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    Disco Boy
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    75 critiques spectateurs

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    Fiers R.
    Fiers R.

    96 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 février 2024
    Particulier et peu commun? C’est sûr. Lancinant et étiré? Tout autant. Prétentieux et hermétique? Également. Réussi? Pas vraiment. Ou en tout cas pas pour une grande majorité de spectateurs, cinéphiles ou non, tant ce « Disco Boy » pourra paraître, au pire, abscons et terriblement ennuyeux et, au mieux, vain et maniéré. Le premier film de Giacomo Abbruzzece est un pur film de sensation qui touchera une toute petite partie de son public. Celle déjà conquise intellectuellement par ce type de propositions hors des sentiers battus maniant les paraboles et les silences et se cachant sous ses élans esthétiques. C’est un pur film de festival, qui sera encensé par les adeptes de ce type de cinéma à la lisière de l’expérimental et qui se positionne comme un film de niche.

    On y voit d’un côté un jeune biélorusse migrer vers la France pour se lancer dans la Légion étrangère et ainsi obtenir la nationalité française. De l’autre, on part en Afrique sur les pas d’une milice de nigérians combattant le pouvoir en place qui autorise les compagnies pétrolières à exploiter les ressources du pays. Son chef et sa sœur jumelle, reconnaissables à leur œil décoloré, rêvent en même temps d’un ailleurs. La rencontre de ces deux univers va déboucher sur une note mystique, mêlant danse et guerre. Le scénario est donc déjà étrange mais là n’est pas le problème comme le prouvent des œuvres telles que « Mullholand Drive » ou des « Donnie Darko », chefs-d’œuvre de cinéma. Les films d’atmosphère ont cela pour eux qu’ils scindent leur audimat entre ceux qui n’adhèrent pas et ceux qui seront totalement envoûtés. Et bien pour « Disco Boy », on fait partie de la première catégorie et on s’ennuie ferme pendant une heure et demie.

    Les scènes s’étirent inutilement, le symbolisme appuyé de la seconde partie est presque risible, tous ces sujets et contextes abordés sont à peine égratignés (alors qu’il y avait matière à en dire sur l’exploitation des ressources, sur la Légion ou sur le monde de la nuit) et les velléités esthétiques du film sont certes agréables à l’œil mais inutiles dans un tel schéma. La scène pivot du film est en plus filmée en caméra thermique rendant la séquence particulièrement illisible pour le spectateur. Alors oui on a le droit à quelques fulgurances visuelles parsemées de-ci de-là et un début pas trop mauvais mais même la musique de Vitalic semble ne pas coller au projet hormis pour ceux qui parviennent à donner un sens réel et profond à la chose. Bref, film d’esthète auto-proclamé, « Disco Boy » est surtout idéal pour nous plonger dans une torpeur lasse.

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    Xavier VIRELY
    Xavier VIRELY

    4 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2024
    J'ai eu très peur au début, avec une photographie plutôt moche, mais cela ne m'a finalement pas gêné, jusqu'à offrir même quelques belles images, et surtout, accompagnées sublimement par la musique de Vitalic.
    Le film est court et passe en plus très vite.
    Presque un clip.
    Je ne suis pas sûr d'avoir reçu le message qui devait être perçu.
    Les images sont en tête, ancrées, et c'est bien là l'important.
    Lino Jaricot
    Lino Jaricot

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2024
    Un film incroyable qui m’a totalement transporté. J’ai trouvé la manière de filmer assez exceptionnelle et nouvelle. L’histoire est spécifique et met en lumière le quotidien des étrangers, nouveaux arrivants en France qui n’ont pas d’autres choix si ils ne veulent pas se retrouver à la rue que d’intégrer la légion étrangère, connue pour sa dureté et sa rugosité. Ils n’ont rien et ne sont rien aux yeux de la France donc ils forment de la chair à canon pour toutes les missions les plus ingrates. La scène de combat dans la Jungle est époustouflante et m’a laissé sans voix. Le choix de Vitalic pour la musique ne pouvait pas être plus pertinent il contribue à nous emmener dans l’univers du réalisateur qui oscille entre rave, transe et chant traditionnel. Ce film est mon coup de cœur de l’année et les acteurs sont époustouflants.
    Lynebonnaud
    Lynebonnaud

