Derniers Avis : Le Menu - Page 30

La bande annonce de ce film m'a donné envie de le voir.
Très bonne prestation de Ralf Fiennes, mais à par ça je me demande en quoi ce film est classé dans la catégorie épouvante-horreur.
Scénario inexistant et finale décevant..
l'impression d'avoir vu un long métrage de la bande annonce, qui reste la plus grosse intrigue de cet œuvre.

Je crois qu'ils ont oublié de servir les mignardises de fin de repas et c'est tant mieux car à l'issue de la première demi-heure, on frôle déjà le sommeil lourd d'après gueuleton!
Rien de bien palpitant dans cet horrifique thriller culinaire car on sait rapidement ce qui va se passer et même Anya Taylor Joy semble s'ennuyer un brin... cela manque un peu d'idées et de rebondissements...
c'est dommage car l'ambiance est aguicheuse avec cette armée de cuisiniers aux ordres, cette grande baie vitrée et cette énigmatique majordome... le personnage du petit ami est également plutôt réussi !

"Le Menu" c’est l’histoire d’un concept génial magnifié par de très bons acteurs, une superbe photographie, une finesse d’écriture, et une mise en œuvre bluffante. C’est une expérience sans pareille. Qui même après la fameuse révélation, garde tout son charme. spoiler: J’ai notamment en tête cette scène aussi glaçante qu’hilarante dans laquelle le prétendu policier vient à leur secours avant de faire tomber les masques et de rejoindre le chef.
Assurément le meilleur film de mon année cinématographique. Bon appétit !

Hors d'oeuvre:
Un intrigant et mystérieux thriller gastronomique servi avec une pléiade de très bons acteurs, dans leurs rôles de convives triés sur le volet pour participer à la dégustation organisée par un prestigieux chef et son équipe retirés sur une île isolée.

Entrée :
Un savoureux premier méli-mélo de plats grâce à la présentation de l'ego démesuré de la plupart de ces invités issus de l'upper class (avec un sens de l'absurde très poussé sur certains, l'excitation aveugle confinant à la folie du fan gastronome interprété par un génial Nicholas Hoult en sera la constante la plus relevée), le tout dans l'ambiance de plus en plus anxiogène de la rigueur froide du déroulement du menu proposé par le chef, où le rôle de parasite inattendu tenu par Ana Taylor-Joy rajoute du piquant au milieu des tablées décontenancées.
Mention spéciale au plat de La Débâcle, tournant de ce "The Menu" en forme d'électrochoc parfait pour mener à son met principal.

Plat de résistance:
L'objectif ultime de cette dégustation révélé sur fond de désillusions amères et de revanche sociale à l'acidité bien pensée mais peut-être pas aussi forte que présagée une fois en bouche, agrémenté aussi hélas de péripéties de survival de plus en plus basiques (tentatives de fuites & co), bien moins saisissantes et surprenantes que lors des premiers services, dans l'attente du dernier acte.
Des pics d'humour noir réussis, portés par des remarques incisives et les réactions déconcertantes de certains protagonistes face à la situation (comme prévu, la distribution d'acteurs en est aussi un sacré exhausteur de goût !), donnent tout son sel à cette partie du repas peinant quelque peu à rassasier complètement.

Dessert:
Plus aboutie que ce qui a précédé, une conclusion ayant le mérite d'aller jusqu'au bout des intentions les plus noires de ce menu (avec ce ton sarcastique qui en est désormais l'indissociable condiment) tout en nous laissant sur la note délicieusement sucrée de la relation humaine et de la passerelle de perspicacité intelligemment construite entre le chef et son invitée la plus imprévisible.

Digestif et Addition:
"The Menu" nous fait sortir de table avec le sentiment d'avoir assisté à une proposition de repas indéniablement originale mais dont l'excentricité s'est parfois tarie au fil de sa durée, et ce malgré la belle porte de sortie trouvée par son dénouement. On en retiendra surtout la fascination grandissante exercée lors de la montée en puissance de ses premiers services, son humour toujours aussi impeccablement mordant et, évidemment, son casting sans qui l'ambiance n'aurait clairement pas été la même (on laissera un bon pourboire principalement à Anya Taylor-Joy et Ralph Fiennes mais tous en méritent un).

Un excellent film qui nous pousse à réfléchir sur l'art, l'artiste, les critiques et les consommateurs. Le casting est bon, le rythme la musique le thème aussi. Ça m'a fait penser à la dernière palme d'or.

Film de genre insipide et sans saveur pour le spectateur moyen venu pour se détendre;
Je suis allé le voir histoire sans rien en attendre et n'ai même pas pu profiter de la séance pour somnoler.
Le personnage d'Anya Taylor-Joy enchaîne répliques cyniques sur répliques cyniques selon le schéma précis de ce que peut penser le public récalcitrant à chaque instant, tandis que le personnage de Ralph Fiennes empêche le public ne dégustant pas le film à s'assoupir par des claquements de mains et des hurlements assourdissants en canon avec les cuisiniers toutes les 3 minutes.
Simplement malaisant, caricatural, de mauvais goût, antipathique, désagréable; le génie autoproclamé s'embrase et l'invitée quitte la table non rassasiée et pourtant bien satisfaite de débarrasser les lieux.

