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    Wet Season
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    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2021
    Un beau portrait de femme face aux épreuves de la vie, à la fois sensible, délicat et touchant, illuminé par l’interprétation pleine de justesse de son héroïne.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 575 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2021
    Ling ne semble pas satisfaite de la vie en effet il faut attendre la moitié de Wet Season pour la voir sourire. Elle est obsédée par l'idée d'avoir un bébé mais son mari ne semble pas aussi intéressé préférant sortir boire avec des clients plutôt que d'assister aux séances de fertilité de Ling. L'intrigue n'est pas originale mais le fait que le film se déroule à Singapour la rend inhabituelle pour le public européen avec des éléments peu familiers comme le wushu (une sorte d'art martial gymnique) et des fruits et légumes jamais vus. Dans les limites de leurs rôles Yann Yann Yeo sont bien et dans le rôle de Ling qui est un personnage central assez sympathique et le Weilun de Jia Ler Koh est un héros au visage frais. Ce film n'est certainement pas un de ceux qui m'ont fait perdre mon temps mais étant donné le caractère prévisible de l'intrigue et les limites des personnages en particulier de Weilun dont on n'apprend jamais assez je doute qu'il reste longtemps dans ma mémoire. Mais pour ce qu'il était ce film je l'ai bien apprécié...
    mat niro
    mat niro

    356 abonnés 1 827 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2020
    Ling est professeur de Chinois dans un lycée mais désire avant tout avoir un enfant avec son mari qui la délaisse. Petit à petit, elle va se prendre d'affection pour un élève, Wei Lun, à qui elle va consacrer de plus en plus de temps. Anthony Chen trouve le ton juste pour décrire la vie d'une jeune femme en plein questionnement existentiel. Une grande sensibilité se dégage de ce film malgré un scénario assez prévisible. C'est très agréable à suivre et Yann Yann Yeo est très juste dans ce portrait de femme.
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 355 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2020
    j'ai aimé la sensibilité du film, et l'histoire peu ordinaire de cette proffesseure de chinois
    dans un lycée de garçon.....C'est un film réaliste qui se déroule à Singapour, un portrait
    de femme....La vie entre son foyer et l'école...c'est plutot bien filmé, musique discrète
    voire absente, et les rapports humains sont simples et sincères...Cette histoire pourrait
    arriver à chacun, En France comme à Singapour...Il y a des passages teintés d'humour
    au troisième degré, des scènes plus crues voire gênantes (la diarrhée), quel intérêt ?
    On retiendra surtout une certaine richesse des rapports humains....Pas mal....
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Je suis surpris qu’aucune critique ne fasse référence à Mourir d’aimer d’André Cayatte, sorti en 1971 et s’inspirant de l’affaire Gabrielle Russier qui eut un retentissement jusqu’au plus haut sommet de l’état, le Président Pompidou citant en réponse à un journaliste qui lui posait la question lors d’une conférence de presse, la phrase d’Eluard « Moi, mon remords, ce fut la victime raisonnable au regard d'enfant perdu, celle qui ressemble aux morts qui sont morts pour être aimés » … Je ne pense pas que le réalisateur singapourien Anthony Chen ait eu ce film à l’esprit en réalisant Wet Season , mais l’histoire m’y a fait indéniablement penser….En mal d’enfant, ayant tout essayé des ressorts de la PMA, Ling, venue de Malaisie, exerce sans joie son métier d’enseignante de chinois dans un lycée de Singapour où chacun préfère parler anglais et où l’enseignement du chinois est dévalué…Son couple bat de l’aile, elle entretient un lien affectueux avec son beau-père , infirme, aphasique dont elle s’occupe avec douceur et attention…Elle aide aussi un de ses élèves, Wei Lun, qui rencontre des difficultés en chinois en lui donnant des cours de rattrapage…. Sans vraiment se douter ou en se le cachant que ce garçon n’est pas insensible à son charme, et qu’il collectionne sur son smartphone une série de photo volées…C’est joliment photographié, tout en lenteur et délicatesse…c’est très pudique, sans effets mélodramatiques, sans message féministe…Un beau portrait de femme qui sortira peu à peu de sa torpeur et retrouvera le goût de vivre , … Du cinéma doux, qu’il convient de voir avec abandon, en acceptant un rythme volontairement lent. Le personnage principal, Ling (interprété tout en retenue, par l’actrice chinoise Yann Yann Yeo) , est émouvant, en accord avec la mousson qui s’abat sur Singapour (il pleure dans son cœur comme il pleut sur la ville) …. Cette pluie omniprésente qui représente aux yeux d’Anthony Chen, l’état émotionnel de Ling et constitue l’élément sonore du film….
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Super ! Délicatesse et retenue, le film est tout en nuance pour évoquer le désir de vie, la solitude, l'amour et la mort. Comment ne pas être touché ?
    Yves G.
    Yves G.

