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    Serre Moi Fort
    Note moyenne
    3,2
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    107 critiques spectateurs

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    Audrey L
    Audrey L

    631 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2021
    Avancer, sans oublier. Avant-première cannoise, on trouvait qu'on était étonnamment bien placé dans la salle Debussy (soit la salle où, si on vous attribue une place médiocre, vous pouvez sortir les jumelles), et pour cause : on s'est retrouvé avec Vicky Krieps et Mathieu Amalric juste devant. On a donc pu profiter des quinze minutes d'ovation finales pendant lesquelles le réalisateur faisait le pitre en se voyant en direct sur le grand écran (avec votre serviteur qui tente de se cacher sous le siège derrière). Sacré Amalric, qui sait être farfelu comme très sérieux et poignant, comme le prouve son Serre moi fort, une plongée vibrante dans l'enfer du deuil impossible, de la reconstruction après une lourde perte, de la difficulté de se sentir capable d'avancer malgré tout. Du fait de son montage complexe (pour ne pas dire carrément en bazar), qui mêle les flashbacks au présent, les rêves à la réalité, on n'est pas bien certain d'avoir tout saisi, ou d'avoir interprété les scènes comme il se devait, mais la force des émotions ne nous a pas échappé. Vicky Krieps est convaincante en mère terrassée par le deuil, et porte le film à elle seule, on sait pourquoi Amalric dit qu'il a écrit le rôle uniquement pour elle, tant elle semble une évidence ici. Le titre est tiré d'une chanson d'Etienne Daho (La Nage Indienne), flirte souvent avec la sensibilité de ses paroles, et dont le réalisateur excuse une orthographe qui nous étonnait jusque-là (où est le tiret de l'impératif entre "Serre" et "moi" ? L'oubli est volontaire : il représente l'impossible rapprochement des êtres, les liens brisés qui ne se refont jamais... Bernard Pivot n'aura plus rien à redire, à présent). On ressort de Serre moi fort avec le cerveau en ébullition d'avoir cogité pour suivre toutes scènes qui semblent se suivre de façon décousues (on pense le revoir, pour être sûr d'avoir tout compris), mais aussi avec le cœur bien certain d'avoir capté toute la puissance des sentiments qu'Amalric et Krieps, ensemble, sont capables de transmettre de chaque côté de la caméra.
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2021
    Film très compliqué par ses actions du présent et ses retours dans le passé, autre difficulté entre le réel et les pensées pour finir dans un autre présent et une autre réalité de quelqu'un de torturé par ce qui est arrivé dans sa vie. .. difficile à suivre ...
    PM1255
    PM1255

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 septembre 2021
    Mathieu Amalric nous fait une fois de plus la démonstration de sa mise en scène penible, lourde et bordélique. Points positifs, une bonne bande son, une bonne actrice, et, cerise sur le gâteau, Amalric ne joue pas dans son film, c’est toujours ça de gagné.
    Bref, j’ai passé une mégalopole mauvaise soirée, à oublier d’urgence.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 769 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2021
    Le dernier Almaric est un film tout ou rien. Un film qui vous emporte ou vous insupporte. Le synopsis est minimal, le résultat maximal. Voilà le vrai coup de cœur de la rentrée. Trois raisons. L'actrice Vicky Krieg, criante de sensibilité, et capable de décliner une variété d'émotions immense. Le montage, débridé, volontairement incompréhensible , et pourtant si limpide. L'émotion qui, si vous la partagez, vous fait l'effet d'une tornade, qu'il ne faut pas chercher à contrôler mais s'y laisser porter pour surnager. Comme dans une avalanche. Un film que l'on a déjà envie de revoir, car il est indéniable que des petits indices réalistes ont été semés de partout dans la mise en scène de la confusion mentale de Clarisse vont apparaitre et montrer la richesse de ce film . Cinéma septembre 21
    M_wombat
    M_wombat

    19 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2021
    Les acteurs font ce qu'ils peuvent....mais le montage est incompréhensible. Moralité une succession de scènes que l'on essaye de remonter. Ce chemin initiatique sur le deuil n'est qu'une très pâle contrefaçon de "Drive my car"
    Mirobole Pancrate
    Mirobole Pancrate

    36 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2021
    La narration est audacieuse mais hélas trop évanescente et laisse le spectateur perplexe au départ. Puis, à mi-chemin, la révélation vient remettre de l'ordre dans ces scènes passées, présentes, imaginées, sans pour autant vraiment sauver le tout. La poésie bien que présente n'opère qu'à moitié et
    quelques dialogues off viennent confirmer l'agacement possible :
    - Comment tu fais toi?
    - Je sais pas. À quoi je ressemble ? Hein, à quoi je ressemble ?
    Ou encore:
    - Marc, tu peux venir me chercher ?
    - Ok mais t'es où ?
    - Partout...
    Pour couronner le tout, la bande originale piano est assez usante. Malgré quelques belles qualités, bilan mitigé donc.
    Amphigourique
    Amphigourique

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 septembre 2021
    J'ai été très déçu par ce film, malgré la belle figure centrale de l'héroïne. La construction en millefeuilles du film nuit à l'émotion sur le sujet, grave, qu'il entend sublimer. Je me suis perdu dans les tours et détours d'un scénario haché et confus qui dessert l'histoire. Déroutant et dispensable à mon sens.
    cecile FOSSY
    cecile FOSSY

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2021
    **** attention spoiler ****
    Ça vaut peut être le coup de savoir des le début que c'est l'histoire d'un deuil impossible et d'une attente. Le film qui peut paraître décousu prend alors tout son sens. Plein de tristesse joyeuse et de poésie. Émouvant et magnifique interprétation de Vicky Kriebs. Et de jeunes pianistes bluffantes de virtuosité.
    Ronan N.
    Ronan N.