Certaines œuvres sont faites pour être écrites, d'autres dessinées, d'autres filmées; Ce portrait n'est tout simplement pas fait pour être placée sur pellicule.

Dans ses meilleurs moments, Le Menu est une comédie noire assez mordante sur la haute gastronomie avec un chef mégalo, tyrannique, excédé par la pression de son métier et l'ignorance de ses clients, interprété avec beaucoup de jubilation par Ralph Fiennes. Hélas, c'est aussi un film d'horreur bêtement sadique et prévisible au possible.

Ce film, réalisé par Mark Mylod et sorti tout récemment, n'est pas mal du tout ! Nous suivons ici un groupe de quelques personnes partant déjeuner dans un restaurant gastronomique très select se situant sur une île déserte. Mais très rapidement, ils vont s'apercevoir que le dîner ne se déroulera pas comme prévu. Je précise d'ailleurs que c'est vraiment préférable de ne pas regarder bande-annonce ni de trailer avant car le film en est d'autant plus marquant lorsqu'on ne sait pas à quoi s'attendre, surtout dans un film comme celui-ci ! Effectivement, le film est divisé en plusieurs chapitres, chapitres qui se divisent suivant les plats du fameux menu. Et si ces plats sont des plus en plus surprenants et audacieux pour nos personnages, les chapitres deviennent de plus en plus troublants et dérangeants pour les spectateurs. Et c'est vraiment quelque-chose à souligner car c'est ce qui fait toute la force du film ! En effet, le film ne cesse de surprendre son spectateur avec une très bonne montée en pression mais également une montée dans "l'étrange". Si, au début, tout se passe comme prévu, les personnages présents sur l'île vont commencer à adopter un comportement de plus en plus étrange et le film bascule d'ailleurs à partir d'un certain point, point particulièrement marquant spoiler: (le suicide du sous-chef)
! Cet effet dérangeant est également amplifié par l'ambiance très oppressante, dû au huis clos. C'est d'ailleurs un genre très difficile à gérer car il est très facile de tomber dans l'ennui ou dans une certaine lassitude mais l'écriture de l'intrigue pleine de rebondissements permet au film de ne jamais tomber dans cet écueil. D'ailleurs, sous ses airs un peu "intello" correspondant aux codes de l'elevated horror, le scénario se cale en réalité sur le côté très prétentieux du restaurant, des personnages et du menu dont seul l'héroïne semble d'ailleurs faire exception. Malgré tout, je trouve que le film tombe quelques fois dans la simplicité, notamment avec certaines questions qui restent sans réponses et puis surtout avec des personnages (notamment l'héroïne et l'antagoniste) qui manquent un peu de profondeur, un peu de background mais spoiler: également concernant les cuisiniers dont on se demande ce qui les pousse à mourir avec le chef, pourquoi ils sont tant dévoués à ce dernier
. Ce qui est très dommage car on ressort de la salle satisfait par les émotions que le film nous a transmis mais également avec un sentiment de frustration donnant cette impression d'inachèvement. Et c'est d'autant plus dommage que les autres personnages sont très bien écrits et semblent d'ailleurs sortis tout droit d'un roman d'Agatha Christie, dont on retrouve plus ou moins les mêmes archétypes (je parle notamment de "Mort sur le Nil" et du "Crime de l'Orient-Express"). Concernant les acteurs, nous avons principalement Anya Taylor-Joy, Ralph Fiennes, Nicholas Hoult et Hong Chau qui jouent très bien. "Le Menu" est donc un film bien surprenant et déstabilisant mais qui donne sur certains points cette impression de n'être pas aboutit, ce qui est bien dommage !

Surprenant thriller. L'intrigue progresse par étapes à chaque plat du menu. Le concept est très original. Cette dégustation en enfer d'une cuisine expérimentale dans un restaurant chic dont le grand chef est maître du jeu est une critique satirique cinglante et grinçante de la société élitiste. L'humour noir ne manque pas, les scènes horrifiques loufoques préparées avec minutie nous interloquent. Ralph Fiennes et Anna Taylor-Joy sont géniaux.

Ça pourrait faire penser à la grande bouffe mais c'est beaucoup plus profond.
Les difficultés du métier, le covid, l'être humain,
La critique...
Et surtout l'art.
Bien envoyé.
Tout ça avec un super casting,
Des idoles d'aujourd'hui, et d'avant.

Un film très surprenant où le réalisateur montre le vrai visage de tout ce beau monde très aisé qui vient découvrir un menu hors du commun et sensé leur procurer beaucoup de plaisir.
Epoustouflant, je dirai même glaçant... du début à la fin des sensations très fort tes.

