'interprétation de qualité. J'ai toujours beaucoup aimé Olga Kurylenko mais je ne connaissais pas Kevin Jenssens. Ils sont très biens et le duo fonctionne parfaitement. Malheureusement, il manque un petit quelque chose (une puissance, une épaisseur, un peu plus de glauque...) pour en faire un grand thriller horrifique. Dommage mais reste malgré tout un film réussi et prenant à l'atmosphère intéressante, qui se laisse regarder avec un certain plaisir. Pour une production française ce n'est pas tous les jours et c'est déjà beaucoup...
Je n'avais plus entendu parler de Christian Volckman depuis son film "Renaissance". Il nous revient avec un long métrage fantastique au concept alléchant. Le rendu est bon dans l'ensemble mais souffre cependant de nombreuses imperfections. J'ai souvent eu cette impression que, si les tous les éléments pour faire un bon film étaient en place, aucun n'étaient totalement abouti. Cela concerne la psychologie des personnages (traitée trop superficiellement à mon goût), l'ambiance générale qui aurait pu être plus oppressante et plus mystérieuse, le scénario qui mélange de bonnes idées et d'autres plus convenues,... Le réalisateur et ses scénaristes se prennent parfois les pieds dans le tapis de leur intrigue (notamment vers la fin) mais réussissent à nous pondre néanmoins quelque chose d'assez cohérent. Pas mal.
Une bonne idée de départ pour un huis-clos angoissant à souhait. Dommage que la réalisation soit si laborieuse et que les personnes ne suscitent aucune sympathie voire ampathie...
The room est un thriller fantastique quasi en huit-clos qui a un scénario qui séduit de part l'impact psychologique que peut amener le fait d'avoir ce que l'on veut simplement en le réclamant. De plus le dénouement se veut assez complexe et n'est en rien bâclé.
Thriller fantastique franco-belgo-luxembourgeois, coécrit et réalisé par Christian Volckman, The Room est un très bon film. L'histoire nous fait suivre Kate et Matt, un jeune couple new-yorkais dans la trentaine, qui, à la recherche d'une vie plus authentique, décident de quitter la ville pour s'installer dans une vieille demeure isolée. Seulement, sous deux épaisseurs de papier peint, Matt découvre une porte métallique fermant une chambre secrète privée d'électricité. Les amoureux vont alors se rendre compte que cette pièce mystérieuse a l'extraordinaire pouvoir de matérialiser tous les vœux. Ce scénario, bien plus riche que ce synopsis volontairement concis pour ne pas trop en révéler afin de ne pas gâcher la surprise, s'avère prenant à visionner tout du long de sa durée d'un peu plus d'une heure et demie. L'intrigue rentre rapidement dans le vif du sujet et s'avère riche en rebondissements au fil des minutes. Elle prend d'ailleurs une tournure pas forcément attendue mais intéressante. Car oui, avec un tel concept il était possible d'aller dans d'autres directions, de tenter d'autres choses et d'exploiter d'autres pistes. En l'état, le récit choisi un chemin différent que ceux qu'on aurait pu imaginer mais il s'avère tout aussi judicieux. Car cette pièce vide capable de se remplir de tous les désirs pousse à la réflexion et au fantasme sur ce qu'on en ferait si cela nous arrivait. Cette machine à rêver va peu à peu se transformer en fardeau et en cauchemar pour ce couple. Un binôme bien interprété par Olga Kurylenko et Kevin Janssens qui est lui un peu moins convaincant dans son rôle. Le reste de la distribution comporte également un autre personnage important interprété à différent âges par John Flanders, Livio Siscot, Francis Chapman, Victor Meurice et Jean Louis Sbille. La relation entretenue par le couple est belle et fonctionne bien entre amour et disputes. Des échanges soutenus par des dialogues convenables. Sur la forme, la réalisation du cinéaste français s'avère assez classique. Sa mise en scène n'a rien de particulier. Elle est correcte, sans plus. Mais elle évolue dans un lieu ayant une véritable identité et qui est très bien exploité. Ce visuel est accompagné par une b.o. parfaitement dans l'ambiance signée Raf Keunen dont les compositions appréciables renforcent encore d'avantage l'atmosphère. Tout cela s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à The Room, qui, en conclusion, est un long-métrage efficace méritant le coup d'œil.
