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Ratafia
5 abonnés
66 critiques
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3,0
Publiée le 20 mai 2023
Des chorégraphies nocturnes à la Holly motors, des plans photos dignes de LaChapelle, un univers de solitude (dont la danse du légionnaire en clôture de film) qui ne peut qu'évoquer "Beau travail", mais le scénario reste un brin faiblard. Bref, un premier voyage au bout de la nuit, esthétique, mais un peu foutraque.
Mise en scène réaliste et maîtrisée de la virilité et de ses excès. Le film suggère quelques critiques sur notre société comme la surexploitation, la manipulation médiatique, le déracinement. Cependant les messages ne s'encombrent pas d'idéologie et laisse le spectateur libre de ses propres interprétations. La brutalité et la sauvagerie apparaissent sans complaisance diversitaire.
Un film entre genre contemplatif et étude de moeurs contemporaine. Ce film a obtenu le prix très "particulier" de Contribution Artistique Exceptionnelle, a la dernière Berlinale. On nous enseigne, la "Chance" que c'est, d'intégrer La légion Étrangère pour des dizaines de jeunes Hommes qui rêvent d'une vie Meilleure. Faut être un Bonhomme : au sens littéral du terme, pour être sélectionné. Mais parallèlement, on nous enseigne le quotidien de la MEND un groupe terroriste Nigerien, qui nous enseigne que pour ne pas être exploité par les "Blancs" et pouvoir diriger au mieux sa vie, l'excellence, la rigueur sont les clés... Franz Rogowski est toujours aussi agréable à regarder, dans tous les sens du terme, et nous conduit dans cet univers rude mais nécessaire. Une œuvre étrange mais elle a le mérite de nous émouvoir et nous dire que dans la vie, quelles que soient les difficultés toujours écouter son Coeur.
A la fois audacieux et poétique, Disco Boy questionne et nous invite au voyage. Destins croisés, frontières entre territoires extérieurs et intérieurs, entre monde visible et invisible, rêve et réalité, y sont abordés sous un œil nouveau. Un film emprunt d’espoir qui nous rappelle que nous sommes des êtres libres et reliés. La musique entêtante de Vitalic est un pont entre les personnages, elle agit et vit avec eux, jusqu’à la transe.
Le film est uniquement beau visuellement, et musicalement il laisse quand même une petite empreinte pour le reste de la journée, mais à part ça... il n'a rien a envier à d'autres métrages !
Le récit, s'il y en a un, n'est pas compréhensible, les scènes s'enchaînent sans vraiment de liens entre elles et je ne vois vraiment pas les propos à en tirer. Il y a une forte opposition entre Aleksei, soldat de la Légion étrangère, et Jomo, révolutionnaire. Puis une sorte de pseudo romance, ou du moins fascination, d'Aleksei envers une jeune femme proche de Jomo...
La boîte de nuit à l'air d'être un lieu important dans le film, vu que la plupart des personnages se rencontrent et font "connaissances" (si on peut appeler se regarder longuement ainsi) dans ce milieu.
Je reste énormément déçu de film, quand bien même je n'avais pas d'attente avant de le visionner...
L'histoire d'une désillusion, d'un rêve brisé, de duos séparés, et d'un couple réuni dans la douleur et la mémoire, Giacomo Abbruzzese signe un grand film critique et emprunte les yeux d'Aleksei (Franz Rogowski) pour montrer tout ça au spectateur. Un rapport à la danse qui rappelle Titane de Ducourneau ou Joyland de Saim Sadiq, des couleurs et une image qui rappelle Gaspar Noé. Bravo
Bonne musique et dialogues reposants, jolies couleurs des caméras thermiques, voilà pour la forme ; vaudou pour teen-agers , et petit couplet anticolonialiste , voilà pour le fond. C'est ça qui envoûte certains critiques ? J'ai peine à y croire. Ah, apparemment , le réalisateur est tombé amoureux de son acteur (clone de Tcheky Karyo jeune, la comparaison s'arrête là), il le filme admirablement.
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J'ai eu très peur au début, avec une photographie plutôt moche, mais cela ne m'a finalement pas gêné, jusqu'à offrir même quelques belles images, et surtout, accompagnées sublimement par la musique de Vitalic. Le film est court et passe en plus très vite. Presque un clip. Je ne suis pas sûr d'avoir reçu le message qui devait être perçu. Les images sont en tête, ancrées, et c'est bien là l'important.
Une BO exceptionnelle mais un film un peu trop ésotérique pour moi. Il n’en reste pas moins que l’acteur principal du film est vraiment bon : Franz Rogowski à retenir. L’ensemble est pas mal sans plus.
Un film aux bonnes idées, bien réalisé et très bien rythmé mais qui manque cruellement d’approfondissement et de personnalité. Le protagoniste peut être assez touchant, mais il est le seul personnage un temps soit peu développé. Les acteurs ne sont pas tous très bons et la musique est assez insupportable. Les intentions étaient là mais l’exécution laisse souvent à désirer.
Disco Boy met en parallèle deux histoires. La première, c'est celle de Jomo (Morr N'Diaye), jeune révolutionnaire au Nigéria, et de sa soeur Udoka (Laëtitia Ky). Tous deux sont également danseurs. De l'autre côté, Alekseï (Franz Rogowski), biélorusse taciturne, venant d'entrer illégalement en France. Sans papiers, il s'engage dans la Légion étrangère, motivé par l'obtention d'un titre de séjour. Il est envoyé au combat dans le delta du Niger, contre le mouvement écologiste dont fait partie Jomo.
L'attention particulière portée aux images et à la lumière donne lieu à un premier film visuellement stupéfiant. Les corps sont magnifiquement mis en scène, notamment dans les scènes de danse; les mouvements sont soulignés par les jeux de lumière et rythmés par une BO électro efficace, signée Vitalic. Cependant, j'ai globalement trouvé que les images avaient pris le pas sur le scénario, qui me laisse plusieurs questions sans réponses, mais cela vient aussi du caractère poétique et mystérieux du récit. Mais si l'intrigue s'essouffle, la beauté des plans, elle, ne faiblit jamais.
Retrouvez l'intégralité de ma critique: https://mariusmirone.wixsite.com/chimeres/post/disco-boy-la-puissance-du-corps
Toute la première moitié du film est impressionnante. Dépouillée dans sa mise en scène. Quasi documentaire. Aucun effet, ni fioriture. Les comédiens ont de vraies et belles gueules de cinoche. On pense à Joachim Phoenix en mieux. C’est Intense, âpre et prenant jusqu’à la bascule où le film dévie de sa trajectoire et change de ton pour partir dans un égo trip psychadélique prétentieux et indigent qui plonge ce sans-papiers biélorusse dans une névrose obsessionnel déclenchée par le trauma de ce magnifique et fatal corps à corps dans le delta du Niger. À partir de là le film se dilue, se perd, se noie. Et nous avec.