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PSG
18 abonnés
43 critiques
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3,0
Publiée le 3 juin 2023
Mise en scène réaliste et maîtrisée de la virilité et de ses excès. Le film suggère quelques critiques sur notre société comme la surexploitation, la manipulation médiatique, le déracinement. Cependant les messages ne s'encombrent pas d'idéologie et laisse le spectateur libre de ses propres interprétations. La brutalité et la sauvagerie apparaissent sans complaisance diversitaire.
Ce film met en scène la légion étrangère où de nombreux immigrés trouvent un toit quand ils ont l'étoffe pour supporter la discipline de fer de l'armée, le tout dans une bonne entente. Mais surtout il traite des répercussions psychologiques des soldats. C'est ainsi que le personnage de notre film, alors qu'il ne présentait aucune disposition à cela, se retrouve discoboy Je salue la performance de cet acteur allemand qui malgré un petit handicap phoniatrique, se distingue régulièrement par la pertinence de ses rôles. Quelques scènes originales, entre autre des combats nocturnes en infra rouge. Film original. A voir.
Des chorégraphies nocturnes à la Holly motors, des plans photos dignes de LaChapelle, un univers de solitude (dont la danse du légionnaire en clôture de film) qui ne peut qu'évoquer "Beau travail", mais le scénario reste un brin faiblard. Bref, un premier voyage au bout de la nuit, esthétique, mais un peu foutraque.
Film étrange qui balaie plusieurs univers et thématiques. Si la première partie, trés réaliste, est plutôt captivante. Malheureusement la seconde sombre dans un irrationnel mal maitrisé par le réalisateur. L'absurde des situations finit par lasser le spectateur le plus attentif.
Hmm est ce que c'est très mal joué ou je délire (toujours compliqué pour des étrangers de jouer en français de façon crédible aussi) ? Déjà que le film n'a aucun dialogue (pas toujours une mauvaise chose mais ici ça aurait été bien d'un peu avoir de l'échange. Le personnage principal est vraiment osef et on ne s'attache à aucun moment à lui. Pourtant le scénario essaye de nous dire que sa vie est compliqué, qu'il a du remord ?, qu'il a fait des mauvais choix ? ou des bons ?... Je sais pas trop enfait ce que le film veut dire. Il est trop brut et manque d'un réel investissement, d'une ligne directrice, d'une morale, d'un scénario, d'une passion... L'esthétique est sympa mais malheureusement le cheap est là, du coup pour être esthétique on a de la grosse lumière artificielle. J'ai trouvé intéressant le passage en infrarouge même si encore une fois pourquoi ? Il ne va jamais assez loin dans l'expérimental pour qu'il en devienne intéressant. Je met deux étoiles car il y a des belles images par moment et globalement on regarde le film sans trop broncher mais un peu une perte de temps.
A la fois énigmatique et tendancieux, "Disco Boy" décrit l'engagement d'un réfugié Biélorusse dans la Légion étrangère. Lors d'une mission au Niger, l'homme dont on ne sait rien, va être marqué par sa rencontre avec Jomo, un soldat du Mouvement pour l'émancipation du delta. Sur fond de guerre, le long-métrage de Giacomo Abbruzzese est surtout un drame poétique. Mais les ambitions mystiques n'aboutissent pas à cause d'une syntaxe trop abstraite.
Une forme qui prédomine sur le fond. Tout le monde ne peut pas faire du Nicolas Winding Refn aussi bien. le film reste cependant beau, bien réalisé et la bande son de Vitalic est un régale pour les oreilles.
Aleksei fuit la Biélorussie et rejoint la légion étrangère à Paris. Il va se retrouver envoyé au Niger pour combattre des groupes armés qui sévissent. A son retour, ce voyage l’aura bouleversé plus qu’il ne l’imaginait. Ce film est magnifique par sa réalisation mais décevant par son récit. Les images sont belles, les musiques de Vitalic sublimes mais l’histoire laisse un goût amer et inachevée.
Un biélorusse qui a appris le français par le cinéma s'engage dans la légion étrangère. Un nigérian qui rêve de devenir un "disco boy" est à la tête d'une rébellion qui ne veut plus tendre l'autre joue. Quand ces deux solitudes se croisent, l'une va devenir le fantôme de l'autre. Entre expérimentations et hommage à Apocalypse Now et ses soldats hallucinés, voici un film fiévreux, abstrait et hypnotique idéalement mis en musique par Vitalic. C'est une première œuvre, ce qui force d'autant plus le respect, Giacomo Abbruzzese est un réalisateur à suivre, cela ne fait aucun doute.
Film extrêmement audacieux, traitant de la Légion Étrangère et s'attaquant aux ravages écologiques causés par les multinationales. Film à la fois politique et artistique. Et oui, certes, Franz Rogowski nous embarque et nous fait subtilement basculer avec lui mais merci à Morr N'Diaye pour son envoûtement et les frissons transmis par son énergie et son discours, si justes. Enfin je félicite l'artiste ivoirienne Laëtitia Ky, dont je suis le travail de près et que j'ai été heureuse de découvrir dans ce grand film. Si vous ne la connaissez pas encore, jetez un œil. Merci enfin à son réalisateur Giacomo Abbruzzese que nous allons maintenant suivre de près !
Un bel objet ésotérique, entre drame social, film de guerre et conte onirique. Le film pourra toutefois laisser de marbre par son symbolisme appuyé et ses intentions confuses.
Ce "Disco boy" extasiera les amateurs de films d'auteurs à la recherche de leur moi-profond... Si sa photographie est belle, c'est là sa seule qualité... symbole de notre vision cosmétique du monde. Car là où l'auteur croit nous amener à réfléchir n'est en réalité que le reflet de sa propre idéologie. Le reste n'est qu'images d'Épinal et fantasmes de quelqu'un qui n'a jamais approché ni la Légion, ni un théâtre d'opération (la France n'est pas engagée dans le pays où se déroule l'action).
L'histoire d'une désillusion, d'un rêve brisé, de duos séparés, et d'un couple réuni dans la douleur et la mémoire, Giacomo Abbruzzese signe un grand film critique et emprunte les yeux d'Aleksei (Franz Rogowski) pour montrer tout ça au spectateur. Un rapport à la danse qui rappelle Titane de Ducourneau ou Joyland de Saim Sadiq, des couleurs et une image qui rappelle Gaspar Noé. Bravo