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Un visiteur
3,0
Publiée le 22 juin 2020
En cette reprise d'activité des cinémas, les choix sont limités. "La bonne épouse" est un film plaisant où l'on évoque la condition des femmes avec humour. Le jeu des acteurs y est pour beaucoup. Ce n'est pas non plus le film de l'année mais on passe un bon moment.
A vouloir chasser trois lièvres, le réalisateur se prend les pieds dans le tapis. Il aurait pu rester dans le registre historique, ou féministe, voire même faussement celui de la comédie du genre parapluies de Cherbourg! Hélas il a tout mélangé jusqu’au ridicule. Dommage Phil
Si on ne s'attend pas à une comédie on ne peut qu'apprécier et c'est pour cela que ce film m'a un peu déçu. S'il est vrai que certains passages sont drôles il est vrai aussi que tous les gags sont dans la bande-annonce.
Passé ce problème le film est très intéressant et montre qu'en terme de droits des femmes on vient de loin.
Avis aux philogynes ce film a des qualités.
Un film avec des qualités pas assez mises en avant et des défauts trop "valorisés".
Malgré sa thématique en vogue, et utile pour le réveille citoyen, j’ai trouvé cette comédie pas terrible. En effet, son potentiel est mal exploité. Pour planter le contexte, on est balancé en 1968, juste avant la fameuse « révolution sociale » de Mai 68, qui va changer la donne de la société. À partir de cette date, les écoles ménagères vont commencer à disparaitre. C’est donc une date charnière. On va assister à un basculement. Pour découvrir cela, il y aura un zoom sur les deux générations. Celle de la directrice, et celle des jeunes étudiantes. C’est la première qui est un gros point noir. L’histoire de Juliette Binoche a beaucoup moins d’enjeux, en plus d’être ennuyeuse. Elle manque d’énergie. Chaque fois que l’on passe de son côté, on a l’impression de ralentir dans l’avancer. Le seul point positif, est qu’on peut voir un très bon Edouard Baer. Finalement, cela fait partir le récit dans tous les sens. C’est dommage car quand on passe sur les jeunes femmes, c’est plus impactant. On sent le vent de révolte et c’est bien mené. J’aime la manière dont monter la prise de conscience. Plusieurs sujets seront abordés comme l’indépendance ou la libération sexuelle. Les actrices choisies sont fougueuses. J’ai notamment apprécié Anamaria Vartolomei et Marie Zabukovec. Par contre, la fin ressemble à du grand n’importe quoi. On était presque à l’équilibre, mais ce final part dans tous les sens et refait chuter cette comédie.
Après avoir réuni pour la première fois Catherine Frot et Catherine Deneuve dans “Sage Femme”, Martin Provost s’entoure de Juliette Binoche, Yolande Moreau et Noémie Lvovsky pour une comédie sur l’émancipation féminine à la fin des années 60. Les trois drôles de dames tiennent à bout de bras une école ménagère en faillite. Les élèves sont devenus rares et commencent à ressentir le vent de liberté de mai 68. Les femmes commencent peu à peu à exercer des activités professionnelles et de loisirs sans avoir besoin de l’autorisation de leur mari. Si “La bonne épouse” se veut un hommage aux femmes et à leur courage, la comédie ne fait qu’enchaîner les situations cocasses noyant ainsi de plus en plus son message. Bien entendu, les décors, les costumes et les actrices en roues libres font plaisir à voir, mais la légèreté rate également le coche de la subtilité jusqu’à plonger dans le ridicule avec sa dernière séquence musicale. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Après biopics (Séraphine, Violette), drame familial (Où va la nuit) et comédie dramatique (Sage femme), Martin Provost s'essaie à la comédie pure. Et c'est toujours aussi bien réussi. Tout le casting est épatant. Juliette Binoche en tête, très drôle en bourgeoise coincée qui découvre la liberté. Yolande Moreau est toujours aussi impayable et Noémie Lvovsky hilarante. Les seconds rôles, masculins (Edouard Baer, François Berléand) et les jeunes filles, sont également parfaitement interprétés. Une belle direction artistique pour une belle reconstitution historique, avec chansons et émissions télé de l'époque. A un point charnière de l'Histoire (mai 68), un récit (avec des dialogues aux petits oignons) aussi drôle qu'intéressant et instructif sur l'émancipation des femmes qui se termine sur ce thème sous forme de comédie musicale. Encore un très bon film donc pour Martin Provost. La bonne épouse est une comédie agréable et rythmée, féministe et nécessaire. Manque peut être un peu plus de corrosif et de délire, à l'instar du Potiche de François Ozon, auquel on pense immanquablement. Une belle surprise malgré tout.