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2021
    Excellent film, je ne sais pas comment le commenter sans dévoiler l'histoire. Beaucoup de finesse, d'intelligence, une musique présente avec justesse, des personnages peints avec profondeur, je recommande ce film que j'ai adoré.
    Dominique M.
    Dominique M.

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2021
    Je suis pourtant un fan de Amalric mais le montage décousu, un jeu en dessous de son personnage de l'actrice, ne permet pas d'être en empathie avec l'épisode dramatique autour duquel tout s'articule.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2021
    Tour à tour film aux allures fantastiques, drame tragique et intimiste, le tout soupoudré de scènes parfois comiques, Serre moi fort brasse plusieurs genres avec une grande facilité aidé par son montage, au cordeau, qui évite les écueils d'un ennui et d'un intellectualisme pesant et ennuyeux. Le film montre les mécanismes du travail de deuil, du refoulement de la culpabilité et du travail de l'imaginaire. Les vivants survivent mais les morts rôdent tels des fantômes. Il faut un temps d'adaptation pour adhérer à la forme éclatée du film composé à la fois de flash back, flash forward, réalité et fantasme, espoir et pleurs, envie de vivre et désespoir. Serre moi fort tient en partie par la force du jeu de Vicky Krieps, personnage attachant à la fois fuyant, culpabilisant, fantasmant et se réfugiant dans la volonté de conter des histoires. L'actrice est formidable. Arieh Worthalter incarne aussi avec beaucoup de justesse le rôle d'un père sans épouse dont les relations avec les enfants sont justes et parfois allant à l'encontre de l'attendu. La mise en scène sait au mieux utiliser les cadres naturels sans volonté de vision touristique (la neige bien filmée) et, au contraire, sont vecteurs d'angoisse de même le jeu des personnages dont sourdent une dose d'inquiétude et d'absurde. Le film utilise au mieux la musique du piano en choisissant des morceaux qui vont à l'opposé de l'attendu (Ligeti par exemple). On note la grande liberté du propos avec ces personnages dans un arbre, cet improbable déménagement, ses scènes d'intérieurs bizarroïde. Le road movie mental de la femme vs une famille en appartement. Grâce au montage, nous passons d'un temps à un autre et d'un lieu à un autre sans réticence. Un film qui flirte parfois avec un excès d'auteurisme mais émeut en restant près de nous longtemps. Le meilleur film réalisé par Amalric.
    Famuzan
    Famuzan

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2021
    Je suis d’accord avec les critiques négatives, c’est un film incompréhensible, ennuyeux et les personnages principaux ne transmettent aucune émotion, heureusement il y la musique mais cela ne sauve pas le film et on est au cinéma pas dans une salle de concert. Bref grosse déception !!! spoiler:
    Enzo D.
    Enzo D.

    3 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    "Serre moi fort" souligne l'une des plus grandes questions du cinéma "peut-on apprécier un film dans tout comprendre ?"

    Moi qui ne suit pas très partisans de ces films qui peuvent avoir des revers snobs, j'ai été totalement porter pendant 1h30 entre rêve et réalité. entre les souvenirs de cette mère de famille, le fantasme qu'elle s'invente, les longs moments de douces contemplations.

    ça fait beaucoup de bien en réalité, de ne pas tout comprendre.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    Mathieu Amalric n’en finit pas d’interroger le cinéma , sa grammaire et sa raison d’être. Ce qui rend ce nouvel opus attrayant, les réponses apportées ne laissant filtrer que des éléments cinématographiques de première importance. Sur le fil d’un départ inexpliqué, une famille se retrouve à vivre sans la mère. Ce qui parait ne pas compliquer le quotidien du mari et de ses enfants, quand la femme prise entre ses souvenirs et son propre cheminement, mène une quête secrète et solitaire. Mathieu Amalric mixe de manière fulgurante l’avant et l’après. La lumière est douce, le cadre attentiste au moindre mouvement. L’attente est manifeste dans ce décalage temporaire ou le désordre parait conduire une impalpable logique. Le souvenir est devenu une abstraction à l’image de cette mise en scène qui retrouve une tonalité véritablement concrète sur le final qui à mon avis échappe à l’esprit du film. Loin de conclure sur ce vide jamais comblé, Mathieu Amalric nous confie les clés de son histoire. Ca m'a un peu chagriné. Mais les acteurs sont magnifiques. Et le film aussi .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    Film déroutant avant que les pièces du puzzle se mettent en place mais au final joli film plein de sensibilité
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