Derniers Avis : Le Bonheur des uns... - Page 3

J’ai trouvé ce film amusant et les personnages excellents. L’histoire est très bien ficelée et la scène du début permet de cerner chaque personnage dès le commencement du film.
Le côté caricatural de Florence Foresti est ce qui la rend drôle et représente bien la jalousie de certaine personne en manque de réussite. Un très bon moment passé devant ce film.

Mitigé sur ce film qui n'est pas tant une comédie qu'une sorte de drame et d'étude de moeurs. Trois des personnages sont des caricatures d'égocentristes plus ou moins narcissiques et la quatrième une ingénue un peu inattendue dans ce quatuor qui se révèle surdouée pour l'écriture. Au final d'une part le tout est peu crédible et l'on comprends que l'on puisse y voir une comédie mais dans ce sens c'est assez fade, d'autre part c'est une étude qui pourrait paraitre assez fine sur la créativité: ceux qui sont assez peu créatif sont les gros bourrins. Mais c'est tellement ambigu dans les aléas et le manque de clarté de la situation mentale finale des 4 car en fait il n'est question que de cela, que cela reste peu crédible ni tellement intelligent. Ce n'est cependant pas trop déplaisant à regarder et je conserve une note pas trop basse.

Petit long-métrage sans prétention abordant le sujet de la jalousie dont l'on peut être victime lorsque le succès nous est inaccessible. Les acteurs interprètent leur rôle avec justesse nous plongeons dans l'intimité de leur amitié bousculée par le succès de Léa. Un film agréable qui nous amène à nous questionner sur la manière d'appréhender la célébrité.

J'ai apprécié ce film par l'évocation rare dans le cinéma d'un sujet pourtant ancré dans les relations humaines : la jalousie amicale. Daniel Cohen, je connais surtout pour ses nombreux rôles secondaires, livre un film intéressant et fluide. La comédie s'impose mais on peut déceler dans le fond une pointe de drame, notamment avec le dénouement final : spoiler: fin d'un couple, fin d'un cercle amical.
Le Le personnage de Karine transpire de jalousie et de frustration, quitte à se remettre en question. Celui de Francis, son époux, se cherche continuellement professionnellement. L'association de ces deux personnes forment un couple complice. Florence Foresti et François Damiens y amènent une pointe de folie tout en restant tendres. Le personnage de Bérénice Béjo, représente une ascension sociale fulgurante. Elle qui paraissait discrète advient à fragiliser le groupe. Quant à son compagnon Marc (Vincent Cassel), misogyne, se considère, suite au succès littéraire de sa compagne, dans une position d'infériorité. Dès le début du film, on analyse la place de chacun, et faisons état de la mauvaise foi de l'entourage de Léa ; malgré cela, la fin du film nous fait ressentir une forme d'indulgence ou de pitié envers les trois autres. Je recommande.

Un film sur l'amitié qu'un événement particulier vient transformer, qui montre la personne que l'on aimerait être et pas celle que l'on ai .... Pour ma part trop de parlotte, un film trop intellectualisé....

"Le bonheur des uns..." 2 couples d'amis, la femme de l'un d'eux se retrouvent propulsé au devant de la scène suite au succès de son premier livre, va-t-elle changé? Ou bien se sont son entourage qui va changer de comportement?
Cassel/ Béjo acte/actrice confirmé contre Foresti /Damiens pseudo acteur...cela va-t-il se donner le change? Et bien dans l'ensemble oui et même plutôt un gros oui car le couple d'ami et surtout Foresti incarne la pure soit disant super amie qui devient jalouse totale du fait du succès soudain de son amie d'enfance, juste exécrable!!! Par devant je te fais des courbettes et puis de plus en plus à la cassé et la critiquer! Son mari tente de calmer cela mais il aime tellement sa femme que bon il insiste pas trop mais il est touchant! Cassel en mari je te défend devant les autres (enfin pour le livre, le reste mon dieu) et en tête à tête bim la démonte sans arrêt, fais aussi son jaloux de sa réussite...mais j'ai surtout adoré Bérénice qui tout le long est une crème, ne rétorque pas plus que cela, prend le plus souvent avec le visage avec sa bouille, en prends plein la tête alors qu'elle ne demande rien à personne sauf du soutien! Alors ce film est justement énervant car voir les protagonistes devenir de vrai saloperie juste par pure jalousie mais c'est bien fait et même avec des touches d'humour quand le couple F/D tente de devenir célèbre avec leur art bien à eux...ma partenaire du jour n'a pas adhérer mais moi si!^^
NOTE : 7/10

