Menu bidon très paresseux avec une partie des acteurs qui cachetonnent en restant sagement assis à leur table alors qu'ils savent qu'on veut les tuer et une autre partie debout aux fourneaux aux ordres du chef psychopathe Fiennes qui déblatère tranquillement sans que personne ne lui saute dessus pour le prendre en otage et calmer les OUI CHEF de ses gardes marmitons. Ce film est d'un ridicule pathétique.
Qu'il est bon de savoir que, encore à notre époque, des scénaristes ont de quoi nous surprendre. Le Menu déteint par son originalité sur le traitement des "privilégiés" de la haute société et cet intraitable chef soucieux de les remettre à leur place. Le casting est excellent, l'image parfaite, on rit, on est surpris, vraiment un bon moment. Le final, un poil copié sur Ratatouille, est somptueux.
Le spectateur est interpellé et troublé en goûtant ce menu dont les personnages se dévoilent au fur et à mesure des plats dans un huis-clos féroce et étouffant. Orchestrée par le magistral Ralph Fiennes en chef cinglé et l’énigmatique Anya Taylor-Joy en convive tenace, cette diatribe de la vision de la gastronomie par une fraction de la clientèle, pousse très loin un règlement de comptes social de manière totalement décalée.
Quand une soirée gastronomique tourne en nuit d'horreur...Plein d'invraisemblances mais Ralph Fiennes joue bien le gourou dérangé et c'est bien filmé. On ne peut guère en dire plus sur un film qui joue avant tout sur le malaise.
Une film vraiment étrange ! On se laisse faire tout le long dans ce dîner qui n'a rien d'habituelle... Il faut reconnaître qu'il n'y a pas d'autre film comme celui-ci ! A voir.
J'ai bien aimé ce film au déroulé perturbant et déroutant. On cherche à prévoir la suite sans jamais vraiment y arriver, le scénario trouve des moyens de nous surprendre !
Une bonne idée de base, avec tous les éléments pour réussir Mais même si le métrage est intéressant, tout n'est pas bien exploités. Je retiens surtout les prestations de Ralph Fiennes et de Anya Taylor-Joy. Par contre celle de Nicholas Hoult est mauvaise dans le sens où son personnage est beaucoup trop caricatural. Bref, j'ai apprécié la dualité entre Fiennes et Anya Taylor-Joy qui apporte tout son sel au film.
Ce film a été très bien réalisé. L’intrigue est au rendez-vous. L’acTing, et maîtriser à la perfection. la mise en scène également je recommande vivement ce film.
Ce long métrage retrace le déroulé d’un dîner de la haute gastronomie dans l’un des restaurants les plus en vogue tenu par le célèbre chef Slowik, interprété par Ralph Fiennes. Celui-ci a trié sur le volet ses clients d’un soir et va leur faire vivre un moment ( menu ) inoubliable. Le scénario se pose très simplement, on va suivre Tyler et Margaux à ce dîner, puis les autres personnages vont se dévoiler au fur et à mesure de l’intrigue, intrigue entièrement orchestrée par le chef Slowik. Ce chef est le chef d’orchestre, il va rythmé le thriller très efficacement. En effet l’intérêt du spectateur est capté en permanence grâce au personnage de Margaux : le grain de sel qui va gripper la machine et mettre à mal le plan machiavélique du chef. Malgré le fait qu’il annonce comment se finira son menu, on se rend compte que le pourquoi de toute cette mise en scène revêt une importance capitale. Rien n’est gratuit. C’est pourquoi ce film ne peut être vu comme un simple divertissement, c’est une véritable critique de l’impact de la haute gastronomie sur les clients eux-mêmes et surtout sur les chefs. La recherche de la perfection et l’obsession de la complexité implique une forte pression, mais jusqu’où celle-ci peut-elle amené à la rupture psychique ? Cette sophistication de la gastronomie n’est t-elle pas contraire au plaisir ? Plaisir nécessaire aux deux parties ( client et chef ) pour obtenir un équilibre parfait. En somme quelle est l’ingrédient principal d’un plat ? A toutes ces questions, ce film apporte des éléments de réponses, ensuite à chacun de se faire son avis. Ce long métrage est à mon sens l’un des plus sous estimés de 2023 de part son scénario, sa réalisation et la performance exceptionnelle de Ralph Fiennes. Captivant, dérangeant et philosophiquement prenant.
Le Menu surprend car il montre une large retenue, sorte de pudeur savoureuse, qui pourrait vite partir à l'excès mais qui reste finalement totalement apprivoisable jusqu'à son dénouement. Sans excessivité donc, en tous cas l'excessivité attendue derrière ce genre de films qui nous convie au rassemblement délectable d'individus qui partagent sans le savoir une expérience unique. Triangle Of Sadness (2022), Sererance (2006), Get Out (2017), Cube (1997), El Hoyo (2020); On pourrait poursuivre la filiation avec la série Squid Game mais on peut surtout et plus récemment citer Hunger (2023) qui partage davantage de points communs avec ce menu qui finalement manquerait quelques peu d'assaisonnement pour gagner ses autres étoiles.
Intriguant jusqu’à l’énoncé du troisième plat, ce mystérieux huis clos gastronomique, critique cynique d’une certaine caste élitiste, se transforme une fois le choc passé, en tambouille punitive. Perdant de sa saveur initiale, le scénario montre dès lors des signes de péremption et s’effrite petit-à-petit jusqu’au dessert. Dommage car l’esthétisme du film est particulièrement soigné et sa distribution assure le service, Anya Taylor-Joy et Ralph Fiennes en tête.
Le Menu mise tout sur la mise en scène et les effets de style. Mais au delà de ça, l'écriture est grossière, alignant les poncifs et les caricatures. Pour un thriller, l'ensemble manque cruellement de crédibilité, tout semble factice, d'autant plus avec des personnages dont la psychologie ne fait aucun sens.
Difficile de savoir vers quoi le réalisateur britannique Mark Mylod a voulu embarquer le spectateur, mais il a parfaitement réussi son coup. En effet, ce long-métrage, sorti en 2022, constitue une belle surprise tant il aiguise les sens. Avec un climat anxiogène dont on ne parvient jamais à se débarrasser, le film nous plonge lentement dans un délire horrifique accompagné d’un humour noir savoureux. A l’aide de rebondissements inattendus, l’histoire prend le temps d’égratigner quelques nantis réunis autour d’un repas gastronomique concocté par un chef cuisinier maléfique (Ralph Fiennes). Malgré le drame qui frappe ces individus privilégies on prend un certain plaisir à les voir souffrir. C’est bien là tout le paradoxe de ce récit dont la morale reste incertaine. Bref, une œuvre qui se déguste avec gourmandise compte tenu de son originalité.