C’est la première fois que je pars au milieu d’un film. Le scénario est ennuyant au possible et même si François Damiens et Vincent Lindon jouent plutôt bien, il n’y a pas une scène où l’humour prend.
Dommage qu'on ait deux très bons acteurs principaux pour un tel navet ! Le scénario n'est pas terrible et on rigole pas autant que l'on aurait souhaité avec François Damien.
Excellente comédie, pleine de rebondissements, avec deux acteurs fabuleux dont on sent une réelle complicité.Des scènes mémorables, un final adorable, bref, ne boudez surtout pas votre plaisir. Mention spéciale pour François Damiens, qui se révèle, de film en film, comme étant l'un des plus grand acteurs, à la fois comique et tragédique, de sa génération.
Terriblement décevant. De bons acteurs certes mais pas à leur avantage. C'est fade, plat, aucun ressort comique. Je me suis encore fait avoir par une bande annonce.
L'affiche de Mon cousin, de même que sa bande-annonce, laissaient à penser que le dynamitero Jan Kounen avait rangé son artillerie lourde pour se conformer aux canons de la comédie classique bien française. Ce n'est pas faux avec son scénario à la fois attendu, peu crédible et un peu foutraque mais pas en intégralité, le film ménageant quelques scènes dingues et virtuoses (les oies sauvages). Ce ne sera sans doute pas suffisant pour les amateurs habituels de son cinéma transgressif mais au-delà de sa morale consensuelle (le grand patron qui a oublié son âme d'enfant et qui la retrouvera peut-être avec son cousin frappé), le film se voit sans ennui et avec quelques sourires à la clé. Que dire de Vincent Lindon si ce n'est qu'il est aussi impeccable en chef d'entreprise qu'il l'a été en ouvrier et que sa confrontation avec François Damiens, inimitable et jamais dans l'excès, véritable pop corn prêt à exploser, provoque bien quelques étincelles. C'est la grande tradition du Buddy Movie, version française, qui renait un peu de ses cendres, comme au bon vieux temps des comédies de Francis Veber. C'est un peu surprenant de voir accoler ce dernier nom à celui de Jan Kounen mais, après tout, il n'y a pas de honte à cela, sauf à considérer que l'auteur de Dobermann s'est un peu trop assagi et a perdu de son mordant en vieillissant. Rien n'est moins sûr et il n'est pas dit que son prochain long-métrage ne sera pas à nouveau incisif et anti-conformiste.
Alors qu’il traverse une période professionnelle difficile le PDG d’un grand groupe doit entraîner dans son sillage son cousin doux rêveur qui détient une grande part de sa société. Le film est cousu de fil blanc, on devine aisément comment tout cela va se dérouler et se terminer. Il reste quand même la bonne interprétation de Vincent Lindon en homme pressé qui passe à côté de sa vie et de ses proches. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser que c’était du beau gâchis de la part de Jan Kounen qui était promis à un cinéma plus audacieux et moins consensuel.
Bon petit film quand même! Avec que des bons acteurs même les seconds rôles jusqu'aux 2 secrétaires. Ca parait parfois un peu du déjà VU mais ça a un peu de mal à démarrer. Il mette 'comédie', je dirais plutôt comédie dramatique. Ne vous attendez pas à rire beaucoup en tout cas. A voir aussi pour la délicieuse Pascale Arbillot.
Mon Cousin a beau user de l’esthétique comme s’il en pleuvait, multiplier les mouvements de caméra qui vont dans tous les sens, orchestrer un crash aérien, l’aspect terriblement déjà-vu et cliché de son récit prend le pas sur tout vent de fraîcheur ou surprise. Tout cela délivre une impression de longue redite étendue sur une heure quarante-cinq : deux cousins que tout oppose dont l’un va apprendre de l’autre et remettre en question son quotidien morose ; une condamnation du capitalisme caricaturé ici avec outrance ; une brochette de personnages secondaires creux et inutiles. Seul François Damiens amuse et livre une prestation plutôt satisfaisante, quoique le voir étreindre le tronc d’un arbre laisse dubitatif – on le préférait lorsqu’il taillait (ou tailladait) un bonsaï dans Le Bonheur des uns… (Daniel Cohen, 2020), sorti la même année. Une bien terne réunion de famille devant laquelle règne un profond sentiment d’indifférence.
Vu en avant-première j'avoue avoir était enchanté par le discours de Vincent L. Pour le film c'est plutôt décevant. Je n'étais sûrement pas dans le bon état d'esprit mais je n'ai rien compris au film.
Un navet, pas de corps, un scenario creux faisant la part belle à des poncifs éculés. Un Vincent Lindon vide, qui en plus s'est montré odieux, suffisant et désagréable, voire même malpoli lors des avant premières. Un film qui s'est égaré, qui s'est perdu. Seul François Damiens offre une prestation de bon niveau, qui ne suffit pas à éviter le naufrage.
Jan Kounen nous livre un film sans ambition, sans envie, sans talent, avec un scénario déjà vu dont on devine le dénouement très vite. Le tout se regarde sans passion et l'on se dit qu'on aurait du utiliser ce temps pour faire autre chose. Une comédie-navet comme la France prend plaisir à en produire en quantité chaque année.
Pas l'impression d'avoir vu beaucoup plus qu'avec la bande-annonce, une tentative de comédie à la Veber avec un boulet et un dur très peu drôle, les situations et les dialogues manquent d'originalité et François Damiens n'a pas le talent de Pierre Richard et de Jacques Villeret.spoiler: La fin sirupeuse? Parfaite pour les fans de Joséphine, ange gardien.
ça commence fort : Vincent dans l'ascenseur, déplacement du ficus chez le notaire, Jo Dassin à la guitare,.... Le personnage de François s'installe naturellement et c'est de la belle ouvrage. Et puis tout est dévoilé par la psy caricaturale : NE PAS LE CONTRARIER sinon.... Et on attend la scène délirante mais ça tourne en rond jusqu'au bout. Il y a bien les cauchemars de compétition de Vincent... Mais le coup de l'avion avec ses 3 moteurs endommagés sonne le glas de la légèreté. J'ai fait le poirier en rentrant chez moi : quel gâchis!