Nous sommes clairement face à du théâtre filmé avec ses qualités et défauts : dialogues ciselés mais scènes surdouées par certains acteurs. Un peu plus de légèreté aurait permis de faire un bon film

Je trouve que c'est un film très réaliste, la vie de tous les jours comment sont les gens autour de nous. Les plusieurs facette des amis, "faux amis". Sympa pas a regarder

Une comédie inégale mais sympathique et ponctuée de moments très marrants, portée par un casting séduisant.

Difficilement supportable à regarder en entier . Les acteurs sont pourtant bons mais le film est tellement mal écrit que rien y fait . Comment peut ont encore faire un film qui fait perdre à ce point le temps des spectateurs ? Comme le film a t il pu même être diffusé ?

Ça partait bien mal avec cette longue séquence du dessert en début de film. C’était lourd, long et pénible. Une impression que tout sonnait faux : des dialogues au jeu des acteurs ! Puis peu à peu, me voilà convoité par le récit et surtout par la prestation des quatre acteurs qui, sans être exceptionnels, ont su retranscrire la jalousie, la frustration, l’incompréhension et la mesquinerie. Ils ont assuré. Rapports de pouvoir, petites cruautés entre amis, entre couples. Comment la notoriété liée à un succès soudain explose la cellule amitié. Non pas à cause de Léa (Bérénice Béjo), simple vendeuse devenue romancière, son succès n’a pas modifié son humilité, l’amour qu’elle porte à son mari (Vincent Cassel) et à ses amis, Karine (Florence Foresti) et son mari Francis (François Damiens). C’est le regard de ces derniers qui a changé. Ce sont eux qui ont modifié Léa. C’est le succès de Léa qui a modifié leur regard sur Léa. Si on regarde bien, Marc et Karine ont toujours sous-estimé Léa. Léa est une femme discrète, un brin naïve et comme on dit du côté de La Canebière : « Elle est brave peuchère ! » ; traduction : un peu cruche. Elle essuie des moqueries, des réflexions désobligeantes. Comme c’est dit souvent avec le sourire, elle en sourit ! D’autres femmes auraient fini par mettre le holà ! Rapport de pouvoir entre Léa et Marc ; Marc se voyait le pilier du couple, c’était dans l’ordre des choses selon ses principes ; c’est lui le mâle dominant, lui qui contrôle la cellule conjugale. Tant que Léa était à sa place, bonne épouse, employée modèle, discrète, moulée dans le carcan d’une vie simple, routinière (comme beaucoup d’entre nous), évoluant dans une zone de confort formatée, elle était sympa. A partir du moment où elle s’écarte de ce sentier balisé, du moment où elle s’émancipe artistiquement, il ne la reconnait plus. Marc a du mal à accepter de voir Léa s’épanouir dans son art. Le monde dans lequel évolue Léa ne correspond plus à son monde ; un monde passe-partout et cadré. Au lieu de profiter de cette nouvelle fenêtre proposée par Léa, synonyme d’horizons nouveaux, spoiler: il choisit la fuite tout en prenant soin de culpabiliser Léa !
Il ne supporte pas qu’elle puisse contrôler sa vie. Mais contrôler quoi ? Qui ? spoiler: Léa a simplement changer de métier
. Elle est toujours la même. spoiler: Certes, son nouveau job n’est pas banal, écrivain à succès de surcroît
. Rapport de pouvoir entre Léa et Karine : cette dernière semble avoir toujours aussi dominé Léa. Elle se croit supérieure à Léa. Ses moqueries ne sont pas innocentes. On perçoit qu’elle sous-estime la valeur réelle de Léa. Il en est de même avec son mari Francis : elle n’est jamais loin de le dévaloriser. spoiler: Jalouse, frustrée, elle choisira aussi la fuite avec reproches. Au lieu d’encenser, d’accompagner, Léa dans son succès, Marc, Karine et Francis lui reprocheront son succès
.
Daniel Cohen, le réalisateur, protège Léa en évitant que celle-ci prenne la grosse tête. Cependant, il ne parvient pas à me faire aimer ses personnages. Hormis Léa trop effacée, tous sont désagréables. Si les amis étaient dans l’incompréhension, j’étais aussi dans l’incompréhension de leurs comportements. Ça devenait insupportable. Etait-ce le but du réalisateur ? Dans ce cas, mission accomplie. Mais le risque c’est de mettre à distance le spectateur. Moi, je suis resté à distance. J’ai regardé tout ce petit monde mesquin en retrait. J’étais juste content pour Léa. Mais à distance. Aucune envie de la prendre dans mes bras. Le jeu même de Léa ne parvenait pas à m’émouvoir. La faute à qui ? Au réalisateur sans doute. A une réalisation assez froide, à quelques dialogues lourdingues, à des portraits qui manquaient de caractère. Ça frisait par moment la caricature. J’ai aussi apprécié les scènes où Karine et Francis cherchent à devenir artistes, s’essayent pour réussir un bon coup. Mais à distance. J’ai été attentionné par la tirade de Karine sur l’aveuglement. Je peux comprendre que l’on ne comprenne pas un succès. Nous sommes tous dans ce raisonnement. Combien d’entre nous critiquons tel ou tel artiste que nous n’aimons pas. Ne disons-nous pas « Comment se fait-il qu’il (elle) ait du succès ? » « Il (elle) est pistonné(e) ! » « C’est nul ce qu’il (elle) chante ». Je salue la prestation de Vincent Cassel qui ne cabotine pas et qui interprète un type lambda simple employé nourri de clichés grossiers sur les artistes. Si morale il y a : on ne s’improvise pas artiste. C’est un état d’esprit. C’est viscéral. Ce n'est pas donné à tout le monde.