Une idée prometteuse qui finit en film plutôt moyen. La faute au scénario assez plat et prévisible et aux acteurs qui récitent sans relief. Le concept méritait un meilleur emballage. On doit se contenter d’un banal divertissement faute d’un film abouti.
Peu friand de ce type de cinéma, "The Room" est en soi une bonne surprise. Si le spectateur ne peut que se laisser porter par l'imagination des scénaristes et du réalisateur pour se faire et / ou se surprendre, le soin portée à la mise en scène est à saluer, et autorise donc à faire preuve d'indulgence sur des stéréotypes maintes et maintes usités.
Christian Volckman, mais si, le réalisateur de l'audacieux film d'animation en noir et blanc à la Franck Miller, "Renaissance". Fade mais à saluer. Non ? Bon tant pis. En tout cas, toujours est-il qu'avec The Room, le voilà aux Etats-Unis, dans l'état de N.Y, sur les traces d'un couple à la recherche d'un nouveau départ. Une volvo, une maison digne d'Amityville, un "tout va bien se passer" dès la première minute ! On est dans le cliché non ? Bien sûr que ça ne va pas bien se passer ! Et pour cause, nos deux tourtereaux sont, je vous le donne en mille, dans une maison où il y a quelques années eu lieu un effroyable meurtre. Non arrêtez. Non ! De la nouveauté que diable ! Et bien, cette nouveauté, elle ne tardera pas à arriver lorsque notre couple (Olga Kurylenko / Kevin Janssens) découvre une pièce secrète et un appareil venu d'un autre univers. Bye bye le film d'horreur sans surprises, bonjour la petite expérience de pensée. En effet, l'avantage de cette pièce, c'est qu'elle comblera tous vos désirs. Demandez, elle le fera apparaître. Une espèce de lampe d'Alladin prête à satisfaire la moindre de vos envies. Et vous, dans ce cas, que demanderiez-vous ? Vous imposeriez-vous une limite ? Trouveriez-vous tout ça bien trop beau ? Evidemment, vous vous douteriez qu'on a rien sans rien, que tout ceci n'apportera pas que du bon. Mais résisteriez-vous malgré tout ? Cette découverte est indéniablement le point fort du film et j'avoue que les choix faits par Volckman dans le traitement de son sujet amènent leur lot de surprises. L'exploitation de cet endroit fantastique est adroitement faite jusqu'au final qui tente de nous égarer. Côté scénario, on regrettera quand même d'y voir un peu trop clair un peu trop rapidement mais dans l'ensemble, le film réussit à nous tenir en haleine jusqu'au dénouement.
Un film imparfait à l'image de son couple mais intéressant dans son cheminement, dans les questions qu'il suscite et les sujets qu'il aborde en fond. Be careful what you wish for !
Production du petit pays originale ! Bonne intrigue, la magie du scénario est là. Les acteurs sont bons et nous maintiennent en suspens tout le film. Un film qui à son côté rêveur que j'ai adoré. A revoir ! ----Décembre 2020----
Excellent postulat de départ : une pièce (The Room) qui vous offre tout ce que vous désirez en un clin d'œil, mais avec une contrepartie, ce qui semble logique, on a rien pour rien, la morale est sauve. Et malgré quelques petites longueurs franchement pas nécessaires, les 3/4 du film se déroulent plutôt bien, avec un climat anxiogène attendu et souhaité. Puis arrive le dernier quart et la déception de voir que ça se met à gentiment patiner dans la semoule, à vouloir un peu trop s'égarer, allant même jusqu'à spoiler: un inceste mère/fils non consenti que j'ai personnellement trouvé déplacé et hors sujet. Donc dommage de finir sur une mauvaise note alors qu'il y avait matière à faire un final percutant...
On aurait pu espérer une tournure un peu plus intéressante que ce que nous présente ce film de SF, dans un postulat qui avait du potentiel mais se développe dans des directions toujours plus tortueuses, sans explication et avec tellement de raccourcis que l'on ne se sent pas happé par l'évolution des personnages (à l'interprétation plutôt académique). C'est très propre côté mise en scène, mais le reste (scénario et casting) souffre d'un manque de cohérence et d'éclat qui fait retomber le soufflé un peu trop vite.
Un trip mental voire une allégorie rappelant parfois Shining (car l'on ne sait plus ce qui est réel), magnifié par certaines scènes kafkaïennes et l'interprétation du trio. Étrange, original, jusqu'au boutiste et donc à conseiller.