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2023
    « Si tu as peur, tu restes à la maison ». C’est par ces mots qu’Aleksei répond à son commandant. De Biélorussie il a rejoint la France pour s’engager dans la Légion étrangère. Sans famille, il est totalement libre. Envoyé en mission dans le delta du Niger, il va au-devant d’autres hommes.
    Dans son village à la nuit tombée, Jomo danse avec sa sœur Udoka, une danse proche de la transe. Révolutionnaire, il s’oppose par les armes aux compagnies pétrolières qui ravagent leurs espaces de vie. Dans ses fantasmes, il se rêve en Disco Boy d’une boîte de nuit occidentale.
    Le film électro est habité par la BO de Vitalic. Son qui participe à l’immersion dans un visuel éblouissant de couleurs et de sensations. On ne peut s’empêcher de penser à « Ni le ciel ni la terre » de Clément Cogitore dont l’affiche solarisée laissait entrevoir un choix osé de captation d'images. Choix qui donne une dimension mystique puissante à l’intrigue. A travers la forêt, le réalisateur nous immerge aux côtés des légionnaires dans le souvenir guerrier d’Apocalypse Now, mais aussi Beau Travail de Claire Denis, ou encore Mauvais Sang de Leos Carax.
    Le corps est central dans le film à travers la danse, les déplacements ou les exercices militaires, bien avant les mots dont le personnage principal se passe aisément. Il apparaît vierge, prêt à embrasser un destin, à moins que ça ne soit un esprit.
    Aleksei sans papier ni identité, traverse les fleuves et les frontières, comme le film qui nous fait voyager à travers certaines œuvres de cinéma.
    Disco Boy repose complètement sur un acteur remarquable, Franz Rogowski. Lui-même danseur et chorégraphe, il sait se positionner devant la caméra et jouer avec le mouvement. Il a une belle filmographie à son actif dont « Transit », « Une valse dans les allées » ou encore « Ondine » plus récemment. Ses traits empreints de douceur et l’étrangeté de sa diction liée à une fente labiale opérée dans ses jeunes années, contribuent à son charme si singulier.
    Le film est le premier long métrage d’un réalisateur italien. Il a pu être produit dans le cadre d’un programme de résidence d’artistes, et c’est heureux tant l’œuvre est personnelle.
    Entre réalisme et fantastique, la magie opère.
    Climax
    Climax

    5 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2023
    Un film long qui se révèle terriblement creux, l'histoire tient sur 2 lignes, un soldat hanté par le fantôme de celui qu'il a tué. C'est visuellement pauvre, on sent par le montage lent que chaque image est censé nous plonger dans une intense réflexion ou admiration mais ce n'est pas le cas. En voyant que c'était Vitalic qui signait la musique, je m'attendais a quelque chose de plus vibrant ou au moins de plus dynamique.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    313 abonnés 2 968 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 septembre 2023
    Mais que cherche à nous raconter cette histoire?! Mal écrit, mal amené, trop peu lisible etc. un scénario confus, rendu encore plus abstrait avec ses effets visuels sombres et sa réalisation. De plus, trop peu développés, les personnages n'ont rien d'attachants. on ressort décontenancé du visionnage, avec le sentiment d'une grosse perte de temps!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 16 août 2023
    Le film est uniquement beau visuellement, et musicalement il laisse quand même une petite empreinte pour le reste de la journée, mais à part ça... il n'a rien a envier à d'autres métrages !

    Le récit, s'il y en a un, n'est pas compréhensible, les scènes s'enchaînent sans vraiment de liens entre elles et je ne vois vraiment pas les propos à en tirer. Il y a une forte opposition entre Aleksei, soldat de la Légion étrangère, et Jomo, révolutionnaire. Puis une sorte de pseudo romance, ou du moins fascination, d'Aleksei envers une jeune femme proche de Jomo...

    La boîte de nuit à l'air d'être un lieu important dans le film, vu que la plupart des personnages se rencontrent et font "connaissances" (si on peut appeler se regarder longuement ainsi) dans ce milieu.

