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Simon Bernard
142 abonnés
556 critiques
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2,0
Publiée le 29 février 2024
Anna est une écrivaine qui a dédié une grande partie de sa vie et de son œuvre à la shoah qui a été un événement terrible de la vie de ses parents. Elle décolle pour Tel Aviv dans le but d'assister au procès d'un nazi caché en Israël, au cours duquel son père est un témoin. Elle fait la rencontre d'Ori, un homme qui lui affirme faire partie de son histoire passée, le problème est qu'elle ne s'en souvient pas. En salle le 28 février.
spoiler: "Il n'y a pas d'ombre dans le désert" est problématique. Outre les multiples défauts du film, je suis embêté par le syndrome de Stockholm qu'il envoie aux spectateurs. Une histoire d'amour qui naît du kidnapping dans le désert d'une Autrice, justifié par les délires d'un homme psychologiquement malade qui a la certitude (fausse) d'avoir vécu le contenu de ses romans, ça me pose problème. Déjà, je ne crois pas à cet amour, et ce n'est pas la performance médiocre de Valéria Bruni Tedeschi qui y contribue. Enfin, j'ai apprécié le contexte historique du film qui m'a rappelé "l'affaire collini", même si on se perd dans la deuxième sous-intrigue amoureuse.
Un beau film original tenu par de très bons comédiens qui nous entraînent dans une sorte de road movie au milieu de paysages desertiques. Très belle réalisation. A voir.
Malgré un titre plutôt stupide et sans grand rapport avec l’intrigue, il est difficile de rester insensible aux thèmes abordés dans ce film et en particulier, le rapport de chacun à la mémoire. Le film est bâti sur deux énigmes parallèles, l’une concernant un procès à Tel Aviv contre un ancien bourreau nazi que des victimes survivantes croient reconnaître, l’autre développe une rencontre entre un Israélien lunaire et suicidaire et une écrivaine française qui se sont aimés follement il y a vingt ans, et qui se retrouvent par hasard.. La première partie du film présente les personnages, la plupart marqués par une histoire douloureuse de deuil qui a du mal à se faire, et nous plonge dans un procès où les échanges rugueux entre un avocat et une victime crèvent un mur d’indifférence polie des autres parties et intriguent le spectateur. La seconde partie du film s’enlise alors longuement dans les sables du désert, et il faut attendre la toute fin pour découvrir le fin mot de l’histoire…Entre temps, le spectateur a tout loisir de détailler les incohérences du scénario et de s’étonner de twists improbables. Sauvé par la belle interprétation de Valeria Bruni Tedeschi.
Le dicton a bien raison : "Méfie-toi des titres à coucher dehors, ils annoncent souvent des films à dormir dans la salle". D'accord, Yossi Aviram c'est pas Max Pecas et Valéria Bruni- Tedeschi c'est pas Jean Lefèvre, mais il y a quand même un petit parfum de raté dans cette production. Le thème de la mémoire et de l'oubli était pourtant intéressant, tout comme l'idée d'entremêler les mémoires individuelles à la mémoire collective. Mais le film est déséquilibré. Il aurait fallu amener le pick-up au garage avant de le lancer dans le désert avec Valéria Bruni-Tedeschi et Yona Rozenkier à son bord. Revoir l'équilibrage et faire une révision générale. Car non seulement cette scène est beaucoup trop longue mais elle donne de surcroît un poids éxagéré à l'histoire de ce faux-couple. Un final trop long, trop isolé, qui fait presque oublier le procès du criminel nazi et le rapport des autres personnages à leur passé et à la zone grise... ce qui était pourtant le principal attrait du film. Soyons honnête, ce n'est pas mauvais mais on pouvait espérer beaucoup mieux.
Anna (Valeria Bruni Tedeschi), une écrivaine française dont l’oeuvre est hantée par la mémoire de la Shoah, a convaincu son père de se rendre à Tel Aviv pour y témoigner au procès d’un ancien criminel nazi, sur l’identité et la responsabilité duquel plane un doute. Dans la salle d’audience, elle rencontre Ori qui y a accompagné sa mère qui fait une déposition pleine de dignité. Ori est persuadé d’avoir connu et aimé Anna vingt-trois ans plus tôt à Turin ; mais Anna ne le reconnaît pas et est vite dérangée par son comportement.
La bande-annonce de ce film israélien était attirante. Elle posait les bases d’une intrigue à double fond : le nonagénaire souffreteux assis au banc des accusés est-il ou pas l’officier hongrois responsable de la mort de 1200 Juifs à Novi Sad en juillet 1944 ? cette écrivaine française lost in translation à Tel Aviv est-elle ou pas la femme avec qui Ori prétend avoir couché vingt ans plus tôt à Turin ?
Hélas Yossi Aviram qui a réalisé le film et en a co-signé le scénario avec Valeria Bruni Tedeschi elle-même, ne tire pas tout le parti de cette riche idée de départ. Privé d’enjeu par un coup de théâtre qu’on taira, le film s’égare dans sa seconde moitié dans le désert du Néguev, un peu à la façon des films languissants d’Antonioni (on pense au désert de borite de "Zabriskie Point"). Les héros s’y perdent. Ils nous y perdent aussi….
Rien à faire. Une fois encore, Valeria ne devrait pas se mêler de scénarios, elle qui par ailleurs mérite toute notre admiration et tout notre respect.
C’est une belle histoire d’amour assez surprenante dans un contexte historique particulier. L’intérêt du film est bien maintenu par le réalisateur et scénariste. Le scénario évolue en prenant des directions auxquelles on ne s’attend pas forcément pour terminer sur une fin très ouverte assez réussie à mon avis. Pour un premier long métrage, j’ai trouvé ce film bien fait avec en prime de belles prises de vue du désert israélien. Valérie BRUNI TEDESCHI y fait également une interprétation très convaincante.
Anna est une célèbre écrivaine française. Elle se rend à Tel Aviv pour suivre le procès d’un ancien nazi, avant que son père ne vienne témoigner à son tour. Elle vit depuis toujours avec le poids du silence de ce dernier. Mais elle va faire la rencontre de Ori, lui aussi présent au procès pour accompagner sa mère et instable psychologiquement. C’est là que le film se perd, dans un mélange d’histoires troublant et inefficace.
Ce film a le mérite de nous interpeller sur les suites interminables de la Shoah sur les générations suivantes ce qui vaut pour tout traumatisme à grande échelle. Ainsi, la mort plane sur les deux personnages qui ont tenté de se sauver dans l'écriture. Malgré de bonnes intentions et une interprétation réussie de Valéria Bruni Tedeschi, le film peine à captiver : c'est long et l'on ne comprend pas toujours les sous-entendus. Dommage.
Très bon film. Qui nous entraînes dans l'histoire intime de 2 êtres et dans l'histoire tout court. La fragilité des personnages, l'intrigue, le dénouement, est passionnant.
Un très beau film qui soulève des questions passionnantes sur la mémoire et la culpabilité... J'ai été embarquée par cette histoire d'amour entre deux êtres esseulés issus de la deuxième génération