    1 465 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Ling est une Chinoise de Malaisie qui s’est installée depuis une dizaine d’années à Singapour. Elle y vit avec son mari, qui, au fil du temps s’est lentement éloigné d’elle, et avec son beau-père lourdement grabataire. Elle suit sans succès un protocole médical exigeant pour avoir enfin un enfant. Elle enseigne le chinois dans un lycée de garçons. C’est là qu’elle rencontre un de ses étudiants, Wei Lun.

    Coïncidence des calendriers, "Wet Season" arrive sur les écrans français trois semaines après "La Beauté des choses", un film suédois qui racontait déjà la relation amoureuse entre une professeure et son étudiant. Ce film-ci datait de la fin des années 90 ; celui-là est contemporain. Celui-ci nous vient d’Europe, celui-là d’Asie. Deux façons donc, différentes dans le temps et dans l’espace, d’évoquer le même sujet.

    La première différence est la façon dont est traitée la sexualité. Elle est omniprésente dans le film suédois, joyeuse, libérée. De là à dire que nous autres, Européens, sommes libidineux, il n’y a qu’un pas que je n’oserai franchir. Rien de tel dans le film singapourien où la relation entre Ling et Wei Lun est quasiment platonique. La moiteur équatoriale annoncée par le titre n’est pas au rendez-vous.

    La seconde – qui n’est pas sans lien avec la première – est la place respective de l’individu et de la famille. Sans exagérer les différences (les deux films leur donnent à l’une comme à l’autre une place importante) et risquer les raccourcis caricaturaux, les déterminants familiaux sont plus importants dans le film asiatique que dans le film européen. Ling est engluée dans une famille qui l’étouffe – un mari de plus en plus absent, un beau-père de plus en plus malade. Elle cherche avec Wei Lun le fils qu’elle ne parvient pas à concevoir. Wei Lun quant à lui, dont les parents sont cruellement absents, cherchent en Ling une mère de substitution.

    "Wet Season" est entièrement filmé du point de vue de Ling, tissant le beau portrait d’une femme en plein désarroi, confrontée à des choix existentiels : quitter son mari ? retourner en Malaisie auprès de sa mère ? avoir un enfant ? Seul défaut de ce parti pris : laisser dans l’ombre la figure de Wei Lun réduit à un rôle accessoire.
    traversay1
    traversay1

