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AHEPBURN
101 abonnés
513 critiques
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4,0
Publiée le 5 juillet 2020
Avec un sujet plutôt austère le film réussit à être une comédie de mœurs chorale. Les seconds rôles ne sont pas éclipsés par les premiers rôles. C'est l'émancipation racontée avec humour et du fond. Même de courtes apparitions sont bonnes comme celle d'Edouard Baer. Je recommande ce film.
J'ai adoré. J'ai passé un très bon moment. Les décors, les vetements, les objets, m'ont rappelé mon enfance, l'ambiance de cette époque, la condition de la femme, la révolte des jeunes filles. Ne prenons pas trop les choses au sérieux et laissons nous surprendre.
Ce film me motive à écrire ma première critique, en effet je n'est pas du tout aimé ce film, aucune histoire et pas d'accroche. Un thème intéressant et toujours d'actualité qui méritais d'être traité avec plus de sérieux. Ce film est censé traité d'un sujet important mais vient le tourner en ridicule. Alors je ne conseille pas du tout ce film, je me suis ennuyée du début à la fin. Ce film n'a aucun but.
La bonne épouse appartient à cette typologie de film qui échoue dans le traitement de son sujet principal et réussit dans l'accessoire. La façon de traiter le tremblement de terre de mai 1968 impliquant la liberté des moeurs et l'émancipation féminine n'est que pâteuse en accumulant les petites scènettes et allusions peu drôles. L'ennui gagne rapidement. Le vrai point de vue du cinéaste est absent. il ne se contente que d'extraits d'émission de radio d'époque et de vagues reconstitutions des faits de l'époque. Enfin, la scène de comédie musicale, un temps surprenante et contre intuitive au vu de ce qui précédait, s'essouffle et lasse vite. Pourtant, ce sont les parties les plus intimistes telles l'amour saphique des deux jeunes filles et la curieuse relation entre les deux toutereaux, qui évoque les comédies américaines anciennes, les plus réussies, assez drôles et inventives. Saluons les trois actrices, qui font ce qu'elles peuvent, soit du bon travail dans un film médiocre surtout si on le compare à la façon dont Louis Malle avait procédé pour évoquer mai 1968 dans Milou en mai.
Il y a longtemps que je n'avais pas vu un tel navet. On est sorti au bout de 45 minutes. On n'avait pas ri une fois. C'est lourd et vulgaire. Le scénariste et le dialoguiste devraient se reconvertir dans un autre métier. Passeez votre chemin, il y a mieux à faire que de rentrer dans la salle pour voir ça.
La bonne épouse est un film qui nous permet d'appréhender la condition de la femme en France à la fin des années 60. .Certains passages sont assez droles notamment ceux avec la soeur Van Der Beck toutefois le film traine en longueur . Plusieurs moments sont derangeants : spoiler: l'histoire d'amour entre les deux jeunes pensionnaires est peu crédible , le changement de comportement de Juliette Binoche qui devient tout à coup féministe est brutal et surjoué et la scène de pseudo comédie musicale à la fin du film est plus que malaisante .
Revenir au cinéma dans une comédie est un vrai plaisir. D'abord parce que "La bonne épouse", avant d'être un récit saugrenu et emporté, est l'occasion rêvée pour des actrices aussi iconoclastes de s'engager dans cette histoire. On est quelque part en France, pendant les dernières années du règne de De Gaulle, rappelant avec acuité que l'émancipation des femmes dont notre société contemporaine s'enorgueillit tant, n'est pas si récente que ça. Les trois comédiennes, à commencer par Binoche, habitent leur demeure avec panache et humour.
Dans cette villa bourgeoise, on apprend aux jeunes-filles à devenir des mères et des femmes au foyer. On rit jaune en regardant cette pédagogie austère, construite sur des principes d'avant-guerre. D'avant-guerre ? En fait, les choses ne sont pas si anciennes qu'on pourrait l'imaginer. On a peine à se souvenir que le droit de vote pour les femmes a été gagné il y a si peu. "La bonne épouse" invite à contempler notre propre modernité où manifestement il est encore difficile de concevoir une femme qui commande notre pays ou une femme qui gagne au mieux la même chose qu'un cadre supérieur.
