Film affligeant qui donne l'impression d'être sorti de la naphtaline. La laque Elnett, l'Amie 8, et Adamo ne résument pas une époque. En 1967 j'avais 18 ans et ce film est vraiment caricatural. La pauvre Juliette Binoche en fait des tonnes pour essayer de sauver son rôle. Quel ennui ! Et la fin tourne au ridicule.
Pour l'avoir vu, l'idée du film est bonne, l' émancipation de la femme dans les années 60 avec un contexte original, cette école privée des bonnes manières pour mieux Appréhender ce qui était à l'epoque sous un aspect un peu humoristique avec de bons acteurs. Mais il y a un mais, après un bon départ, on s'ennuie un peu du à un scénario un peu faible ou pas très prenant pour qu'on reste plongé dans cette histoire..
Après un long confinement, ce premier retour dans les salles de cinéma est la bouffée d’oxygène parfaite pour s’évader avec ce film lumineux et frais (environnement, campagne, jardin, pièce à vivre…) qui nous embarque en 1968, période empreinte de liberté pour les femmes. Quelques scènes burlesques (mimiques, gestuel) nous laisse échapper un sourire. Yolande Moreau que j’apprécie incarne un personnage atypique et exigent remarquablement bien interprété. Edouard Baer qui n’a plus ses 20 ans est émouvant en « survivant » et « revenant » marqué par les épreuves de la vie. Par ailleurs, on suit avec passion les aventures de 4 des jeunes filles pensionnaires de l’école ménagère qui ont chacune une personnalité bien marquée occasionnant des rebondissements dans l’histoire. Le film souffre selon moi de quelques longueurs mais c’est globalement le plaisir qui l’emporte.
Très déçu par cette vision archaïque... Ma mère a étudié dans une de ces écoles et elle a appris beaucoup de choses puisqu'en plus des tâches ménagères classiques, elle a appris la gestion budgétaire, le bricolage, les bonnes valeurs à apprendre aux enfants... Les demoiselles sont mignonnes et collent à l'esprit de liberté de 1968, les actrices principales sont sympathiques mais l'histoire se noit dans des considérations irrespectueuses et de la mièvrerie romantique bancale... Pour éviter un sexisme anti hommes, Édouard Baer compense le côté strict de François Berléand par une décontraction bienvenue mais à la limite du ridicule par certains moments. Ridicule atteint par la scène finale... Df la sous comédie musicale de dernière zone et qui diffuse mal son message... Le vrai féminisme, c'est la communion femme-homme autour de valeurs respectueuses communes... Ce n'est pas ce qyf j' ai ressenti à la vision du film... Comme très communément actuellement, un film "d'époque" pollué par l'actualité...
La bonne épouse est un film intéressant dans son message et surtout très drôle de part ses personnages absurdes dès les premières secondes du film. Une école où l'on apprend à devenir l'épouse parfaite, la mort très peu tragique d'un des protagonistes, tout est surfait et c'est ce qui nous fait rire. Malheureusement, je trouve que le film se vante de valeurs pseudo féministes uniquement pour rentrer dans l'air du temps, la fin est décevante, on reste clairement sur notre faim, aucune des intrigues n'est résolue
L'humour poussif de ce film sent le rance et reflète davantage la ringardise du réalisateur et du scénariste que les canons de la fine plaisanterie du 21 ème siècle. Le casting lui-même - qui peut encore penser que Binoche a un potentiel humoristique ? - réunit une brochette de coureurs de cachets visiblement peu concernés par les dialogues dont on les afflige. Même celui qui a connu les années 60 a un peu de mal à sourire à cette caricature qui enfile les clichés - la vieille fille, la bonne sœur - comme des perles à un collier de niaiseries toutes plus lourdingues les unes que les autres : la scène de l'amoureux récitant la recette de l'apfelstrudel sous la fenêtre de sa belle m'a semblé durer un quart d'heure, mais j'ai peut-être dormi. On peut donc s'abstenir de subventionner ce type de cinéma qu'on croyait mort et enterré depuis longtemps. 1968, rappelons-nous, c'était l'année de Baisers volés ou de Rosemary's baby. Mais aussi malheureusement du Gendarme se marie ou du Petit baigneur. Visiblement, davantage l'inspiration de Martin Provost.
Pour moi qui habite les Vosges, ce film a une saveur particulière (puisque se déroulant en Alsace), j'en reconnais les villages et les paysages ... Le propos est intéressant, et les acteurs très bons (Juliette Binoche est saisissante) : petite mention spéciale à Edouard Baer et sa tirade sublime sur ... la choucroute ! Seul bémol à mon sens : la fin. Cette scène un peu longue tranche incroyablement avec le reste du film, ne lui apporte pas grand chose (sauf un petit sentiment de malaise parfois) même si les textes sont très bons. Bref, un film intéressant, intelligent, avec des bons personnages et le plus incroyable : il n'y a rien eu à inventer !
Un film qui se dit féministe mais qui en réalité ne l'est en rien .Une accumulation de clichés grotesques et une histoire prévisible, sans parler du message final contradictoire. Une recréation de l'époque totalement irréaliste (par exemple je suis assez sûre que le tie and dye n'existait pas en 67 -68 ).Et enfin un mot sur la chanson/danse finale , ni les paroles ni la musique ni la chorégraphie ne peuvent être sauver , les acteurs atteignent un sommet de ridicule , c'est d'ailleurs assez surprenant que Juliette Binoche est accepté de faire ça. Bref une soit disante comédie qui ne fait rire que par son ridicule non voulu et un film féministe qui n'est même pas cohérent dans son propos .
Très bien joué, bien mené, intéressant : période qui parait si loin (on a peine à penser que ces "écoles ménagères" ont duré jusqu'en 1968), mais bien actualisée