    3 584 abonnés 4 865 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2020
    6 ans plus tard, le cinéaste singapourien Anthony Chen retrouve son acteur d'Ilo Ilo dans Wet Season, son deuxième long-métrage. Le jeune garçon est devenu adolescent et le réalisateur a troqué la chronique familiale pour une histoire tout en mélancolie, celle du premier amour pour le garçon en question, qui risque de ne pas durer plus longtemps que la mousson. Mais ce n'est pas lui le protagoniste principal, tout au plus sert-il de révélateur pour le personnage incarné par la très remarquable actrice malaisienne Yan Yan Yao. Ce portrait de femme au bout de son mariage et en mal d'enfant est un récit d'émancipation assez classique, fort joliment rehaussé par le style de Chen, sa pudeur et sa délicatesse, qui donnent une élégance raffinée à une intrigue qui aurait pu verser dans le scabreux. C'est loin d'être le cas et ce, même si on aurait aimé que les personnages secondaires soient davantage étoffés (le mari). Certes, le rythme de Wet Season est parfois languissant mais à plusieurs reprises le film nous surprend par une scène soit infiniment poignante, soit légèrement audacieuse. En filigrane, Anthony Chen évoque l'évolution de la ville-État qu'est Singapour, son quotidien au milieu des embouteillages noyés sous la pluie, comment la langue chinoise perd de plus en plus de terrain par rapport à l'anglais ou les opportunités, qui sont aussi des contraintes, pour des exilés voisins de la Malaisie. En somme, Wet Season est à la fois un voyage et une initiation. Contés avec un mélange réussi de douceur et de réalisme social.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2020
    Dans Wet season, Anthony Chen troque la chronique familiale d’Ilo Ilo, Caméra d'or en 2013 au Festival de Cannes, pour un portrait de femme dont la subtilité n’a rien à envier à son aîné. Cette nouvelle réalisation nous est présentée comme le deuxième volet d’une trilogie dont l’ultime partie reste donc à venir.
    Le jeune comédien d’Ilo Ilo, Koh Jia Ler, a grandi. C’est à travers la rencontre de ce désormais jeune étudiant avec Ling sa professeure de chinois que le portrait féminin de celle-ci se dévoilera peu à peu. A l’écran, Ling est interprétée par Yann Yann Yeo. L’actrice malaisienne passe ainsi du statut de mère de Jiale en 2013 à celui de professeure de Wei Lun en 2019. Le récit du passage à l'âge adulte du jeune homme apparaît en filigrane du portrait d’une femme esseulée et, entre autres, en mal d’enfant.
    Le cinéaste singapourien fait preuve d’une immense délicatesse dans sa réalisation, sa direction d’acteur et sa mise en scène. Mais cette extrême douceur finit par nuire à Wet season. Le récit indubitablement intime en pâtit. Il aurait mérité une plus grande injection d’hormones notamment en contrebalançant la prédominance du personnage de Ling par une présence moins effacée de son époux incarné par Yang Shi Bin.
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2020
    Wet season est une très jolie chronique de la vie d'une singapourienne . Ling a environ 40 ans, elle est professeur de chinois dans une université; elle doit souvent s'occuper de son beau-père gravement handicapé, car son mari est très occupé; elle cherche désespérément à avoir un enfant en se faisant assister médicalement. Malgré sa situation aisée, son quotidien n'est donc pas particulièrement enthousiasmant, d'autant que ses élèves ne sont guère intéressés par l'étude du mandarin (à Singapour la langue principale est en fait l'anglais). Anthony Chen filme cette vie un peu triste, avec beaucoup de délicatesse et sans concessions (la toilette du beau-père, par exemple). L'irruption d'un étudiant follement épris d'elle va bouleverser la vie de Ling. Wet season n'est pas un mélodrame comme je l'ai lu; il s'ait d'une chronique sociale finement observée, avec de belles idées de cinéma, autour de la pluie (c'est la période de la mousson). En moins de deux heures, on en apprend beaucoup sur la société singapourienne, ses codes, ses non-dits, son attirance pour la réussite financière. L'extrême bienveillance de Ling, à l'égard de son beau-père et de son élève, en fait un personnage décalé de son environnement. L'actrice Yan Yan Yeo est exceptionnelle dans ce rôle complexe. Pour toutes ces raisons, il faut voir Wet season.
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2020
