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    Wet Season
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Wet Season" et de son tournage !

    Genèse

    Alors qu’il était en promotion d’Ilo Ilo, son premier long-métrage, Anthony Chen a imaginé le personnage d’une femme en crise de la quarantaine : « Pour Wet Season, j’ai pensé à un personnage qui peine à concilier les attentes d’une femme d’aujourd’hui, qui travaille, avec ses devoirs d’épouse et de mère. Elle essaye désespérément d’avoir un enfant et son mariage bat de l’aile ». Le réalisateur s’est reconnu dans le désarroi et la douleur de son héroïne puisque son épouse et lui-même essayaient d’avoir un enfant depuis plusieurs années.

    Saison humide

    Singapour est un pays tropical où il fait chaud et ensoleillé toute l’année, sauf pendant la mousson où il pleut quasiment sans interruption pendant six ou huit semaines. La pluie était présente dès l’écriture car elle représentait, aux yeux d’Anthony Chen, l’état émotionnel de Ling. Le réalisateur explique les choix artistiques qu’il a fait pour mieux faire sentir l’effet de la pluie : « j’ai pensé que le film devait être en écran large : l’image a un ratio de 2:39, alors qu’Ilo Ilo était en 1:85. Et j’ai décidé qu’il n’y aurait pas de musique. Avec l’équipe « son » on a pensé que la pluie serait l’environnement sonore du film. Une musique l’aurait rendu trop sentimental ».

    Filmer le déluge

    L’équipe a envisagé d’utiliser des effets spéciaux numériques pour la pluie mais ils étaient trop coûteux et auraient créé un décalage avec le réalisme du film. Ce sont finalement des litres d’eau qui ont été projetés de manière traditionnelle pour simuler la pluie. Il a fallu surveiller le volume d’eau utilisé car Singapour n’est pas auto-suffisant en eau et celle-ci, venue de Malaisie, coûte cher.

    Distance

    Le réalisateur privilégie une certaine pudeur dans sa mise en scène. Il apprécie donner à ses personnages et aux spectateurs de l'espace : « Dans beaucoup de films, on impose quelque chose aux spectateurs. Mais il y a une élégance à observer la vie en se tenant un peu en retrait. Et on peut émouvoir les gens sans être sentimental ». L'une de ses inspirations visuelles a été le peintre danois Vilhelm Hammershoi, dont le travail représente des intérieurs vides où figure parfois la silhouette d'une femme de dos, dans des gammes de gris et de blanc. Anthony Chen explique : « Malgré l’absence de gros plans ou de visages, il y a énormément d’émotions et de récits qui naissent de ces tableaux. Ils me laissent la place d’imaginer les relations entre ces femmes et leur environnement ».

    Retrouvailles

    Anthony Chen retrouve Yann Yann Yeo et Koh Jia Ler qu'ils avaient dirigés dans Ilo Ilo. Ses retrouvailles n'étaient pas préméditées mais après un an et demi de casting, le réalisateur s'est tourné vers eux pour jouer les héros de Wet Season. Il se souvient : « C’est en tombant sur une photo que Koh Jia Ler avait postée sur Instagram que j’ai finalement décidé de le rappeler. Il a ébloui l’équipe aux essais : il a beaucoup grandi depuis Ilo Ilo mais il a gardé dans son jeu un instinct très sûr et un sens du rythme ».

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