    Je reste énormément déçu de film, quand bien même je n'avais pas d'attente avant de le visionner...
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2023
    Tourné sur plusieurs continents, Disco boy nous plonge dans l’histoire parallèle de deux jeunes hommes que le destin va faire se rencontrer, Aleksei, un Biélorusse enrôlé au sein de la Légion étrangère française et Jomo, un jeune Nigérian militant du Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (Mend). Très élégamment mis en scène – en particulier les séquences se déroulant au Nigéria – Disco boy s’inscrit avec ambition dans la lignée d’un cinéma contemplatif et onirique qu’on pourrait situer quelque part entre Clément Cogitore et Claire Denis, mais hélas sans jamais atteindre le niveau de ces cinéastes. Si ce premier long-métrage de l’Italien Giacomo Abbruzzese est plus qu’honorable, il souffre d’une progression artificielle et de séquences tape-à-l’œil dans lesquelles le réalisateur se regarde un peu filmer. Néanmoins tout à fait estimable.
    Stephan B.
    Stephan B.

    1 abonné 51 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2023
    Une intrigue ou se mêle politique, social, fantastique, musique électronique et sensualité. Bien vu.
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2023
    Mise en scène sublime et récit merveilleux d'intelligence et de douceur, ce premier film est remarquable.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    67 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2023
    Un film hypnotisant, une expérience sensorielle, tant visuelle que sonore, dont l’atmosphère pourrait se rapprocher de celle de Pacifiction et celle de l’excellent film de Ryan Gosling, Lost River.

    Un film aux qualités de mise en scène indéniables. Giacomo Abbruzzese impressionne par sa singularité pour un premier long-métrage. Des idées de cinéma, comme le combat filmé en caméra infrarouge, que je n’avais jamais vues auparavant.

    Un film pour lequel il faut accepter de lâcher prise et de se laisser porter, sans trop savoir où il nous emmène. « Êtes-vous prêt à prendre des risques ? » lâche le recruteur de la Légion Étrangère, comme s’il s’adressait également au spectateur, sur le point d’embarquer pour un voyage qu’il n’est pas près d’oublier.

    Un film dont le plus frappant est l’extrême liberté qui s’en dégage. La liberté du réalisateur de s’affranchir de contraintes narratives, d’utiliser l’ellipse pour aller à l’essentiel et ne filmer que ce qu’il a envie de filmer. L’audace de passer, par exemple, de la forêt nigériane à une boîte de nuit parisienne, sans transition, et de flirter avec l’ésotérique.

    Un film dont l’accent et la gueule de l’acteur principal, Franz Rogowski, marquent les esprits. Tout comme le regard perçant de Morr Ndiaye.

    Un film à la photographie superbe et dont chaque plan est un véritable tableau, sans toutefois tomber dans l'esthétique du vidéoclip.

    Un film dont la bande originale, composée par le toujours génial Vitalic, est un personnage du film à part entière. Tantôt abyssale, tantôt mélancolique, elle habille parfaitement la solitude, le mal-être, les tourments et la rugosité du personnage principal.

    Un film qui nous plonge dans un état d’inconfort, une sorte de rêverie éveillée, de par son ambiance lourde, ses personnages à vif et torturés, sa musique techno sombre.

    Un film dont certains diront peut-être que la forme tend à l’emporter un peu trop sur le fond mais qui révèle un réalisateur au potentiel énorme.

    Ma page ciné insta : fenetre_sur_salle
    Marius M.
    Marius M.

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2023
    Disco Boy met en parallèle deux histoires. La première, c'est celle de Jomo (Morr N'Diaye), jeune révolutionnaire au Nigéria, et de sa soeur Udoka (Laëtitia Ky). Tous deux sont également danseurs. De l'autre côté, Alekseï (Franz Rogowski), biélorusse taciturne, venant d'entrer illégalement en France. Sans papiers, il s'engage dans la Légion étrangère, motivé par l'obtention d'un titre de séjour. Il est envoyé au combat dans le delta du Niger, contre le mouvement écologiste dont fait partie Jomo.

