Avant toutes choses, je n'ai rien contre le cinéma qui traite des désastres que produit la société de libre-échange ( Ainsi, j'aime les films de Loach, de Guedigian et de Stéphane Brize). J'avais vu lors de sa sortie "the rider" film précédent de C Zaho et je m'étais promis de ne plus aller voir un film de cette réalisatrice. Porté par les prix ( Oscar et lion d'or à Venise en 2020), qu'a remporté Nomadland, je décide d'aller tout de même voir ce film. Mal m'en a pris. Je reconnais que "nomadland "est un peu meilleur que "the rider", mais quel ennui, là encore !. Pour ne pas être trop désagréable, je sauverai les dernières 15 minutes de "nomadland " et aussi quelques scènes éparses, certes peu nombreuses . Le film manque cruellement de rythme et meme si le point de départ est intéressant, le scénario est finalement proche de la vacuité. Quant aux dialogues, ils sont inconsistants pour la plupart. La bande son est plutôt réussie, mais tout ceci est vraiment très maigre. J'avais lu une critique de "Nomadland" qui faisait référence au film de Sean Penn "into the wild" que j'avais beaucoup aimé. Ce n est vraiment pas gentil pour Sean Penn, car le film de Chloé Zaho n'arrive pas à la semelle des chaussures d"into the wild". L'actrice principale Frances Mc Dormand ést à la ville l'épouse d'un des frères Coen : ceci explique t il cela ? Je l'ignore. En tout cas , selon moi un film très largement survendu. On se souviendra du film d'Agnes Varda "sans toit ni loi" lui aussi lion d'or à Venise qui peut faire penser à "Nomadland" Mais là encore la référence plus ancienne était très supérieure à ce "nomadland". Terminons par des références aux films de Mallick que j'ai lues dans une critique de "Télérama ". Moi qui aime les films de Mallick que je suis depuis la sortie de son premier opus et venant de la critique professionnelle, les bras m'en tombent.