Rares sont les films à vous procurer un tel sentiment de satisfaction une fois sortis de la salle. De la première à la dernière minute, « Le Menu » déroule ses plats de manière rigoureusement maîtrisée et jubilatoire pour que chaque spectateur sorte de la séance repu et sustenté cinématographiquement parlant. On ne sait jamais où le chef va nous emmener et le film a le mérite de nous plaire et de nous satisfaire à tous niveaux. A notre esprit en premier lieu, par l’intelligence de son propos. Puis à nos neurones, par le mystère entretenu qu’on aimerait bien pouvoir percer. Ensuite et forcément au niveau de nos papilles qui sont fortement stimulées par la grâce des plats servis. Et, enfin, à nos yeux, constamment flattés et sollicités via la maestria de la mise en scène, du décor et de ce petit jeu de massacre joliment préparé et orchestré. L’originalité est devenue une denrée rare au cinéma et s’il y a bien une chose que l’on ne pourra reprocher à ce long-métrage c’est bien sa banalité. On est tout le temps étonné, amusé et captivé et c’est vraiment peu commun.

Ce côté extrêmement inventif et rare du postulat de base aurait pu être mis à mal par une exécution sommaire ou des développements hasardeux voire même un fameux effet pétard mouillé comme tant de films bourrés de mystère ont déjà eu le malheur de subir (par exemple, le dernier Shyamalan « Old »). Ici on est tout aussi surpris et galvanisé que par le magistral et complètement dingue « Men » sorti au printemps dernier, mais dans un ensemble bien plus accessible. En effet, « Le Menu » devrait pouvoir plaire au plus grand nombre, ce n’est pas un film élitiste et c’est tant mieux. D’ailleurs, drôle de voir qu’un chef-d’œuvre comme celui-là puisse clore cette année de cinéma 2022 alors qu’un autre film culinaire mais diamétralement opposé l’avait entamée de toute aussi belle manière. On parle ici de « The Chef » et de son incroyable plan-séquence bluffant et inoubliable. Également, on pense ici un tout petit peu, en ce qui concerne la tonalité générale et la victime des sarcasmes, à la Palme d’or « Sans filtre », elle aussi baignée dans l’humour noir et grinçant et fustigeant les classes sociales privilégiées de ce monde. Une cible, certes facile, des très riches, des influenceurs et des nantis de ce monde, mais toujours jouissive. Et le final nous fait très légèrement penser à un cousin lointain de « Midsommar » mais en plus drôle. On n’en dira pas plus!

Durant près de deux heures que l’on ne verra pas passer (mieux, on en redemanderait presque), on aura peu à redire. Allez juste pour le sport, on peut par exemple parler de la mère du chef, source de plein de possibilités narratives dont on ne fera rien, mais c’est vraiment marginal. L’immense créateur de la toute aussi immense série « Succession » Mark Mylod (dont c’est le premier film, chapeau!), va donc nous proposer au gré des plats une étude au scalpel des fortunés de nos sociétés. Une étude dont les ingrédients tout autant que les cibles sont les convives du repas. Dans un huis-clos aux dialogues succulents et aux péripéties parfaitement millimétrées qui ne nous laissent aucun répit, on va donc subir avec grand plaisir les états d’âmes d’un grand chef de la gastronomie qui va péter une durite. Ralph Fiennes est impérial dans ce numéro d’équilibriste et ses convives sont un bel aperçu de caricatures des privilégiés de nos sociétés ou des fameux 1% de ce monde, assez déguisées pour que cela ne se voit pas trop. Avec un humour corrosif au possible, ce petit ballet de saveurs et de finesse gustative va aussi écorner tous ces grands prêtres de la cuisine, des critiques aux pseudos-spécialistes en passant par les habitués qui n’y connaissent rien et les stars. « Le Menu » est donc un long-métrage de très haut niveau qui nous remplit l’estomac avec beaucoup de goût et de finesse. Délicieux et surtout immanquable.

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Un casting intéressant et une bande annonce plutôt vendeuse mais quelle déception: Une intrique insipide voir inexistante, une fin d'une nullité rarissime. Une série B de film d'horreur mélangée avec top chef, passer votre chemin.

Malgré un concept original et prometteur, le film ne tient pas toutes ses promesses et m'a laissé un goût d’inachevé. Passé la révélation d'un élément important, le film bascule dans une séquence qui n'offre plus guère de surprises et perd de son intérêt scénaristique. Je regrette aussi que les motivations et histoires personnelles des différents protagonistes ne soient pas plus développées. Ainsi, la critique-satire sociale reste une toile de fond abordée de manière assez superficielle.

Vu ce 18 novembre en avant-première : n'allez pas déguster ce film sans saveur ni odeur car tout ce qui vous restera sera une indigestion.