    L'attention particulière portée aux images et à la lumière donne lieu à un premier film visuellement stupéfiant. Les corps sont magnifiquement mis en scène, notamment dans les scènes de danse; les mouvements sont soulignés par les jeux de lumière et rythmés par une BO électro efficace, signée Vitalic. Cependant, j'ai globalement trouvé que les images avaient pris le pas sur le scénario, qui me laisse plusieurs questions sans réponses, mais cela vient aussi du caractère poétique et mystérieux du récit. Mais si l'intrigue s'essouffle, la beauté des plans, elle, ne faiblit jamais.

    Retrouvez l'intégralité de ma critique: https://mariusmirone.wixsite.com/chimeres/post/disco-boy-la-puissance-du-corps
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 823 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2023
    "Disco Boy" est un film quelque peu déstabilisant. En effet, on passe de la fuite d'Alex et son ami dans le but de rejoindre la France et intégrer la Légion Etrangère à la résistance armée de jeunes nigérians. Seulement, l'intérêt de cette oeuvre prend tout son sens quand les deux histoires vont se recouper. Franz Rogowski est parfait en légionnaire qui va voir ses certitudes s'effriter peu à peu. Dommage que le cinéaste use et abuse d'images subliminales et de sons criants. Un ensemble original et détonnant qui laisse un peu sur sa faim devant la dérive de notre héros.
    Canengagequemoi
    Canengagequemoi

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2023
    Adoré. Une transe qui dure jusqu'au générique final. La musique m'a emportée. L'histoire est elliptique comme un mantra. Il faut se laisser porter par le grondement
    Jipéhel
    Jipéhel

    30 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2023
    Fumeux

    Il a fallu dix ans à Giacomo Abbruzzese, dont c'est le premier long-métrage, pour réaliser ce film. 91 minutes aussi bizarres qu’étranges. Dans le genre ésotérique pour ne pas dire abscons, c’est un must. Prêt à tout pour s’enfuir de Biélorussie, Aleksei rejoint Paris et s’engage dans la Légion étrangère. Il est envoyé au combat dans le Delta du Niger où Jomo, jeune révolutionnaire, lutte contre les compagnies pétrolières qui ont dévasté son village. Si Aleksei cherche une nouvelle famille dans la Légion, Jomo s’imagine être danseur, un disco boy. Dans la jungle, leurs rêves et destins vont se croiser. Ah bon ? Si on nous le dit, ça doit être vrai, mais alors qu’on explique à votre Jipéhel désemparé.
    En fin de compte, le seul intérêt de ce drame teinté de fantastique, reste les scènes au sein de la Légion Etrangère. Le personnage d’Aleksei est intéressant car complexe et évolutif, par contre, la partie nigérienne du film ne développe jamais l’autre figure qui devrait être centrale dans le film. A peine ébauché, on le perd de vue, avant qu’il ne réapparaisse contre toute attente - et sans aucune logique… oui je sais, il y a une facette fantastique dans le scénario… mais tout de même -, à des milliers de kilomètres de l’Afrique de l’Ouest. Faut dire aussi que le film, qui nous promène de la Pologne au Niger en passant par Paris, fait dans le genre halluciné, mystique et sans doute sous amphétamines. On prétend, ici, nous mener vers l’extase afin d’abandonner la violence du monde pour embrasser l’utopie et le rêve d’une danse ininterrompue. Quand je vous dis que c’est fumeux… A noter tout de même que les membres du jury de Berlin sont beaucoup plus intelligent que votre serviteur, puisque le film a reçu l’Ours d'Argent de la Meilleure contribution artistique, - ce qui, au demeurant, ne veut pas dire grand-chose -. La preuve !
    Heureusement, côté points forts, outre la musique de Vitalik, il y a Franz Rogowski, en tête d’affiche. C’est un immense acteur avec une profondeur de jeu assez rare. On l’avait déjà vu très à son avantage, dans Une Valse dans les allées ou Freaks Out, et là, il tente, parfois en vain, de nous faire partager la dérive hallucinée de son personnage quitte à nous perdre en route. Par contre, le reste du casting est d’une faiblesse insigne. Par pure charité, je tairai donc les noms. Reste le désir de ce nouveau réalisateur d’inventer – hélas parfois de manière trop systématique -, des images, rend forcément curieux de la suite de son parcours.
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