Le film joue avec les stéréotypes et les comédiennes s'en amusent avec entrain. Le récit tient haut la route et on est entraîné d'un bout à l'autre par les rires, les grincements de dents et les relents de comédie musicale. Voilà un film enchanteur qui donne envie de cinéma et d'intelligence ! Binoche remporte notre palme. Elle fait preuve d'un véritable amusement à incarner cette maitresse de pensionnat pour filles jusqu'à la scène finale où elle accède à la victoire du rire et de la sincérité.
Un sujet original et intéressant avec de très bons acteurs qui «sauvent» le film car l'ensemble n'est pas très bon. Mais Binoche, Baer et Yolande Moreau sont excellents. C'est une mauvaise caricature, ni drôle, ni crédible. Et pourquoi avoir situé expressément l'action à Boersch alors qu'en 1967, je peux vous l'assurer, pas une seule élève n'aurait pu parler ce francais «pointu» ? À part quelques paysages des Vosges, une poupée alsacienne jetée à terre et une choucroute garnie (il a oublié d'y mettre une cigogne...) cet ancrage géographique ne sert à rien dans le film. Financement de la region Grand-Est oblige ..? Le final n'est pas une mauvaise idée mais je me suis prise à rêver, ah ! si cela avait été un film de Jacques Demy..
film assez agréable à regarder avec des acteurs justes.Enfin bien sûr ce n'est pas un grand film .A voir quand même dans cette période;il faut aller au cinéma
Très bon moment, divertissant. Les décors des années 60 sont très réussis, Juliette binoche est inattendue mais formidable. Ce film permet de se rendre compte du chemin parcouru depuis 1968..
Film vu avec mes parents, qui étaient eux-même étudiants à cette époque. Nous nous sommes bien amusés, un film léger, parfait en post-confinement pour se détendre. La fin en comédie musicale est étrange, mais amusante. En revanche mes parents ne sont pas encore remis de la petite erreur de calendrier : les personnages écoutent à la radio la chanson " Siffler sur la colline " au début de leur année scolaire 1967-1968, or mes parents se souviennent parfaitement que cette chanson est sortie à la radio en mai 68, pendant les manifs, et en album en 69. Le scénario à quelques mois d'avance. Clin d'oeil amusant ;)
Film à voir, avec une reconstitution d'époque 1976/68 remarquable, et des décors d'Alsace superbes. Bonne distribution, des rôles principaux aux "petits rôles" avec certaines comédiennes prometteuses. Je le conseille aux femmes de tous âges pour qu'elles voient que nous sommes plus libres maintenant, et aux hommes aussi, pour qu'ils réfléchissent à ce qu'était LEURS exigences en ce temps-là. Le déjeuner avec François BERLÉAND seul aux milieu de ces femmes montre à quel point ce sont eux qui dirigeaient... ou pensaient le faire. Certes, la fin est un peu "étonnante" et m'a surprise, mais cela ne vaut pas l'avalanche de critiques négatives aussi dures que celles que j'ai lues. En tous cas, je ne regrette pas d'y être allée, et nous étions plus nombreuses à rire que les rares hommes présents. Sans doute parce ce serait "plus un film de filles" ?
Oui,très mauvais selon moi. Ce n'est pas drôle, cela n'atteint pas son but : parler du carcan dont les femmes doivent se libérer . Les actrices ,que j'adore pourtant, offre une caricature des personnages...A fuir!
Bonjour à tous, c'est le premier film que j'ai vu depuis le déconfinement et je n'ai pas été déçu. Tous les acteurs (surtout les actrices) sont géniaux. J'adore Juliette, Noémie et surtout Yolande lumineuse. Les quatre actrices principales de l'internat ont un bon avenir devant elles. Je recommande ce film pour se changer les idées. Bonne séance à tous. Salut.