J'ai pas trop aimé ce film alors que j'aime beaucoup J. Binoche (radieuse dans ce film) et Y. Moreau…. Me suis un peu ennuyé. Les femmes et c'est très bien ''commandent'' dans la plupart des foyers depuis bien longtemps. Film à diffuser dans tous les pays musulmans! ET alors la fin comme disent certains frisent malheureusement le ridicule.
Une comédie sur la condition de la femme dans les années 60 et l'existence des écoles ménagères, assez sympa mais aussi assez inégale. Juliette Binoche est très bonne dans son rôle de directrice de cette école. Par le biais de ces femmes et de leurs élèves, on va suivre ainsi l'évolution des mœurs, veille de Mai 68. Autant la première partie m'a plu, autant la deuxième part un peu en vrille, trop de changement brutal et surtout une fin musicale qui est un peu ridicule... Pas mal mais aurait pu être mieux.
C’est un film qui montre le chemin parcouru et ce qui reste dans le combat d’égalité homme femme. Un chemin qui est montré avec le fait d’être la femme parfaite et qui ne résiste pas à son homme. Une femme qui a peur de devoir prendre seul les reines. Mais il montre aussi que la femme sait s’assumer même en l’absence d’un homme. La femme libre qui se sort des règles données pour créer les siennes : celle d’aimé qui elle veut et de pouvoir faire ce qu’elle veut sans l’autorité d’un homme. Tout cela fait grâce à un humour et énergie qui est présente tout au long du film.
Caricatural et complètement à côté de la plaque ! Un humour, si on peut parler d'humour, pitoyable, grotesque. J'aime beaucoup la comédienne Juliette Binoche et suis désolé de la voir surjouer dans ce rôle ridicule à mille lieux de ce qu'étaient ces enseignantes. La mère d'un ami, a été cette "bonne épouse" qui n'avait rien à voir avec cette potiche. Et ses élèves n'avaient strictement rien à voir avec celles du film ! Rendons justice : le tapis à fleurs de la chambre, la robe de nuit, le tailleur strict, la coiffure et les chansons respectent l'époque. Bravo ! Formidable ! À part cela ... Quel dommage de voir Juliette Binoche dans ce film désolant qui se prétend féministe, mais que les personnes qui ont vécu dans les écoles à cette époque, trouvent insultant.
Film avec un charme retro bienvenue , les actrices sont très bien , le sujet étonnant ou l'on se rend contre de l’évolution des mœurs. Quelques longueurs et quelques passages moins intéressant quand même.
Une comédie qui manque finalement de punch et de ressorts. Car après que le cadre eut été tracé, à savoir la manière dont juste un petit peu avant les « événements de mai 1968 » on formatait (parfois ou encore) les jeunes filles à ce qu’en attendait la société bourgeoise, patriarcale, traditionnelle, conservatrice et bien pensante, tout est rapidement dit et il n’y aura plus que des répétitions pour meubler et remplir le scénario. Dans le trio des trois actrices principales en charge de l’éducation de ces jeunes filles, c’est Noémie Lvovsky qui crève l’écran en religieuse de l’époque (pour ceux qui ont connu) plus vraie que nature ! Changement de registre par un final allégorique et chantant à la manière d’une comédie musicale. Bon, ce genre d’astuce de mise en scène c’est quand on ne sait plus trop comment conclure son sujet. L'ensemble reste toutefois sympathique et se laisser regarder facilement. A condition, de ne pas en attendre de trop sur les plans ironiques, sarcastiques et caustiques comme le thème abordé aurait sans doute pu le permettre par une autre approche. Madame Yvonne de Gaulle est à l'affiche d'un grand biopic historique. Là, elle est prend pour son grade ! Mais c'est à peu-près tout ce qui est osé.