Voilà un film que j'ai vraiment aimé. Dès le départ la mayonnaise a pris. Le scénario est très cohérent, bien écrit et ensuite tout coule de source, c'est un régal. Une agréable surprise. J'ai adoré la prestation de Florence Foresti que j'avais déjà aimé dans "Barbecue". Sinon, tous les acteurs sont très bons.

Une énième comédie française pas drôle, et assez typique pour le pire. Tout sonne faux, les personnages, les dialogues, les situations. Des acteurs très connus ne réussissent pas à faire croire une minute en leurs rôles. On ne rit pas une seconde et on ne sourit même jamais.

Si je n'avais pas payé ma place je ne serai probablement pas allé au bout.

Le jeu d'acteur ne comble pas un scénario très faible et des dialogues vides, parfois très proches de l'atelier écriture d'une scène de théâtre au collège...

La crise de la quarantaine est dure pour ces deux couples de bobos qui rivalisent de jalousie pour trouver qui aura le passe-temps le plus abouti, le plus artistique, le plus...ridicule ? Enfin, pour nous, en tout cas, qui rigolons de voir ces nantis ne pas savoir quoi faire de leur dix doigts (et de leur argent), et l'on se sent alors immédiatement plus proche de la jeune écrivaine qui ne voulait au départ qu'annoncer la bonne nouvelle à ses amis de sa publication. On aime bien aussi le personnage de François Damiens, un gentil père de famille un peu benêt sur les bords, qui se laisse mener par Madame (surexcitée Florence Foresti) et se met à la sculpture (quelle horreur, mais quel fou rire). Les tensions entre potes sont exagérées au centuple (qui aurait une "meilleure amie" aussi jalouse et qui s'en cache si mal ?), de même que la domination de l'époux jaloux (Vincent Cassel, délicieusement odieux) nous donne des envies de l'achever à coups de pelle (presque rien n'est positif dans ce personnage, on aurait aimé un peu moins de partialité, même si malheureusement il existe de nombreux spécimens de ce genre... On ne peut pas dire qu'il est irréaliste). Côté technique et réalisation, on est au strict minimum, pour une comédie française moyenne qui en aurait eu bien besoin, mais parvient à rester honnête dans son humour et dans son speech de départ amusant sur la quarantaine qui secoue ces quatre (enfin, plutôt trois d'entre eux) amis vite jaloux. On se moque même de l'art moderne, et ça, on l'avoue, on aime bien.