    L’amour maternel, l’infécondité, l’amour-amitié, l’infidélité … Il y a beaucoup de thèmes abordés dans ce film qui les amalgame assez bien pour en faire un récit cohérent autour de la destinée de deux êtres que rien ne prédestinaient à se croiser. Une vision cependant assez habituelle dans la mise en scène du septième art que la pertinence du scénario ne suffit pas à extirper des lieux communs. Il y a trop d’attente et de repères instinctifs pour ne pas voir cette grosse ficelle qui se tisse entre ces deux amants dont on n’attend plus que l’étreinte finale. C’est là que le cinéaste-scénariste dévie ses intentions, et l’intérêt que l’on pourrait alors y porter s’amenuise dans l’évidence et le prévisible. Trop convenu peut-être, trop sage, ou raffiné ?
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2020
    « Il pleure dans mon cœur / Comme il pleut sur la ville ». Ces vers bien connus de Verlaine, Ling pourrait les prononcer, tant ils lui conviennent parfaitement. Originaire de Malaisie, elle habite à Singapour où elle enseigne le chinois à des élèves qui considèrent cette matière comme très secondaire, préférant apprendre l’anglais, beaucoup plus utile quand on veut trouver place dans le monde des affaires. Nous sommes à la saison des pluies et ce sont des trombes d’eau qui s’abattent sur la ville. En dehors de son métier de professeure, Ling doit s’occuper pas tellement d’un mari qui semble très distant et brille souvent par son absence, mais surtout de son beau-père, homme âgé, infirme, qu’il faut soigner comme on soignerait un bébé, en le nourrissant, le lavant, le langeant, etc.
    Or c’est précisément la raison première de la souffrance de Ling que le manque d’un véritable bébé. Cela fait huit ans qu’elle désire avoir un enfant, mais en vain. Même les moyens de la médecine n’ont donné aucun résultat. Cette stérilité, c’est sans doute aussi l’une des causes pour lesquelles son mari s’est éloigné d’elle. Anthony Chen filme la douleur de cette femme avec une extrême délicatesse, sans jamais céder au pathétique. Il lui suffit de faire entendre quelques sanglots, de la filmer de dos pendant qu’elle pleure ou de montrer, juste un instant, ses yeux baignés de larmes reflétés par le miroir intérieur d’une voiture. Rien de plus, et cela suffit pour qu’on comprenne le chagrin de Ling.
    Sa vie sans attrait se trouve cependant bouleversée, petit à petit, par l’intérêt grandissant que lui porte un de ses élèves, le seul qui semble avoir à cœur d’apprendre le chinois. Ling se fait un devoir de l’encourager en lui donnant des cours de rattrapage. spoiler: Entre la professeure et l’élève se noue, dès lors, une relation ambivalente. Sur ce terrain-là aussi, celui des désirs interdits qui s’accompagnent d’un goût de vivre recouvré, Anthony Chen fait preuve de savoir-faire.
    Comme il l’explique lui-même, il fait le choix de se tenir, le plus souvent, un peu en retrait, ce qui est la meilleure manière d’éviter le sentimentalisme tout en préservant de la place pour les regards des spectateurs. L’une de ses inspirations, ajoute-t-il, provient des tableaux du peintre danois Vilhelm Hammershøi, artiste ayant réalisé beaucoup de portraits de femmes, souvent vues de dos. Ce qui n’empêche nullement l’émotion de naître, bien au contraire. Comme on peut le vérifier en allant voir ce film de toute beauté.
    BokuDoraemon
    BokuDoraemon

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2020
    Apres le premier film de ce realisateur j"Iloilo" 'avais hate de voir ce film
    EXCELLENT film, le rpochain Palme d'Or!!!
    Lady B
    Lady B

    6 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2020
    J'avais vu ILO ILO à Cannes il y a quelques années et j'avais déja adoré la subtilité et la finesse de la mise en scène des sentiments, qu'on retrouve aussi dans l'image, et dans la petite musique de pluie du film.. Je me renvoie à arpentant les rues de Singapour City en pleine mousson, en pensant à mes premiers amours.. un film tendre, sensible et délicat qui me touche et me va droit au coeur. Décidément, il y a un bien joli vivier de cinéaste talentueux à Singapour ..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 février 2020
    Un film d'une délicatesse infinie. La subtilité de sa mise en scène, le souci des détails et la pudeur de son interprétation en font un grand film sur les épreuves de la vie. Une oeuvre bouleversante rythmée par la mousson, saison ô combien mélancolique.
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